De fautes de soi graves à un objectif sacrilège :
Passons, plus tristement encore, du cas d'ondoiements fautifs à celui d'un objectif sacrilège par une parodie de pseudo "remariage", avec signatures impérées de tous les enfants, déjà majeurs ou encore mineurs.
Cet actuel fourvoyé s'est marié en 1972, avec comme témoin officiel de la Sainte Eglise un Prêtre resté fidèle à la vraie Messe, prétendument abrogée trois ans plus tôt. En ce temps où ne commençaient à poindre chez les plus perspicaces que des doutes sur "l'autorité" des usurpateurs, non alors reconnus et moins encore démontrés tels, un des moyens de défense était de se retrancher derrière l'indult perpétuel de Saint Pie V.
Comme le prescrit le Droit Canon pour les temps et cas ordinaires, cet aumônier s'adressa au Curé de la paroisse de la future pour en obtenir la délégation canonique et servir de témoin officiel, normalement requis pour la validité des mariages. C'est là justement qu'est situé, en l'occurrence à tort, le motif de l'invalidité. Puisque P 6 n'était, de fait, qu'un usurpateur, il ne possédait donc point de juridiction ordinaire, ne pouvait donc pas non plus la déléguer aux Evêques et ceux-ci aux Curés : d'où le fait que cet aumônier n'aurait reçu qu'une délégation fictive, apparente mais pas réelle ; d'où "l'invalidité" de ce mariage de 1972.
Avant de répondre aisément à cette argumentation, en s'en tenant à nouveau sur le terrain de la lettre du Droit Canon où ceux-ci prétendent se cantonner et en usant des explications de leur commentateur favori en la matière, mentionnons une nouvelle incohérence pratique de ces discoureurs amateurs. Si cet argument valait, ce disciple là n'aurait pas été le seul du petit cercle a avoir vécu tant d'années, sans le savoir, en "concubinage". Pourquoi les autres ne sont-ils point tenus pour de publics "concubins", traités comme tels, et exhortés par l'ensemble à "régulariser" à leur tour leur situation !?
Une réponse canonique brève, recoupant d'autres explications théologiques et historiques à ce sujet, est fournie par le canon 209 du Code : « En cas d'erreur commune ou de doute positif ou probable de fait ou de droit, l'Eglise supplée la juridiction pour le for tant externe que interne.» , et l'explicitation indiquée par le canoniste Naz : « On entend par erreur commune celle qui affecte l'ensemble des membres d'une communauté, au sujet de l'existence de la juridiction ordinaire ou déléguée, qui est faussement attribuée à quelqu'un.» .
Toutefois, les mauvais élèves de ce canoniste s'empressent alors d'objecter : comment !? mais l'erreur commune ne vaut que pour les confessions ! Tout cela, parce que ce commentateur, pour illustrer son propos, a donné l'exemple d'un Prêtre sans juridiction locale auquel toute une communauté viendrait demander de les confesser.
Prenant dès lors cet exemple pour la seule possibilité, la partie citée pour le tout exprimé, ils nous montrent bien par là leur façon d'affirmer à l'emporte-pièce, et la fragilité extrême des bases de leurs déclarations les plus péremptoires.
Puis, croyant trouver à la page suivante une explication propre à "exclure" le cas des mariages d'un possible recours à l'erreur commune, ils s'en sont servi pour faire dire à cet auteur le contraire de ce qu'il a écrit trois lignes plus haut (!), à savoir : « Ainsi, si l'erreur commune existe sur la qualité de curé, les mariages contractés devant ce curé putatif sont néanmoins valides. De même si l'erreur commune existe sur la délégation générale donnée pour les mariages à un vicaire.» .
Voilà qui correspond exactement aux cas de ce mariage de 1972 ; de même qu'à la demande de délégation faite par l'aumônier au curé putatif de la future. Voilà aussi qui renforce la démonstration de leur manière aveugle et sélective de lire les textes d'autorité ou leurs propres sources, en fonction de leurs a-priori catégoriques !
Enfin, comme notre triste expérience en la matière nous a fait constater bien des fois leurs volontés butées résistant même à l'évidence, astreignons-nous à défoncer à nouveau une porte ouverte, à revenir au B.A.- Ba, en leur faisant toucher du doigt la réalité par une petite série de questions (à 10 points) : 1° Roncalli-J 23 et Montini-P 6 avaient-ils, oui ou non la juridiction universelle ? 2° Etaient-ils, oui ou non, tenus par tous et quasi chacun comme l'ayant ? 3° Est-on bien à ce sujet, oui ou non, dans le cas de l'erreur commune, celle qui affecte l'ensemble des membres d'une communauté, au sujet de l'existence de la juridiction ordinaire ou déléguée, qui est faussement attribuée à quelqu'un ? 4° Cette apparente juridiction universelle a-t-elle, oui ou non, commencé à être publiquement mise en doute dans les années 1970, puis commencé à être démontrée inexistante dans le début des années 1980 ? 5° De très graves faits publics, comme les actes d'idolâtrie et autres de Wojtyla, et surtout le Panthéon d'Assise, n'ont-ils pas commencé à le faire admettre par un bon nombre au milieu des années 1980 ? 6° Les sacres de 1988, et les multiples ruptures de tous côtés qui en ont été la suite, n'ont-ils pas marqué une nouvelle étape importante, donnant de plus en plus à comprendre que l'on était passé pour le grand nombre des traditionalistes de l'erreur commune et universelle du début, à une erreur entretenue ou à un aveuglement volontaire ? 7° Devoir s'astreindre à un pareil B.A.-Ba n'implique-t-il pas de se poser la question du motif de l'étonnante paralysie de l'acuité d'intelligence des membres du petit cercle en tous ces domaines ? La lourdeur d'esprit serait-elle contagieuse ?
L'évidence paraît, au moins à présent, suffisante, même pour vous, pour qu'il soit encore nécessaire d'argumenter. Il ne reste plus qu'à accentuer la prière pour que Notre Dame des Sept Douleurs ou Notre Dame de La Salette en pleurs, que nous fêtons ces jours-ci, vous obtienne lumière et force pour sortir de cet étrange égarement collectif et de son funeste engrenage sectaire.
C'est une grande grâce que de si pernicieuses déviations, si nuisibles illusions et si graves mystifications nous soient manifestées dès ici-bas, en un temps où l'on peut, selon les cas, s'en dégager, s'en repentir, s'en corriger ou délivrer.
Peut-être ressentirez-vous une forte confusion devant de tels éclaircissements ? Cela serait à vous souhaiter, si toutefois cette confusion s'avère pour vous salutaire. « Car il est une confusion conduisant au péché, et une confusion conduisant à la grâce et à la gloire.» (Ecclésiastique 4,25)
Il est une confusion qui raidit l'amour-propre, fait se cabrer l'orgueil, s'endurcir la mauvaise volonté, et qui enfonce profondément dans le péché connu comme tel. Il est une saine confusion qui fait rentrer en soi-même, porte à se corriger, à demander et obtenir pardon, attire la grâce divine, soulage d'un grand poids, fait repartir d'un meilleur pied en vue de mériter salut, honneur, gloire et Vie éternelle !
Aussi, de grâce, « nolite obdurare corda vestra » (Ps. 94,8 ; Hb. 3,8,15 ; 4,7) !
Notre Dame des Sept Douleurs, intercédez pour nous ! (15/9/2003)
P. S. : Malgré l'extrême gravité des points ici évoqués, il en est, est-ce possible ?, d'encore plus dangereux et pernicieux à analyser, concernant quelqu'un de ce petit cercle ayant poussé jusqu'à des extrémités abyssales la propension au toujours plus ferme de l'inspiratrice initiale de toutes ces déviations. Nous en réservons l'analyse, s'il plaît à Dieu, à une seconde circulaire.