Signe de la Bête : très préoccupante avancée au Mexique
Publié : mer. 06 août 2025 14:21
Après le “pass-sanitaire”, le “pass-poubelles”, voici le “pass-pour-tout”.
05/08/2025
Le Mexique rend obligatoire l’identification numérique biométrique de Bill Gates avec les données de l’iris et des empreintes digitales pour l’ensemble de la population.
Chaque Mexicain est désormais tenu de fournir son visage, ses empreintes digitales et ses données iris à une plateforme d’identité numérique centralisée, qu’il y consente ou non.
Le nouveau CURP comprendra une photo du visage, les empreintes digitales et les données relatives à l’iris intégrées dans un code QR, et sera nécessaire pour accéder à tous les services publics, à l’éducation, aux services bancaires et à l’emploi.
La loi impose l’intégration des systèmes publics et privés d’ici 2026, et le déploiement commencera par une collecte massive de données biométriques, y compris celles des enfants, dès cette année.
Le Mexique a officiellement rendu obligatoire l’identification numérique biométrique pour tous ses citoyens, donnant ainsi vie à un système longtemps promu par Bill Gates et le Forum économique mondial (FEM).
Ce qui n’était autrefois qu’une proposition marginale des élites mondiales est désormais une loi fédérale : chaque Mexicain est désormais tenu de fournir son visage, ses empreintes digitales et ses données iris à une plateforme d’identité numérique centralisée, qu’il y consente ou non.
Ce changement, promulgué par décret la semaine dernière, transforme le CURP (Clave Única de Registro de Población), auparavant facultatif, en un document biométrique obligatoire lié à une plateforme d’identité numérique centralisée.
Le nouveau CURP comprendra une photo du visage, les empreintes digitales et les données relatives à l’iris intégrées dans un code QR, et sera nécessaire pour accéder à tous les services publics, à l’éducation, aux services bancaires et à l’emploi.
La loi impose l’intégration des systèmes publics et privés d’ici 2026, et le déploiement commencera par une collecte massive de données biométriques, y compris celles des enfants, dès cette année.
Cette refonte reflète le projet du WEF pour une infrastructure mondiale d’identification numérique.
Depuis des années, le Forum promeut les systèmes d’identité numérique comme des outils essentiels pour ceux qui souhaitent continuer à participer à la société, arguant qu’ils sont nécessaires pour accéder aux services financiers, aux soins de santé, aux voyages et aux droits civils.
Dans les documents et les panels du WEF, l’identité numérique est souvent présentée comme une solution à l’inclusion sociale, mais les défenseurs de la vie privée avertissent que ces systèmes ouvrent la voie à une surveillance sans précédent de la population et à un contrôle centralisé.
La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum a exprimé son soutien à la transformation numérique lors de précédents forums internationaux, et plusieurs responsables liés aux secteurs de la technologie et de la gouvernance au Mexique ont des liens avec les initiatives du WEF.
L’Agence de transformation numérique, qui supervise actuellement la mise en œuvre de la refonte du CURP, a adopté un langage et des priorités similaires à ceux des programmes de gouvernance numérique du WEF.
Bill Gates, l’un des principaux promoteurs de la législation mexicaine, est un important bailleur de fonds et promoteur des systèmes d’identité biométrique dans les pays en développement par l’intermédiaire de la Fondation Bill & Melinda Gates et de Gavi, l’Alliance du vaccin, deux partenaires de longue date du WEF. Sa fondation soutient également la Modular Open Source Identity Platform (MOSIP), un cadre open source pour l’identification biométrique qui est en cours d’adoption dans certaines régions d’Afrique et d’Asie.
Les organisations de défense de la vie privée au Mexique ont tiré la sonnette d’alarme.
La nouvelle loi n’oblige pas les autorités à informer les citoyens lorsque leurs données biométriques sont consultées, et ne prévoit pas non plus de sanctions claires en cas d’utilisation abusive ou détournée.
Les groupes de défense des droits civiques avertissent que le système pourrait être exploité par les agences de renseignement, des fonctionnaires corrompus, voire des gouvernements étrangers, car la loi autorise la conclusion d’accords de partage de données, y compris avec les services d’immigration et les forces de l’ordre américains.
Au cours des prochains mois, le gouvernement créera une plateforme d’identité unifiée afin de regrouper les profils biométriques des citoyens dans différentes bases de données, notamment le registre national des personnes disparues et non localisées et la banque nationale de données médico-légales.
Les responsables affirment que ce système améliorera la sécurité publique et aidera à résoudre les cas de disparitions, mais les détracteurs soutiennent que cette infrastructure est mise en place dans le but de créer un État surveillant qui pourrait porter atteinte aux libertés civiles sous le prétexte de la modernisation.
Cela marque un changement radical dans la trajectoire numérique du Mexique. Si les objectifs déclarés sont l’efficacité administrative et la sécurité nationale, la préoccupation plus profonde est que le pays est en train de devenir le dernier en date à succomber aux mécanismes mondiaux de contrôle numérique soutenus par des acteurs transnationaux d’élite.