Re: Mise en garde contre de dangereuses exagérations &déviat
Publié : lun. 02 oct. 2017 19:54
Suite de la lettre du Mercredi - Vendredi de Pâques (18-20/4/2001)
Présentations déformées d'actes et d'enseignements de Papes légitimes en vue de les réprouver :
Si, à court terme, la conséquence la plus grave de ces élucubrations a été la "réitération" de soi sacrilège d'un mariage valide et les mauvais effets qu'elle a eus sur la branche aînée, à plus long terme la pente la plus dangereuse et nocive de cette optique de vue qui se dévoie de plus en plus est celle d'une recherche systématique de prendre en défaut les Papes légitimes eux-mêmes !
C'est aussi une conséquence de l'esprit dit traditionaliste dans lequel G. L. s'est longtemps complu, et dont il est encore beaucoup plus proche qu'il ne le croit. Ainsi, en page 6 de son analyse du n° 54, lui a échappé cette envolée très significative : « les plus exigeants des traditionalistes.. nous..» ! Il se range donc toujours en cette optique et dans cet esprit.
Or, une des caractéristiques de cette mentalité est une critique acerbe et quasi constante de ceux qu'ils tiennent pour de légitimes pontifes ou autorités.
La raison de cette tendance est très simple. Comme d'une part les traditionalistes tiennent les faux pontifes comme des vrais, et le conciliabule pour un authentique concile, et que d'autre part ceux-ci ne sont pas légitimes mais remplis de pensées et d'actions contraires à la doctrine de l'Eglise, ils ont pris l'habitude de dénigrer quasi systématiquement l'autorité, soit seulement apparente, soit authentique, en traitant de haut même les vrais conciles, comme celui de Florence ou de Vatican I, et les vrais Pontifes, comme Innocent III, Paul IV, les Saints Docteurs ou autres arguments d'autorité (cf. le triste exemple de Michel Martin, cité in STP n° 9 et 10).
Or G. L. participe à cette fâcheuse tendance, qui a été celle des protestants, des jansénistes et de tous les ennemis de l'Eglise, chez lesquels il peut aller puiser, avec des optiques historiques volontairement déformées, tout un arsenal d'accusations ou de reproches, de faits en partie ou grandement déformés, selon sa propre pente actuelle, ou purement et simplement calomniateurs, qu'il est trop vite empressé de prendre pour argent comptant.
Toutefois, n'anticipons pas sur les tristes études futures qu'il prépare en ce sens, et qui ne sont encore qu'à l'état d'infâmes recherches, que plaise au Ciel il ait la sagesse d'interrompre avant d'avoir tout à fait perdu la Foi en la Sainte Eglise, et tenons-nous en à ce qu'il a déjà "sorti" en une si funeste et pernicieuse matière.
Cela a commencé par une critique de Pie VII au sujet du Concordat. C'est "évidemment", non pas les conjurés des sociétés secrètes de l'internationale talmudo-protestante, ni la Révolution qu'ils ont réussi à opérer grâce aux faiblesses et bêtises de Louis XVI, qui sont responsables de la déchristianisation sociale généralisée dont nous souffrons, mais uniquement Pie VII et son "abominable" Concordat qui y a mis pourtant fin pendant des années et que les "républicains" ont été obligés de rejeter pour casser à nouveau le pacte ou l'alliance officielle du pays à l'Eglise et à Dieu. Oui, ce serait l'acceptation par Pie VII de prendre en compte ce renversement de la Monarchie, et de s'appliquer à mettre fin sans celle-ci au schisme que la faiblesse et l'esprit régaliste de plus d'un de ses derniers représentants avaient contribué à préparer.
Ce Concordat aurait été une "faute" d'autant plus "capitale" qu'il était propre à rendre d'autant plus difficile le retour des Bourbon, qui aurait été le seul salut envisageable du pays et la solution immédiate à tous nos maux.
Or, un des effets étonnants de cet "abominable" Concordat a été, après l'excommunication passée sous silence de Napoléon infidèle à ses engagements, le retour précisément de la Monarchie et des Bourbon. Pourtant, qu'ont fait alors ceux-ci ? Une tentative d'obtenir un Concordat pire que le précédent, en lequel la mention de la Religion Catholique comme celle de l'Etat n'était même plus mentionnée, comme Pie VII s'en est justement plaint officiellement au Cardinal de Larochefoucaud.
Et qu'ont fait d'autres les Bourbon de retour au pouvoir ? Ils l'ont perdu de nouveau ! Car, ainsi que le Cardinal Pie le dira magistralement par la suite à Napoléon III, s'il n'est plus temps pour le Christ-Roi de régner, il n'est plus temps pour les gouvernements de durer.