Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé

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Abbé Zins
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Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé

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Revue "Sub Tuum Praesidium", n° 112 - Novembre 2012 a écrit :
3. ACTUALITE DOCTRINALE


Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé


InDominoSperavi a écrit :
Cher Louis, je comprends votre point de vue. Tout semble simple quand on va sur les sites sédévacantistes... Mais je pense que c'est un peu plus compliqué : Je viens de retrouver dans mes vieux papiers Le petit catéchisme du sédévacantisme d'Avrillé, qui a de bon arguments.
Cette étude d’échappatoire en trompe-l’oeil, préférant arriver à l’absurde plutôt que de reconnaître et d’adhérer à la Vérité, a déjà été évoquée et réfutée en notre dossier : Incohérentes contradictions de la praxis lefebvriste


Toutefois, l’occasion de prendre le temps de le réfuter point par point ne s’étant point présentée jusqu’ici, on s’en est donc tenu alors à l’essentiel.

Car une telle arrivée à l’absurde pour fuir les conclusions qu’imposent tant des vérités de Foi que le triste fait de l’abomination dans le Lieu Saint
http://www.phpbbserver.com/micael/viewt ... icael#5302
dont nous sommes les affligés contemporains, suffit en soi à montrer l’inanité de toute cette démarche pour tenter d’esquiver la juste perception de cette crise apocalyptique.

La remarque, citée en exorde, d’une âme droite qui s’applique en outre avec lucidité et courage à remonter aux causes cachées des désordres présents
http://www.phpbbserver.com/micael/viewt ... cael#56357, par des dossiers étayés : L'élection de Jean XXIII : un conclave inspiré du saint-esprit ou un putsch de la franc-maconnerie ?
et : Jean XXIII : "Bon pape Jean" ou franc-macon ?
me décide, en vue de son bien et de celui d’autres âmes bien disposées mais plongées depuis longtemps dans des mises en garde contre ce qui a été étiqueté "sédévacantisme" et assimilé à un dangereux poison, à surseoir à l’avance du dernier tome de la collection "Consummatum Est" (le VIIe étant principalement sur le Ciel), et à prendre le temps de faire cette réfutation point par point.

InDominoSperavi a donc écrit : "Tout semble simple quand on va sur les sites sédévacantistes... Mais je pense que c'est un peu plus compliqué..", avant de citer cette étude d’Avrillé comme démonstration, sans doute, de cette "complication" ?

Qu’elle daigne donc me permettre de commencer par une plaisanterie à ce sujet, en citant un proverbe qui illustre si bien la laborieuse tentative d’échappatoire de ceux d’Avrillé : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » .

Par contre, si vous ne craignez ni la Vérité, ni la simplicité, vous, et toutes les âmes de votre entourage biens disposées et ouvertes à la Vérité, pouvez venir nous poser toutes les questions et objections que vous désirez, soit en vous inscrivant, soit même sans être inscrite, en utilisant le sous-forum réservé à cela. http://www.phpbbserver.com/micael/viewf ... rum=micael
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Abbé Zins
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3. ACTUALITE DOCTRINALE


Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé



Entre Charybde et Scylla

L’échappatoire rédigée par "Dominicus" d’Avrillé, commence par agiter le chiffon rouge au moyen de l’ignominieuse mise en parallèle et sur le même plan, comme "erreurs à éviter", du "modernisme" et de son nécessaire rejet, étiqueté "sédévacantisme".

Le but étant de jeter dès l’abord le discrédit dessus, et de se présenter en outre et surtout comme "le juste milieu" entre deux déviations.

"Dominicus" écrit donc sans sourciller :
Actuellement, devant cette crise dans l'Église, il y a : le modernisme (qui peu à peu nous fait perdre la foi) et le sédévacantisme (qui tend vers le schisme). Si nous voulons rester catholiques, il faut passer entre l'hérésie et le schisme, entre Charybde et Scylla.
Il n’y aurait donc d’après lui, en cette crise apocalyptique que deux erreurs, et particulièrement horribles tant l’une que l’autre, le modernisme (qui peu à peu nous fait perdre la foi) et le sédévacantisme (qui tend vers le schisme).

Nous voilà donc marqués au fer rouge de l’ignominie au même titre que l’égout collecteur de toutes les hérésies, et flétris sans encore le moindre commencement de démonstration.

Plus étonnamment encore, on constate par la suite que le même "Dominicus" va, en pleine contradiction diamétrale avec un tel début, jusqu’à écrire en citant Mgr L. que, malgré tout peut-être, il n'est pas impossible que cette hypothèse soit un jour confirmée par l'Église. Car elle a pour elle des arguments sérieux.

Comment, une explication d’abord présentée comme une erreur quasi aussi abominable et dangereuse que celle de l’égout collecteur de toutes les hérésies, est-elle reconnue quelques lignes plus bas, en citant Mgr L., comme pas impossible d’être un jour confirmée par l'Église !? Mais, si cela est vrai, comment "Dominicus" a-t-il eu l’audace de la flétrir juste avant comme une des deux erreurs majeures à éviter en la crise présente !?

Et ce n’est là qu’une première contradiction, et de taille assez colossale !

Elle manifeste déjà, en toute sa perversion objective, l’ignoble procédé et la grave injustice qui nous est faite depuis des décennies.
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Abbé Zins
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Entre Charybde et Scylla


Toutefois, un si injuste procédé, et une si fausse tentative de flétrissure a priori, mérite une juste correction et un proportionné retour de bâton. Car, assurément, "Dominicus" nous fournit ici un bâton pour le battre justement et de façon méritée sur son propre terrain.

Reprenons donc le double élément de sa comparaison de départ :
Dominicus a écrit :Actuellement, devant cette crise dans l'Église... si nous voulons rester catholiques, il faut passer entre l'hérésie et le schisme, entre Charybde et Scylla.


Soit. Retenons donc Charybde pour l'hérésie, et Scylla pour le schisme.

Et montrons brièvement ici, en renvoyant à nos longues démonstrations antérieures sur le sujet, comment en fuyant de reconnaître les seules justes conclusions qui s’imposent en la présente crise apocalyptique, "Dominicus" et ses semblables tombent de Charybde en Scylla, en n’évitant, objectivement parlant par leurs affirmations et attitudes contradictoires, ni l'hérésie, ni le schisme.

1°) Pour l'hérésie, citons simplement 1° les éléments de la table des matières de notre Petit Catalogue des principales oppositions de la FSSPX avec la doctrine catholique (dont plussieurs déjà condamnées sous peine d’anathème), et 2° la récapitulation des sophismes lefebvristes, envoyé en son temps aux principaux responsables FSSPX et divers prieurés de France, et resté sans aucune tentative de réfutation depuis plus de 10 ans (2001), avec comme seule réaction un épais et jusque là efficace mur de silence :
Petit Catalogue a écrit :
Table des matières du Petit Catalogue des principales oppositions de la FSSPX avec la doctrine catholique :

Introduction : p. 3s
1. Des Prêtres sans juridiction peuvent exercer licitement le pouvoir d'Ordre sans délégation expresse ou tacite des autorités légitimes en place, et même malgré leur interdiction formelle : p. 5s
2. De la réception de l'Ordre découle ontologiquement le pouvoir de l'exercer : p. 7s
3. Tous les Prêtres traditionalistes ont le droit et le pouvoir d'absoudre de tous les péchés et de toutes les censures, y compris réservés au Pape ou à l'Evêque diocésain ou relevant d'une décision d'une Congrégation Romaine, soit par eux-mêmes, soit en se référant à la "commission" de la FSSPX : p. 9 - 11
4. Des Evêques sans juridiction peuvent oeuvrer sans délégation expresse ou tacite des Ordinaires des lieux : p. 11-13
5. Un Evêque peut réitérer sans forme conditionnelle des Confirmations seulement douteusement valides : p. 13s
6. En un cas qu'il juge nécessaire au bien des âmes, un Evêque peut consacrer un ou plusieurs sujets de son choix, même contre la volonté et malgré l'interdiction d'un Pape légitimement régnant : p. 14 - 17
7. Des Evêques peuvent être élus, y compris malgré le refus explicite d'un Pape légitimement régnant, par des Prêtres et des laïcs, dont le choix et l'appel leur confèrent la juridiction sur eux : p. 18s
8. Il y a une distinction à faire entre l'autorité du Pape sur le pouvoir d'Ordre des Evêques et son exercice qui a varié au cours des siècles en fonction des besoins de l'Eglise et des exigences du salut des âmes : p. 20 - 22
9. Le supérieur de la FSSPX, même s'il est simple Prêtre, a une juridiction universelle qui lui permet d'envoyer les Evêques et Prêtres qui lui sont soumis de par toute la terre, de fonder en tout territoire des prieurés, de superviser une "commission" se substituant aux Congrégations Romaines (cf. 3.).. etc.. (bref, de remplir une bonne partie des fonction du Pape) : p. 23s
10. Agir de façon habituelle, organisée et structurée, comme il a été dit dans les points précédents, n'est pas constituer une hiérarchie ou "église" parallèle : p. 25 - 27
11. Loin de faire une "église parallèle", la FSSPX est le rameau le plus vivifiant de l'Eglise : p. 28 - 30
12. On ne peut considérer comme hors de l'Eglise que ceux qui n'ont pas la foi : p. 30s
13. Il n'y a pas de quoi s'inquiéter d'être excommunié : p. 31 - 33
14. On peut en appeler à l'intention du législateur contre la lettre de la loi (épikie) ou aux principes d'exception ou de nécessité en présence des autorités légitimes pouvant en dispenser, y compris du Pape, et même contre leur avis exprès, malgré leur refus explicite de pouvoir et de juridiction, leur interdiction, et sans tenir compte de leurs menaces et sanctions : p. 33 - 38
15. L'Eglise en son Magistère peut être et se trouve de fait "subvertie" et "auto-détruite" par sa Hiérarchie légitime avec un vrai Pape à sa tête : p. 39 - 43
16. Un authentique Concile Oecuménique peut ne pas être infaillible en matière de Foi et de Moeurs : p. 43 - 47
17. On peut accepter un enseignement hérétique, schismatique, en rupture avec la Tradition, un nouvel Evangile menant à l'apostasie "dans le sens de la Tradition" : p. 47-50
18. Dans l'Eglise, à partir d'un authentique Concile Oecuménique, peut sortir une "nouvelle Eglise", et même une nouvelle "religion" : p. 51 - 53
19. La vraie Eglise Catholique "officielle" peut ne pas être l'Eglise "réelle", et il peut donc, de fait, y en avoir deux : p. 53s
20. La véritable Eglise peut être "libérale, hérétique, schismatique, charismatique, maçonnique, pas catholique, apostate, anti-christique" : p. 55 - 57
21. Le chef d'une "Eglise hérétique, schismatique, apostate", etc.. (cf. 20.) peut être le Pape : p. 57 - 59
22. Des Evêques adhérant à des hérésies et un schisme publiquement connus tels, se séparant ainsi notoirement de l'Eglise Catholique, peuvent néanmoins toujours en faire partie et en être les autorités légitimes, selon "le système de la double appartenance, au schisme et à l'Eglise" : p. 60 - 62
23. La visibilité de l'Eglise peut être montrée en de tels publics "hérétiques, schismatiques, apostats, antichrists" (cf. 18. à 22.) : p. 62 - 68
24. Un hérétique ou schismatique public n'est en effet exclu de l'Eglise qu'après avoir été jugé et condamné ou au moins déclaré tel par l'autorité hiérarchique : p. 68 - 70
25. Car en présence d'un délit public, nul n'est censé coupable jusqu'à ce que cela ait été établi par un jugement : p. 70 - 73
26. Tant qu'un hérétique public n'est pas officiellement condamné et destitué il demeure membre de l'Eglise et y conserve sa fonction et juridiction : p. 73s
27. Même si un hérétique public se met hors de l'Eglise, il garde sa juridiction "au moins à titre précaire" jusqu'à sa déposition effective après 2 monitions : p. 75 - 78
28. Un Chrétien peut recevoir de lui-même publiquement sur son front la marque d'une idole sans qu'il s'agisse d'un acte public d'apostasie : p. 79s
29. Un Chrétien peut participer publiquement à des cérémonies ou rites de cultes idolâtriques sans pour autant devoir être tenu pour un apostat public : p. 81 - 86
30. Un public hérétique, schismatique, apostat peut être Pape : p. 87 - 91
31. Un non-membre de l'Eglise peut en être la Tête et en avoir les clefs, car son hérésie personnelle n'affecte pas sa fonction en tant que telle : p. 92s
32. Si un Pape tombait publiquement dans l'hérésie, le schisme ou l'apostasie, ne pouvant être jugé, condamné et destitué par personne, il resterait Pape : p. 94s
33. Au moins, si un Pape tombait publiquement dans l'hérésie, le schisme ou l'apostasie, il ne serait pas depositus (déposé ipso facto) mais deponendus (à déposer) : p. 96
34. Du reste, le premier Pape a renié le Christ tout en demeurant Pape : p. 97s
35. Un Pape légitime peut être un antichrist : p. 98 - 100
36. On peut devoir ne pas être en communion avec un Pape légitime : p. 101s
37. On peut devoir se déclarer en communion avec un public hérétique, schismatique, apostat, antichrist : p. 102 - 104
38. Que dans l'Eglise tout pouvoir dérive du Pape est moins vrai que tout pouvoir lui doit être soumis : p. 104 - 107
39. Tel un janus, un Pape peut avoir une face catholique et une face non catholique, et le libéralisme peut "excuser" la profession publique d'hérésies : p. 108 - 110
40. On peut "excuser" quelqu'un commettant publiquement de graves délits contre la Foi ou les Moeurs en le tenant pour "occupé" par une idéologie ou un vice contraire à la Foi et aux Moeurs : p. 111 - 113
41. Saint Pie X n'a pas excommunié tous les modernistes : 113 - 115
42. Un Pape légitime peut promulguer, au travers d'un Concile Oecuménique, comme conforme à la Révélation ce qui y est opposé : p. 115 - 120
43. Un Pape légitime peut errer dans son Magistère ordinaire même quand il déclare à l'Eglise universelle que telle vérité se rattache au dépôt révélé : p. 121 - 123
44. Un Pape légitime peut donner à l'Eglise universelle une Liturgie dangereuse pour la Foi ou nuisible pour les Moeurs : p. 123 - 131
45. Il peut arriver que l'on puisse et même doive refuser une prescription liturgique établie par un Pape légitime pour l'Eglise universelle : p. 132 - 134
46. Un Pape légitime peut errer dans les lois promulguées pour l'Eglise universelle : p. 134s
47. Un Pape légitime peut promulguer pour l'Eglise universelle un nouveau Code s'opposant en plusieurs points aux Saints Canons : p. 136 - 139
47. Un Pape légitime peut publier un Catéchisme universel contenant des hérésies : p. 139- 141
48. Puisqu'un Pape légitime peut errer dans ses ordonnances pour l'Eglise universelle (cf. 44.-48.), on peut lui résister en de telles lois et prescriptions : p. 141 - 145
49. Il peut même être absolument nécessaire de désobéir à de telles ordonnances pontificales universelles pour garder la Foi : p. 145 - 149
50. Se proclamer verbalement en communion avec le Pape et soumis à sa fonction suffit à éviter l'intention de schisme et le schisme effectif : p. 149 - 152
51. Ne plus pouvoir attaquer Rome, c'est avoir abandonné le combat de la Foi : p. 152-154
52. Un renouveau n'est actuellement possible qu'avec des Evêques libérés de l'autorité du Pape et assujettis au supérieur général de la FSSPX : p. 154 - 156
53. " La Tradition ", tout comme l'Eglise visible, c'est la FSSPX et ses alliés, et non "l'Eglise officielle " : p. 157 - 160
54. Ce n'est qu'en dehors de " l'Eglise officielle ", en désobéissant à un Pape légitime et en s'unissant à la FSSPX, que l'on est en sûreté dans la voie du salut : p. 160- 163
55. Principaux sophismes liés à ces erreurs ou principales oppositions à la logique philosophique (1. à 14.) : p. 164 Exhortation finale : p. 165s Table chronologique des matières : p. 167 - 169
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Abbé Zins
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Entre Charybde et Scylla

Petit Catalogue a écrit :
Principaux sophismes liés à ces erreurs ou principales oppositions à la logique philosophique :

Ces sophismes consistent ici à un passage indu d'un concept à un autre ou d'une réalité à une autre dans l'emploi d'un même mot ou d'une même expression. Ils ne seront ici qu'énoncés, en renvoyant aux précédents points d'opposition avec la doctrine de l'Eglise Catholique qui les impliquent.
1. Passage de suppléance de juridiction (à qui n'en a pas) à maintien d'une juridiction habituelle "à titre précaire" (26., 27., 4°).
2. Passage d'une juridiction exempte (du pouvoir des Evêques locaux) et directement dépendante du Saint-Siège (en soi possible, notamment pour des Ordres Religieux) à juridiction universelle indépendante (9.) ou seulement dépendante d'un Supérieur général (53.).
3. Prétention de pouvoir recourir à l'épikie en présence de l'autorité légitime, contre son commandement exprès ou son interdiction formelle , ou encore en des cas se rapportant à la loi divine ou à la constitution divine de l'Eglise (14.).
4. Passage de l'a priori favorable à accorder devant une apparence de faute à la présomption d'innocence en cas de délit public (17.).
5. Emplois ambigus de mots, comme Rome (52.), Eglise (19., 20.), Tradition (54.), etc.. en sous-entendant des sens différents ou des applications distinctes selon les circonstances.
6. Application du concept général de la Tradition de l'Eglise aux oeuvres particulières des "traditionalistes" (54.).
7. Concept d' "Eglise officielle" distincte de 1' "Eglise réelle", et passage d'une application à l'autre selon les besoins de leur cause (19., 20., 21., 23.).
8. Assimilation d'un synode illégitime ("brigandage d'Ephèse") à un Concile Général légitime ou tenu comme tel par eux (16., 18.).
9. Concept de la "possible" double appartenance publique à l'hérésie ou schisme et à l'Eglise Catholique (21., 22., 23., 24.).
10. L'Eglise serait montrée visible tantôt par de publics hérétiques, schismatiques, apostats, antichrists (23.), tantôt par la FSSPX et ses alliés (54.).
11. Amalgame entre les peines portées d'avance par le droit et celles à porter par le juge (27., 3°).
12. Passage du cas des simples excommuniés à celui de publics hérétiques (27., 2°).
13. Passage d'hérétique public à hérétique occulte (26., 27., 1°).
14. Passage du cas public d'hérésie, schisme, apostasie, à celui de mauvais chef ou de pécheur public (32.).
La simple lecture quelque peu attentive de ces deux listes a de quoi faire rougir de honte ceux dont elles résument les multiples oppositions avec la doctrine de l’Eglise Catholique.

Et, à la différence de celles de "Dominicus", il n’y a là ni affirmations gratuites, ni déformations de propos. Chaque point est démontré par une série de citations tirées des ouvrages des FSSPX et de leurs alliés, avec ensuite le plus souvent des assertions d’eux-mêmes également en sens opposé ; puis, la doctrine de l’Eglise Catholique est rappelée par des citations de textes, canons, documents officiels émanés des autorités incontestablement légitimes de l’Eglise.
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Abbé Zins
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Entre Charybde et Scylla


Pour le schisme, leurs attitudes et comportements sont de soi schismatiques à un double point de vue : 1̊ objectivement, puisqu’ils se prétendent en communion (una cum) avec de publics hérétiques modernistes et schismatiques iconoclastes ayant rejeté des rites vingt fois séculaires et adoptés des rites pires que ceux des protestants ; 2̊ subjectivement, puisque prétendant tenir ceux-ci malgré tout pour des autorités légitimes, ils ne cessent de leur désobéir et de vivre en marge d’eux (cf. notamment les points 1 à 13, 23 et 36 de la table des matières).

Dernier point qui permet de souligner d’autant plus aisément le faux-procès et les accusations gravement injustes de tendance vers le schisme qui serait soi-disant nôtre parce que nous nous coupons, comme l’exige le droit divin, des hérétiques modernistes : haereticum... devita (Tit. 3,5) ; nolite recipere... ne dixeritis ei ave (II Jn. 1,10) ; separamini (Nbr. 16,21) ; qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ?quel accord y a-t-il entre le Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? (II Cor. 6,14s). Etc..
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Petit "caté-Schisme" :


Finissons-en avec cette lamentable entame de "Dominicus" :
Dominicus a écrit :
Dans ce « Petit catéchisme » nous étudions l'un des deux récifs. Mais il ne faut pas oublier l'autre. Il ne faut, sous prétexte d'éviter les dangers du sédévacantisme, minimiser les dangers du modernisme véhiculé par l'Église conciliaire.
Un catéchisme est un résumé de la doctrine catholique, non de celle des "Dominicus", FSSPX et cie s’y opposant en maints points. Nous faire grief du devoir nécessaire et non facultatif de se séparer des hérésies et hérétiques "modernistes", et composer un compendium pour flétrir cette nécessaire séparation et tenter d’expliquer comment il faudrait au contraire rester malgré tout "unis avec" les hérétiques "modernistes", mérite donc plus justement comme titre adéquatement adapté : « Petit caté-schisme ». Lequel maintient malheureusement ces auteurs et tenants, jusqu’à leur correction effective, dans les deux récifs sus-mentionnés.

Et l’une des principales raisons de ce naufrage est mentionnée dès cette malencontreuse entame, avec l’expression trompeuse, semblable à un chant de sirènes qui attire vers les récifs : "l'Église conciliaire". Expression trompeuse qui entérine et maintient la confusion essentielle sur laquelle repose toute la dérive "tradie". Car il n’y a qu’une seule Eglise véritable, pas deux ou plus.

Il y a par contre une secte moderniste infiltrée depuis longtemps dans les structures ecclésiastiques, et déjà clairement dénoncée et condamnée comme telle par Saint Pie X.

http://www.phpbbserver.com/micael/viewt ... cael#15758
posting.php?mode=edit&f=8&p=3348&sid=da ... 2918d2c20f#

Et dans la mesure où ses adeptes ont extériorisé de plus en plus ouvertement leurs hérésies modernistes, ils sont tombés plus expressément sous l’excommunication prononcée d’avance à leur encontre par ce Saint Pontife, et ne sont dès lors aucunement ni l’Eglise, ni de l’Eglise, ni dans l’Eglise, même si installés et intrus en ses structures temporelles.
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Abbé Zins
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La "position d'Avrillé" est celle de Mgr Lefebvre :


Voyons à présent si la suite est de meilleure teneur que cette déplorable introduction.
Dominicus a écrit :
La position de Mgr Lefebvre : La position que nous allons défendre ici est celle que Mgr Lefebvre a défendu, et que, à Avrillé, nous avons toujours défendue.
Notons d’abord cette anomalie que l’accoutumance finit par faire considérer comme "normale".

"Dominicus" prétend ici, et malheureusement à juste titre, ne défendre qu’une position, celle que Mgr Lefebvre a défendu, et que, à Avrillé, nous avons toujours défendue.

Son but n’est donc pas essentiellement de s’en tenir à l’enseignement de l’Eglise et à l’exposer le plus fidèlement possible, à l’appliquer de son mieux aux circonstances concrètes, mais de défendre une position, une pratique, une praxis, celle de Mgr Lefebvre, que, à Avrillé, nous avons toujours défendue.

http://www.phpbbserver.com/phpbb/viewto ... cael#51250

Cela ne doit pas être si aisé que cela, compte tenu de ses multiples variations sur une quantité de sujets.

http://www.phpbbserver.com/micael/viewt ... cael#34927

http://www.phpbbserver.com/lelibreforum ... umcat#2252

http://www.phpbbserver.com/micael/viewt ... cael#53777

Mais ceci doit par contre exiger une grande souplesse et flexibilité, pour le suivre, lui et ses successeurs qui font les ordinations, dans chaque nouvelle pliure au bon moment. Par contre, quand trois épiscopes se démarquent d’un, fusse-t-il l’actuel supérieur général FSSPX, l’équilibrisme de ce qu’ils veulent tenir pour "le juste milieu" devient certes plus délicat.

Cette optique de praxis intéressée est, elle aussi, une des bases rendant compte de leurs multiples variations et contradictions.
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Abbé Zins
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La "position d'Avrillé" est celle de Mgr Lefebvre :


Poursuivons :
Dominicus a écrit :
En voici un bref résumé : 1) . Mgr Lefebvre s'est posé publiquement la question : Nous nous trouvons vraiment devant un dilemme excessivement grave, qui je crois n'a jamais été posé dans l'Église. "Que celui qui est assis sur le Siège de Pierre participe à des cultes de faux dieux, je ne pense pas que cela soit jamais arrivé dans toute l'histoire de l'Église. (Pâques 1986).

Si quelqu'un dit que le Pape est apostat, hérétique, schismatique, selon l'opinion probable des théologiens (si c'était vrai), le Pape ne serait plus Pape et par conséquent nous serions dans la situation « Sede Vacante ». C'est une opinion ; je ne dis pas qu'elle ne puisse pas avoir quelques arguments en sa faveur, quelques probabilités (18-3-1977). Il n'est pas impossible que cette hypothèse soit un jour confirmée par l'Église. Car elle a pour elle des arguments sérieux. Nombreux en effet sont les actes de Paul VI qui, accomplis par un Evêque ou un théologien, il y a vingt ans, eussent été condamnés comme suspects d'hérésie, favorisant l'hérésie (24-2-1977).
Ce bref résumé est déjà, en lui-même, une présentation habilement calculée, pour édulcorer en ce point la pensée de Mgr L. et la présenter en trompe-l’oeil, avec une significative chronologie inversée, passant de ce fait du plus assuré et plus ferme au plus hésitant et moins ferme, au lieu de l’inverse. Ceci, pour préparer le passage de cette affirmation : Mgr Lefebvre s'est posé publiquement la question à celle-ci : Toutefois, après réflexion , il a préféré la solution contraire.

Remettons donc ces déclarations de Mgr L dans leur ordre chronologique, passant de ce fait et logiquement du plus hésitant et moins ferme des débuts, où les intrus modernistes pratiquaient encore une certaine retenue et maintenaient davantage que par la suite le flou et l’ambiguïté et d’apparents semi-retours en arrière, au plus assuré et plus ferme. Et ajoutons-y quelques autres "savamment" omises.

Voyez plutôt quelle teneur bien différente cela va donner :
Mgr L a écrit :
« La question est donc en définitive : le pape Paul VI a-t-il été ou est-il encore le successeur de Pierre ?

Si la réponse est négative : Paul ,VI n'a jamais été Pape ou il ne l'est plus, notre attitude sera celle des périodes "sede vacante", cela simplifierait le problème. Certains théologiens l'affirment, s'appuyant sur les affirmations de théologiens du temps passé agréés par l'Eglise, et qui ont étudié le problème du pape hérétique, schismatique ou abandonnant pratiquement sa charge de pasteur suprême.

Il n'est pas impossible que cette hypothèse soit un jour confirmée par l'Eglise. Car elle a pour elle des arguments sérieux. Nombreux en effet sont les actes de Paul VI qui, accomplis par un évêque ou un théologien, il y a vingt ans, eussent été condamnés comme suspects d'hérésie, favorisant l'hérésie.

Devant le fait que c'est celui qui siège sur le trône de Pierre qui accomplit ces actes, le monde encore catholique, ce qu'il en reste, stupéfait, interdit, préfère se taire plutôt que condamner, préfère assister à la destruction de l'Eglise, plutôt que de s'y opposer, en attendant des jours meilleurs...

Entre les deux hypothèses du pape hérétique et donc n'étant plus pape, et du pape irresponsable incapable d'accomplir sa charge par la tyrannie exercée par son entourage, n'y a-t-il pas une réponse plus complexe, mais peut-être plus réelle : celle de Paul VI, libéral, à un degré très profond...» (Réponses à diverses questions d’actualité, 24 février 1977)
Hum.. Même dans ce plus hésitant et moins ferme des débuts, la teneur non édulcorée par "Dominicus" n’est déjà plus du tout la même.
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Abbé Zins
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Re: Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé

Message par Abbé Zins »

Revue [i]Sub Tuum Praesidium[/i], n° 112 - Novembre 2012 a écrit :
3. ACTUALITE DOCTRINALE


Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé



La "position d'Avrillé" est celle de Mgr Lefebvre :


Ajoutons-y d’abord une citation précédant d’à peine six mois celle de début 1977 :
Mgr L a écrit :
« Ce concile représente, tant aux yeux des autorités romaines qu’aux nôtres, une nouvelle Eglise, qu’ils appellent d’ailleurs l’Eglise conciliaire... Nous croyons pouvoir affirmer, en nous en tenant à la critique interne et externe de Vatican II, c’est-à-dire en analysant les textes et en étudiant les avenants et aboutissants de ce concile, que celui-ci, tournant le dos à la tradition et rompant avec l’Eglise du passé, est un concile schismatique... Tous ceux qui coopèrent à l’application de ce bouleversement, acceptent et adhèrent à cette nouvelle Eglise conciliaire comme la désigne S.E. Mgr Benelli..., entrent dans le schisme. » (Mgr Lefebvre, 4 août 1976)
Or tant P 6 que JP 2 et B 16 et cie coopèrent à l’application de ce bouleversement, acceptent et adhèrent à cette révolution, et, par conséquent, entrent dans le schisme.

La même conclusion évidente découle de cette autre déclaration, faite 4 jours plus tôt :
Mgr L a écrit :
« L'Eglise qui affirme de pareilles erreurs est à la fois schismatique et hérétique. Cette Eglise conciliaire n'est donc pas catholique. Dans la mesure où le pape, les évêques, prêtres ou fidèles adhèrent à cette nouvelle Eglise, ils se séparent de l'Eglise catholique.» (Sermon du 29/7/1976)
Et ce serait nous qui nous "tendrions vers le schisme" en refusant ce bouleversement et en nous coupant, comme il se doit impérativement, de ceux qui se séparent de l'Eglise catholique, entrent dans le schisme ?

Et ceux qui se séparent de l'Eglise catholique, entrent dans le schisme seraient quand même toujours dans l’Eglise ? Et en seraient des autorités légitimes ?

En plus du simple bon sens, le Pape Léon XIII a exprimé des plus clairement ce qu’il en est :

« Car il serait absurde de prétendre qu'un homme exclu de l'Eglise ait quelque autorité dans l'Eglise.» (Léon XIII, Encyclique Satis Cognitum, 29/6/1896)

Poser de telles prémisses sans tirer cette évidente conclusion, ou en refusant de la tirer, ne revient-il pas à rien d’autre que d’affirmer d’abord : 2 + 2, et refuser ensuite d’ajouter : = 4 ? ou, pire, à blâmer et à quasi rejeter comme d’insolents audacieux ceux qui tirent l’évidente conclusion qui s’impose : = 4 , = se séparent de l'Eglise catholique, entrent dans le schisme ?

Ce qui ne mérite rien d’autre que la sentence de bon sens énoncée par le Pape Léon XIII : absurde. Ou, comme le disent les Espagnols en pareils cas : Cobardes ! Couards ! Lâches ! Ou vendus ?
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Abbé Zins
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Re: Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé

Message par Abbé Zins »

Revue [i]Sub Tuum Praesidium[/i], n° 112 - Novembre 2012 a écrit :
3. ACTUALITE DOCTRINALE


Réfutation du Petit "Caté-Schisme" d'Avrillé



La "position d'Avrillé" est celle de Mgr Lefebvre :


Revenons à présent sur la citation édulcorée par "Dominicus" du sermon de Pâques 1986 :
Mgr L :
Mgr L a écrit :
« Voilà la situation devant laquelle nous nous trouvons. Je ne l'invente pas. Ce n'est pas moi qui la veux, bien au contraire. Je voudrais mourir, je voudrais donner ma vie pour qu'elle n'existe pas.

Un dilemme excessivement grave : Nous nous trouvons vraiment devant un dilemme excessivement grave, qui je crois n'a jamais été posé dans l'Eglise.

Que celui qui est assis sur le Siège de Pierre participe à des cultes de faux dieux, je ne pense pas que cela soit jamais arrivé dans toute l'histoire de l'Eglise.

Quelle conclusion devrons-nous peut-être tirer dans quelques mois devant actes répétés de communication à de faux cultes ? Je ne sais pas. Je me le demande. Mais il est possible que nous soyons dansl'obligation de croire que ce pape n'est pas pape.

Je ne veux pas encore le dire d'une manière solennelle et formelle, mais il semble bien à première vue qu'il soit impossible qu'un pape soit hérétique publiquement et formellement. Notre-Seigneur lui a promis d'être avec lui, de le garder dans la Foi et sans qu'il puisse errer dans la Foi, mais peut-il en même temps être hérétique publiquement et quasiment apostasier ?[/size]

Voilà un problème qui ne me concerne pas seulement moi, mais qui vous concerne tous.»

(Mgr L., Sermon du 30/ 4/1986, F 51. 9-12)




(Pour le contexte sermon Pâques 1986, voyez ici.)
http://www.phpbbserver.com/micael/viewt ... icael#3280

Voici là encore une toute autre teneur, une fois les omissions calculées remises à leur place. Ici, la doctrine catholique est rappelée en toute sa vigueur et sûreté, après une citation d’un canon du code et de son commentaire par le chanoine Naz.

Par contre, on sent aussi que Mgr L. redoute de ne point être suivi par le gros de ses troupes ou de ses donateurs en cette reconnaissance de l'évidence, et qu'il marche donc comme sur des oeufs pour l'énoncer pas trop catégoriquement et définitivement, en se ménageant des issues de recul "stratégique".

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