Mise en garde contre de dangereuses exagérations &déviations

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Abbé Zins
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Re: Mise en garde contre de dangereuses exagérations &déviat

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Suite de la lettre du Mercredi - Vendredi de Pâques (18-20/4/2001)


Présentations déformées d'actes et d'enseignements de Papes légitimes en vue de les réprouver :


Si, à court terme, la conséquence la plus grave de ces élucubrations a été la "réitération" de soi sacrilège d'un mariage valide et les mauvais effets qu'elle a eus sur la branche aînée, à plus long terme la pente la plus dangereuse et nocive de cette optique de vue qui se dévoie de plus en plus est celle d'une recherche systématique de prendre en défaut les Papes légitimes eux-mêmes !

C'est aussi une conséquence de l'esprit dit traditionaliste dans lequel G. L. s'est longtemps complu, et dont il est encore beaucoup plus proche qu'il ne le croit. Ainsi, en page 6 de son analyse du n° 54, lui a échappé cette envolée très significative : « les plus exigeants des traditionalistes.. nous..» ! Il se range donc toujours en cette optique et dans cet esprit.

Or, une des caractéristiques de cette mentalité est une critique acerbe et quasi constante de ceux qu'ils tiennent pour de légitimes pontifes ou autorités.

La raison de cette tendance est très simple. Comme d'une part les traditionalistes tiennent les faux pontifes comme des vrais, et le conciliabule pour un authentique concile, et que d'autre part ceux-ci ne sont pas légitimes mais remplis de pensées et d'actions contraires à la doctrine de l'Eglise, ils ont pris l'habitude de dénigrer quasi systématiquement l'autorité, soit seulement apparente, soit authentique, en traitant de haut même les vrais conciles, comme celui de Florence ou de Vatican I, et les vrais Pontifes, comme Innocent III, Paul IV, les Saints Docteurs ou autres arguments d'autorité (cf. le triste exemple de Michel Martin, cité in STP n° 9 et 10).

Or G. L. participe à cette fâcheuse tendance, qui a été celle des protestants, des jansénistes et de tous les ennemis de l'Eglise, chez lesquels il peut aller puiser, avec des optiques historiques volontairement déformées, tout un arsenal d'accusations ou de reproches, de faits en partie ou grandement déformés, selon sa propre pente actuelle, ou purement et simplement calomniateurs, qu'il est trop vite empressé de prendre pour argent comptant.

Toutefois, n'anticipons pas sur les tristes études futures qu'il prépare en ce sens, et qui ne sont encore qu'à l'état d'infâmes recherches, que plaise au Ciel il ait la sagesse d'interrompre avant d'avoir tout à fait perdu la Foi en la Sainte Eglise, et tenons-nous en à ce qu'il a déjà "sorti" en une si funeste et pernicieuse matière.

Cela a commencé par une critique de Pie VII au sujet du Concordat. C'est "évidemment", non pas les conjurés des sociétés secrètes de l'internationale talmudo-protestante, ni la Révolution qu'ils ont réussi à opérer grâce aux faiblesses et bêtises de Louis XVI, qui sont responsables de la déchristianisation sociale généralisée dont nous souffrons, mais uniquement Pie VII et son "abominable" Concordat qui y a mis pourtant fin pendant des années et que les "républicains" ont été obligés de rejeter pour casser à nouveau le pacte ou l'alliance officielle du pays à l'Eglise et à Dieu. Oui, ce serait l'acceptation par Pie VII de prendre en compte ce renversement de la Monarchie, et de s'appliquer à mettre fin sans celle-ci au schisme que la faiblesse et l'esprit régaliste de plus d'un de ses derniers représentants avaient contribué à préparer.

Ce Concordat aurait été une "faute" d'autant plus "capitale" qu'il était propre à rendre d'autant plus difficile le retour des Bourbon, qui aurait été le seul salut envisageable du pays et la solution immédiate à tous nos maux.

Or, un des effets étonnants de cet "abominable" Concordat a été, après l'excommunication passée sous silence de Napoléon infidèle à ses engagements, le retour précisément de la Monarchie et des Bourbon. Pourtant, qu'ont fait alors ceux-ci ? Une tentative d'obtenir un Concordat pire que le précédent, en lequel la mention de la Religion Catholique comme celle de l'Etat n'était même plus mentionnée, comme Pie VII s'en est justement plaint officiellement au Cardinal de Larochefoucaud.

Et qu'ont fait d'autres les Bourbon de retour au pouvoir ? Ils l'ont perdu de nouveau ! Car, ainsi que le Cardinal Pie le dira magistralement par la suite à Napoléon III, s'il n'est plus temps pour le Christ-Roi de régner, il n'est plus temps pour les gouvernements de durer.
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Présentations déformées d'actes et d'enseignements de Papes légitimes en vue de les réprouver : (Suite)


Après Pie VII, cela a été "le tour" de Pie XII. Ayant mal lu la Catéchèse du mariage du R.P. Barbara où tous ces textes sont cités, et plus mal compris encore les explications tant de Pie XI que de Pie XII, GL a composé une "étude" opposant la doctrine de l'Eglise (représentée par l'Encyclique de Pie XI Casti conubii) à celle qu'il a présentée comme personnelle à Pie XII (représentée par son discours aux sages femmes).

Et non seulement, par son incompréhension, son optique faussée et sa manière déformée de présenter les choses, il a opposé un Pape à un autre, mais encore il a prétendu avoir trouvé chez Pie XII une hérésie explicite, et a eu l'audace ou la bêtise, ou les deux à la fois, d'ajouter : « Son hérésie est d'autant plus formelle que c'est lui-même qui rappelle Casti conubii », « il ne s'est fait aucun scrupule de renverser de fond en comble ce qu'il venait de louer et de prescrire quelques lignes auparavant. Son forfait n'en est que plus odieux et inacceptable. C'est en pleine connaissance de cause..» !

Or, ce que GL montre ici, une fois de plus, c'est que, sorti des grandes lignes, son esprit semble incapable de percevoir les distinctions, les nuances, les exceptions qui peuvent confirmer les règles les plus fermes. Aussi, en cette opposition factice d'un Pontife à un autre, n'a-t-il pas su ou voulu lire dans l'exposé de Pie XI une allusion à la même exception développée par Pie XII : « Quant aux observations que l'on apporte touchant l'indication sociale et eugénique, on peut et on doit en tenir compte, avec des moyens licites et honnêtes et dans les limites requises.» (Casti conubii).

La seule différence vient que le Pape s'en tient ici à une simple allusion, tandis que son Successeur la développe et précise.

Certes, en s'en tenant au plan seulement intellectuel, on peut dire à la décharge de GL que, quand il s'agit non plus de rappeler une loi générale, claire par elle-même, mais de préciser les limites requises, la frontière de ce qui est encore licite avec ce qui commence à être illicite, quand, en outre, une chose est habituellement déjà illicite mais qu'il existe des cas exceptionnels où elle peut encore être licite, l'explication est plus difficile à saisir, et plus délicate encore à faire.

Toutefois, si, de ce plan intellectuel, on passe au plan moral, en l'occurrence à la confiance en l'infaillibilité pontificale en matière de Foi et de Moeurs, alors ce qu'une optique dévoyée cherchant à prendre en défaut s'empressera de prendre pour une contradiction, de fait seulement apparente, une piété filiale aidera à en percevoir la justesse.

Puis, comme si cela ne suffisait encore pas, sa "critique indéfectible" s'en prend même à Saint Pie X, ou plutôt (!?) à Pie X, à l'encontre duquel il résume ainsi son triste factum : « Pie X et tout le reste [sic !] : Que Pie X ait eu l'intention de tout « restaurer dans l'Eglise » [nouvelle déformation, pour la parole de Saint Paul devenue la devise du Saint Pontife : « Tout restaurer dans le Christ » ] est une chose qu'il est difficile de mettre en doute, qu'il y soit parvenu en est une autre. Si on ne peut pas toujours exiger la réussite, la bonne volonté pour réussir est-elle suffisante si on n'a pas pris les bons moyens pour réussir ? » !!?

Seigneur, où s'arrêtera-t-il donc, s'il ne respecte même pas un si grand Saint Pontife !?

Il y a pourtant beaucoup plus grave ! Pauvre lecteur, et beaucoup plus pauvre GL ! Il y a là sous-entendue une horreur à faire frémir, qu'il n'a pour cela jamais osé rendre explicite jusque là, mais qu'il manifeste déjà ainsi implicitement.

Saint Pontife !? Vous avez dit Saint Pontife !? Vous, assurément ! Mais pas GL ! Lui a écrit : Pie X et tout le reste, et a répété Pie X ! Où voyez-vous Saint, vous ? Encore moins, Saint Pie X !?

Vous pensez cela fortuit, vous ? Au contraire, il y a dans tout cela une effrayante et exécrable "logique" ! N'avez-vous pas considéré un peu plus haut GL prétendre avoir "démontré" une "hérésie formelle" et publique chez Pie XII ?

Si, dès lors, il énonçait publiquement une hérésie formelle, n'était-ce point parce qu'il n'était pas ou plus Pape ? S'il n'était pas Pape, tout ce qu'il aurait prétendu faire comme tel serait nul ? Or n'est-ce point lui qui a canonisé Saint Pie X !?

Si vous voulez avoir confirmation d'une optique si dévoyée, veuillez parcourir l'impie ouvrage que la journaliste américaine Martinez a composé contre Pie XII, et dont GL fait sienne pour une grande part l'analyse.

Plaise au Ciel qu'il n'ait biffé le titre de Saint en cette occurrence que pour diminuer le caractère odieux et impie de sa "critique" ! Néanmoins, qu'il est déjà gravissime que l'on puisse soupçonner à bon droit une telle énormité !

Plaise au Ciel qu'il ait lui-même une profonde horreur et, cette fois, un sincère repentir d'être, ou au moins d'avoir paru pouvoir être allé si loin dans l'impiété !

Repentir sincère, cette fois ! Car ses antérieures déclarations de repentir sonnent singulièrement le faux ! Ces affirmations de se reconnaître coupable tout en se proclamant par ailleurs dans l'ignorance crasse et donc pas coupable, ressemblent fortement à de la fausse humilité. Une manifestation externe d'humilité et de culpabilité qui semblent plutôt issue d'un orgueil qui ne veut point reconnaître son erreur présente, quand on lui montre que "la logique de son système" ferait de lui soit un "schismatique formel", un "sacrilège" comtempteur d'un sacrement autrefois, et un "concubin" de longue date, soit en vérité un affabulateur, un théoricien malheureux qui préfère s'accuser d'une faute non commise dans le passé plutôt que de reconnaître une erreur d'analyse dans le présent.

Qu'il est douloureux de rédiger de telles lignes, de mettre le fer sur la plaie dans l'espérance de la voir cautériser, mais aussi avec l'appréhension de voir le blessé s'imaginer qu'on lui en veut ou que c'est nous-même qui le blessons, quand sa plus grave blessure est peut-être de ne point se voir déjà profondément blessé par personne d'autre que par lui-même.

En outre, au-delà du blessé lui-même, il importe de considérer son entourage, et plus encore l'honneur des Pontifes légitimes qu'il contribue à ternir aux yeux de certains.
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Causes intellectuelles et morales d'une telle propension à des déformations aussi graves :


Il y a deux manières de s'appliquer à soigner. Chercher à réduire et stopper à court terme les effets néfastes d'un virus ou d'une origine néfaste, comme par exemple une mauvaise alimentation, et s'évertuer à trouver la ou les causes du mal, pour y remédier à plus long terme, et pour obtenir un retour durable à la santé. Tel est l'objet de ces ultimes réflexions.

On peut considérer deux sortes de causes de cette propension pernicieuse et néfaste de GL à de telles déformations graves, d'abord internes à lui-même, ensuite externes, en raison du contexte présent.

Les premières se situent en son intelligence et sa volonté. Quant aux causes intellectuelles, il faut bien commencer par dire qu'il semble avoir une réelle difficulté à saisir les distinctions, parfois pourtant élémentaires. Ainsi a-t-il longtemps confondu valide et licite, affirmant l'énormité qu'il ne pouvait rien y avoir de valide dans les sectes schismatiques et hérétiques. Il m'a fallu le lui répéter des dizaines de fois, lui étant porté à ne point l'admettre, parce que cela lui semblait une possible échappatoire. Après des explications réitérées, il a cependant fini par le reconnaître comme une vérité avérée et non une invention de mon crû, et en a tenu compte sur bien des points, de sorte qu'il me semblait l'avoir définitivement admis.

Or, dans ses toutes récentes réponses à mes questions, connues à ce jour que par une copie que m'a expédiée quelqu'un qui les a reçues sans doute à ma place, il réitère publiquement sa confusion en ce point si élémentaire : « validement et donc légitimement » !

De même que dans un de ses derniers factum, il confond indéfectibilité et infaillibilité.

Cette part d'incapacité semble issue d'une manière de tout envisager à tendance manichéenne : tout-blanc, tout-noir, tout-bon, tout-mauvais. D'où son horreur comme instinctive de toutes distinctions, nuances, exceptions aux règles générales, en lesquelles il est porté à ne voir ou à ne soupçonner que des échappatoires, des demi-mesures, des complicités, faiblesses ou compromissions.

Par là nous en sommes déjà à ce qui touche à sa volonté, qu'il paraît vouloir "carrée", désirant que tout soit simple et clair, facile à déterminer ou choisir par d'uniques oui ou non, suspectant tout le reste de tromperie ou de trahison. A cela, semble s'ajouter une certaine satisfaction à prendre autrui en défaut, plus particulièrement les clercs, plus spécialement encore les plus élevés d'entre eux, avec une confiance quasi absolue en ses intuitions ou "inspirations".

Il y paraît aussi une affection désordonnée pour les extrêmes, pour la singularité et tout ce qui sort de l'ordinaire et du sens commun. Aussi, semble-t-il être porté à affectionner particulièrement tout ce qui pourrait remettre en cause une idée reçue, et goûter avec délice tout ce qui est original et singulier, avec une certaine satisfaction d'étonner, voire de choquer.

Reste le contexte de la crise actuelle, propre à accentuer toutes ces tendances, du fait de la défection du très grand nombre, l'habitude de critiquer les antipapes et les clercs dévoyés desquels il passe aux Papes légitimes, favorisée par l'attitude traditionaliste, et la favorisant grandement sur ce plan. Les lefebvristes seront portés à goûter d'autant mieux ses critiques indues des Papes légitimes, que cela les confortera à penser que les P 6 et JP 2 ne sont que "pires" que les "autres", et par là pas moins "légitimes" qu'eux. De même, sa tendance régaliste à considérer les Rois "intouchables", a été grandement favorisée et réconfortée par les thèses tordues de M. Bonnet de Viller en la matière.

En raison de tout cela, par ses "études" ou "ouvrages" il fait plus de tort que de bien à la juste cause qu'il se veut défendre.

Reprenant de bons arguments d'autrui, il les dévalorise soit en les déformant, soit en y ajoutant nombre d'imprécisions, de mauvaises argumentations ou des "conclusions" à l'emporte-pièce, comme son dernier factum : Où est l'Eglise ? en donne encore un triste exemple. Les bons côtés font d'abord bonne impression, les déformations non perçues telles en un premier temps impressionnent certains de ses lecteurs, ses imprécisions font sourire d'autres, mais à plus long terme ce sont les effets négatifs qui prendront le dessus, et qui feront rejeter la part de bonne et juste argumentation avec l'ensemble qui sera reconnu de plus en plus comme imprécis, outrancier, déformé, pour ne pas dire mensonger et trompeur.

Plaise au Ciel qu'il arrive à le comprendre, bien que cela ne soit guère vraisemblable, au moins en un premier temps. Prions Notre Dame de La Salette de lui obtenir cette grâce, et à nous tous celle que triomphent la Vérité en nos intelligences et la Charité en nos coeurs.

Mercredi - Vendredi de Pâques (18-20/4/2001)
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Complément de réponse à GL

(Jeudi Oct. Pent. 7/6/2001)


C'est une nouvelle fois seulement par personne interposée que m'a été transmis hier, avec quelque retard, un nouveau papier de GL, cette fois ni daté, ni signé. Comme il n'apporte substantiellement rien de nouveau à son argumentation faussée, il ne serait guère utile en soi d'y répondre encore.

Pourtant, du fait qu'il paraît montrer de la bonne volonté au moins sur un point qu'il semble vraiment ne pas avoir compris, déclarant qu'on « a tout a fait raison de le supposer » et demandant « qu'il m'explique ce que je n'ai pas compris », même si cela semble être aussi avec l'arrière-pensée qu'il n'est point possible de montrer qu'il n'y a pas de contradiction entre Pie XI et Pie XII, et que si nous ne l'avons pas perçue c'est seulement parce que nous n'aurions « jamais voulu étudier cette question sérieusement », il devient utile pour lui-même et pour ceux sur lesquels il peut avoir quelque influence, de répondre à cette invitation d'explication.

Cette explication, par lui demandée, a déjà été donnée par Pie XII dans le discours "incriminé" par GL, mais non compris par lui. Mettons donc les points sur les i, afin qu'il comprenne enfin.

Ce n'est tout simplement pas la même chose de s'appliquer délibérément à enlever à un acte sa force et son efficacité naturelles, et de poser cet acte quand cette force et cette efficacité font défaut par elles-mêmes, ici à certaines périodes.

La première action implique et exige une intervention contre la nature, le second usage est indifférent en soi.

Toutefois, comme il y a une différence morale, surtout au niveau de l'intention, entre en user même quand l'acte est de soi impuissant, en le sachant ou non, et seulement quand cet acte est de soi impuissant, il y a là une autre distinction à faire.

Rappelons d'abord que la doctrine catholique, exposée tant par Pie XI que Pie XII, interdit toujours la première action comme contre-nature et par là intrinsèquement perverse.

Tandis que Pie XII explique que le 2e usage, auquel Pie XI n'a fait qu'une brève allusion, est indifférent en soi ; que par contre s'il devient systématique et exclusif il est illicite en soi en tant que pervertissant l'intention habituelle requise de procréer, sauf en certains cas, par exemple celui de l'impuissance perpétuelle connue de l'époux ou de la stérilité naturelle de l'épouse et d'autres qu'il précise, où cela n'est plus de fait illicite, pourvu que ce soit en soi ou « avec des moyens licites et honnêtes et dans les limites requises », comme le dit Pie XI, et en gardant, même en de tels cas, l'intention minimale requise de ne point aller contre l'effet inhabituel s'il a lieu.

Tandis que GL a appliqué la condamnation de la première action positive contre nature au 2e acte, de soi indifférent, quand il est permis de le poser en pouvant prévoir qu'il sera naturellement et normalement impuissant.
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Cette réponse me donne l'occasion de faire quelques brèves remarques sur le contenu de son dernier papier. Il me faut d'abord reconnaître n'avoir effectivement pas saisi que c'est moi, et non lui, qu'il rangeait parmi les plus exigeants !?

Ensuite, revenant sur le passage de L.G., GL écrit justement : « on se moque bien de ce que les musulmans prétendent adorer » et croire. Et, en cette optique de simple description, les "Pères" non avertis ont malheureusement eu la même réaction, et n'ont dès lors attaché aucune importance et attention à l'ambiguïté calculée par les compositeurs du texte. Ceux-ci, eux, par des termes choisis en ce but, savaient qu'ils en tireraient par la suite un glissement d'une simple description de la mentalité subjective des musulmans à une affirmation objective d'un point commun avec eux.

L'autre passage, de Nostra Aetate, comporte la même optique tant dévoyée qu'ambiguë de simple description, la même possibilité de traduire le ou un Dieu unique, avec d'une part des ajouts d'attributs propres en soi au seul vrai Dieu, mais aussi d'une déclaration qu'ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ce qui comporte un rappel implicite de leur négation de la Sainte Trinité.

D'où à la fois la possibilité d'une interprétation non expressément contraire à la doctrine catholique et d'une extension à un sens très hétérodoxe ou hérétique. Après coup, Mgr Lefebvre a comparé cela à des bombes à retardement. Une fois qu'on les a fait sauter un peu partout, que l'on a fait éclater le sens hétérodoxe ou carrément hérétique qui s'y trouvait caché, on peut aisément chercher et trouver où ces mines étaient placées.

Il était beaucoup plus difficile de les percevoir sur le moment et de tenter de les désamorcer, comme Mgr L. s'y est surtout appliqué sur d'autres points qui ont retenu fortement son attention, comme des passages de Gaudium et Spes dont il a écrit lors du conciliabule :

« D'innombrables propositions contiennent des ambiguïtés parce que, en réalité, la doctrine de leurs rédacteurs n'est pas la doctrine catholique traditionnelle, mais une doctrine nouvelle... Cette constitution pastorale n'est ni pastorale, ni émanée de l'Eglise catholique.... Le vêtement est celui des brebis ; la voix n'est pas celle du Berger, mais peut-être celle du loup.» (J'accuse le Concile, p. 91s, 93). Mais c'était déjà avec quelque recul, vers la fin, le 9/9/1965.
[ On peut encore ajouter, au sujet de cette lucide intervention de Mgr L, que si cette constitution pastorale n'est ni pastorale, ni émanée de l'Eglise catholique.... le vêtement est celui des brebis ; la voix n'est pas celle du Berger, mais peut-être celle du loup, c'est que 1° elle ne venait pas de l'inspiration du Saint-Esprit mais de celle du démon ; 2° si elle était adoptée telle quelle (puisqu'alors encore seulement en débat), elle n'émanerait pas de l'Eglise catholique mais de loups revêtus de peau de brebis, des modernistes infiltrés dans les structures ecclésiastiques et jusqu'au Vatican où se déroulait les débats ; 3° si elle était entérinée au plus haut degré apparent, la voix n'étant pas celle du Berger, ne pouvait donc pas être celle d'un Pontife légitime. Là encore, l'hésitation du passage au 3e point du propre des Catholiques face à l'hérésie et aux hérétiques a été déterminante en sens négatif, et, à moins de finir par y aboutir explicitement, ne pouvait, et ne peut toujours, que déboucher sur de gravement incohérentes contradictions et variations, et des oppositions fondamentales avec la doctrine de l'Eglise et la nécessaire confession publique de la Foi. ]
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Notons aussi que GL persévère à tort en sa théorie fausse de possible tombée dans le schisme sans péché grave contre l'unité. Ce qui fait le formel du schisme comme de l'hérésie c'est la pertinacité, d'où l'importance du mot volontairement dans la définition des schismatiques donnée par le Catéchisme de Saint Pie X, désignant « ceux qui d'eux-mêmes et intentionnellement se séparent de l'unité de l'Eglise », comme le précise également Saint Thomas (2.2. 39,1).

Quant à ceux qui sont nés dans le schisme, ils sont censés et tenus tels au for externe, indépendamment du for interne. L'Eglise n'urgeant la forme canonique du mariage que de ceux lui appartenant ou lui ayant expressément appartenu au for externe, il peut donc y avoir des mariages valides chez les schismatiques quand ils administrent validement le Baptême et si les futurs époux ont les intentions minimales requises à la validité du sacrement. Lequel n'en est pas moins de soi illégitime, puisque accompli dans le schisme.

GL restreint en outre arbitrairement l'objet du canon 209 au seul cas qu'il a trouvé mentionné comme exemple par le canoniste dont il cite le commentaire, souvent en le présentant comme le texte même des canons que le commentateur explique. C'est prendre ingénument un exemple pour le genre, une partie pour le tout.

Notons enfin qu'il persévère dans sa participation à l'emploi usurpé du terme d'Eglise en l'appliquant à une secte : « quiconque veut examiner avec soin.. la condition où se trouvent les diverses sociétés religieuses divisées entre elles et séparées de l'Eglise Catholique.. devra se convaincre facilement que ni aucune de ces sociétés, ni toutes ensemble ne constituent en aucune façon et ne sont cette Eglise une et catholique que N.S. a fondée et bâtie.. en effet ces sectes sont privées..» (Pie IX, L. Jam vos omnes, 13/9/1868) ; « Elle est la seule qui mérite le nom de l'Eglise ; les autres, sectes, sont des écoles où l'on dispute ; celle-ci est l'Eglise où l'on croit » (Bossuet, 1ére instr. sur promesse de l'Eglise) ; « Au contraire, toutes les autres qui usurpent le nom d'Eglises sont sous la conduite de l'esprit du démon » (Catéchisme du Concile de Trente ch.10), etc....

Comme cette appellation usurpée est l'une des assises principales de sa thèse sophistique, on comprend qu'il cherche des excuses pour s'y accrocher, notamment celle-ci : « je mets un e minuscule à "église de V 2" et un E majuscule pour la vraie Eglise » (p.4).

Or, il n'y a pas à chercher loin pour prouver qu'il n'en est rien, puisqu'en ce papier même il écrit deux fois « démasquer l'Eglise conciliaire » (p.9), « les papes contemporains de l'Eglise conciliaire » (p.12), à moins qu'il ne veuille bien désigner par ce E majuscule.. la vraie Eglise !?, comme pourrait aussi le donner à entendre ce terme de pape, et l'expression à relent de guérardisme de papes de V 2 employée elle aussi deux fois (p.11) !?

Que le Père éternel, duquel Elles procèdent, daigne faire triompher la Vérité en nos intelligences et la Charité en nos coeurs !

(Jeudi Oct. Pent. 7/6/2001)
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Extraits d'une lettre à un ami de GD : Vendredi 26 avril 2002


Vos observations.. appellent aussi quelques remarques, à partir du principe si important dans notre contexte en lequel l'anormal ou l'extraordinaire est le quotidien et le commun : Les exceptions confirment la règle, elles ne l'infirment point ni ne l'abolissent.

En ce domaine, presque tout le monde, même parmi les plus avisés, est en défaut. Certains font de l'exception la règle. D'autres, en raison de cet état de crise, amoindrissent, critiquent, déforment, nient la règle ou contredisent les principes fondamentaux sur lesquels elle est fondée : d'où mon petit Catalogue.

De notre côté, plus d'un font abstraction de l'état anormal pour ne considérer que la règle, ou estiment que les exceptions sont radicalement bannies par la règle et incompatibles avec elle. C'est pourquoi il m'arrive, en rappelant la règle tout en tenant compte de l'exception, d'être invectivé par quelques-uns comme leur donnant l'impression de me contredire ou d'agir à l'opposé de mes propres rappels de la règle.

Prenons un exemple concret : que penseriez-vous d'un Prêtre passant la plus grande partie de ses journées à chasser en tenue adéquate, omettant le plus souvent de célébrer la Sainte Messe, plus d'une fois aussi la récitation du Bréviaire, et de ses supérieurs le sachant et ne lui disant rien, et même pour certains en faisant autant !? A priori, quel scandale !

Pourtant, si l'on vous dit que tel était l'éprouvant état en lequel se trouvaient les tout premiers missionnaires, Prêtres et parfois Evêques, du grand nord, et que tout cela venait des conditions exceptionnelles en lesquelles il leur fallait vivre, ou plutôt survivre, avec soit pas de pain, soit du vin gelé, pas de lumière, etc.., alors on comprend aussitôt que l'exceptionnel était leur quotidien, qu'il les dispensait en petite ou grande partie de pratiquer la règle, sans pour autant l'oublier, ni trouver normal ce pourtant habituel exceptionnel s'imposant à eux.

De même, que faute de recul et d'éléments précis de jugements certains, un Prêtre qui ne faisait que commencer à se demander si "Paul VI" était légitime ou pas, non seulement pouvait mais devait le nommer au Canon ; que ce qui était alors impensable est devenu aujourd'hui objectivement évident ; que ce qui en état normal et situation ordinaire serait interdit et fautif peut être en temps exceptionnel permis ou présumé tel, louable voire obligatoire ; que ce qui serait impéré absolument, comme l'assistance à la Messe dominicale, peut être exceptionnellement gravement peccamineux, etc....

Certes, la longue durée d'une telle situation anormale ou exceptionnelle tend à devenir tragiquement dangereuse.

Là où il faudrait un redoublement de prudence ou sagesse, qui doit rester fondée sur la règle, sinon par impossible sur sa lettre du moins sur son esprit et l'intention du législateur, les risques sont très grands d'imprudence ou d'impudence, d'égarement ou de tromperie, d'auto-déterminisme ou de petit despotisme local ou familial.

Pourtant, la crise est là ! Il faut "faire avec", sans que l'exception ne fasse oublier la règle et les principes immuables sur lesquels elle est fondée, ni la règle l'état de fait anormal.
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Re: Régis demande des explications !
Message gabrielle le Sam 14 Nov 2009, 8:28 am

ML, afffirme ne pas avoir signé tous les documents.

Les signatures que l'on peut voir seraient des signatures de présence au vote et au débat...



Re: Régis demande des explications !
Message JCMD67 le Sam 14 Nov 2009, 10:53 am

Mgr Tissier reconnaît son erreur :

Mgr Lefebvre n’a jamais signé la liberté religieuse à Vatican II

La fin d’un mensonge trop répandu sur le comportement de Mgr Lefebvre



Re: Régis demande des explications !
Message gabrielle le Sam 14 Nov 2009, 10:58 am

Moi aussi, j'ai vu un truc sur ce point, et ce n'était pas VM....

Je cherche le texte...

Ce point est important, à mon sens, car la vérité historique est de première importance.

Il aurait été étonnant que ML soutenant qu'il n'avait pas signé ( si cela avait été faux) que les intrus ne le contredisent pas, et jamais un cal de la secte n'a contredit ML sur ce point...

La vérité a des droits et ce pour toutes les personnes.


Re: Régis demande des explications !
Message gabrielle le Dim 15 Nov 2009, 4:11 pm

Je ne suis pas une fans de ML et pourtant j'ai lu la même chose et pas sur Virgo ou sur un site de la FSSPX..

Il semble incroyable que Ml ayant soutenu cette affirmation en public jamais le Vatican ne l'ai confondu avec la preuve du contraire...

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Abbé Zins
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Re: Mise en garde contre de dangereuses exagérations &déviations

Message par Abbé Zins »

Gabrielle a écrit :
En 1969 on évoquait déjà une possible vacance du Saint-Siège
Message gabrielle le Sam 21 Mar 2009, 7:17 pm

Ces publications et la prudence de l'auteur démontrent qu'il n'était pas aisé de se prononcer sur ce fait....

Que d'années avant d'avoir en main toutes les pièces du casse-tête et de dire avec certitude : non habemus papam...

Gabrielle a écrit :
Re: En 1969 on évoquait déjà une possible vacance du Saint-Siège
Message gabrielle le Mer 25 Mar 2009, 10:26 am


GL a écrit : Vous faites référence aux premiers qui se sont opposés a Paul VI comme

le professeur Dissandro et le Père Saenz.

Je ne critique pas cette référence mais je vois que vous ne sautez pas sur le côté extrêmement dangereux de leur démarche. Je n’ai pas dit que ces personnes étaient des monstres mais toute leur démarche est basée sur la possibilité d’un faux pape en la personne de Paul VI. Et en ceci ils ne voient-ils pas qu’une taupinière là où il y a une montagne.



Ce qu'ils ne voyaient pas, vous, l'avez-vous vu ?


GL a écrit :
Je me permet de faire une comparaison :
Je fais un voyage et à mon retour il y a une bombe qui est tombée sur ma maison et à tout détruit ne laissant qu’un grand trou.
J’arrive la seule chose que je constate est celle-ci :
Je crois que mon chat a disparu dans l’explosion !

C’est exactement ce qu’ont fait ces gens-là. Vous ne pouvez pas leur reprocher de dire que Paul VI est un faux pape PARCE QU’ILS ONT RAISON et de même vous ne me reprocherez pas de constater que mon chat a disparu parce qu’en effet, il a bien disparu comme le reste.



Le trait un peu forcé ici.


GL a écrit :
Que Paul VI soit un faux pape, je m’en fou ! Que mon chat ait disparu, je m’en fou mais le véritable problème, n’est-ce pas que c’est ma maison ma femme et mes enfants qui ne sont plus là. Saint Vincent Ferrier a soutenu un faux pape et l’Eglise l’a canonisé. Pour la bombe de Vatican II est-ce SEULEMENT qu’il n’y a plus de pape et qu’il faut en réélire un autre ou est-ce que le VRAI problème, c’est que c’est TOUT le corps épiscopal sans qu’un seul n’échappe qui a quitté l’Eglise et mis en son lieu et place une fausse Eglise démoniaque.



Saint Vincent Ferrier, Sainte Jehanne d'Arc, ont-ils été des schismatiques, ont-ils quittés l'Église ? Ils ont en leur temps adhéré et soutenu des anti-papes qui n'avaient sur l'Église aucune juridiction et qui nommaient des évêques sans juridiction qui à leur tour ordonnaient des prêtres sans juridiction…


GL a écrit :
« Rome perdra la foi et deviendra le Siège de l’Antechrist » (La Salette)
« Là où fut institué le Siège du Bienheureux Pierre, là ils ont posé le Siège de leur abomination dans l’impiété » (exorcisme de Léon XIII)

Il n'est pas dit que Rome n'aurait plus de pape, ni qu'un évêque émérite permettrait de transmettre le sacerdoce à l'Eglise dans cette terrible sedevacance !

Ma comparaison vous a semblé peut être outrée. Eh bien non ! elle est en dessous de la réalité. Parce que si je veux faire coller mon histoire avec celle de Vatican II, j’aurai dû rajouter qu’à mon retour, non seulement ma maison avait disparu mais qu’une autre était là en son lieu et place avec de nouveau propriétaires qui avait le même nombre d’enfants que moi, du même âge et qui portaient le même nom que moi et qui revendiquaient pour eux seuls la maison et la propriété qui était la mienne avant mon voyage et qui me présentaient l’acte de propriété. Cependant, comble de gentillesse, ils me proposent d’habiter la cabane du chien si je veux bien reconnaître tous leur droits !



Ici, vous faussez la comparaison, pour qu'elle soit juste, vous devriez admettre que les cadres extérieurs n'avaient pas changés, et qu'à l'intérieur vous avez trouvé femme et enfants tels que vous les connaissiez. Ils savaient tout de vous, vos manières, votre passé, votre vie, vos goûts… au début ils ne vous proposaient pas la niche à chien, mais bien tout l'espace de votre maison…. Ce n'est qu'à la longue après bien des années qu'ils vous ont montrés la cabane…


GL a écrit :
Je déteste le sedevacantisme parce que c’est une erreur d’appréciation ou si vous voulez, c’est une vérité partielle et si partielle qu’elle cache toute l’énormité de la bombe de Vatican II.
Si à mon retour je ne constate que la perte de mon chat, je perds ma propriété et tous mes droits sur elle. De même si à la sortie du Concile Vatican II, je ne constate que la présence d’un faux pape, je deviens membre de cette nouvelle église à laquelle je ne désire que l’élection d’un nouveau pape ou je ne désire suivre en attendant que celui de ses hiérarque que je crois être le plus près des objectifs de l’Eglise qui était là auparavant…et sans doute, soit j’ai le premier prix de la bêtise si ce n’est celui de la naïveté.


Décidément, vous êtes vite en affaire, pour les autres, et très indulgents pour vous… naïveté ? N'aviez-vous pas été baptisé ?


GL a écrit :
Nous avons subi les assauts de l’armée de l’Antechrist qui a envahi le monde et embarqué la presque totalité des fidèles dans son église antechristique et nous faisons une étude très très pointue, une « disputiatio » selon le terme de Saenz pour savoir si son chef (Paul VI) fait bien partie de l’armée de l’Antechrist et si cela n’arrangerait pas les choses si l’on considérait que ce chef n’a pas autorité sur cette armée. Ou bien, l’on va faire encore une étude sur un de ses chefs d’armée (Lefèbvre) parce que lui, bien que se félicitant d’appartenir à cette armée et d’être uni à son chef pense qu’il faudrait rajouter à l’armée de l’Antechrist pas moins que l’ancienne Tradition catholique ! Oh ! évidemment, le sujet est bien contradictoire et d’honorables théologiens s’aperçoivent que dans ce dernier on peut constater une liste impressionnantes de ses « déviations ».


Combien de temps donnez-vous à un homme pour comprendre une crise qui séduirait les élus eux-mêmes ?


GL a écrit :
Mais mais, l’étude du sujet paraît capitale et semble le moyen providentiel de nous sortir d’affaire.

Je m’excuse mais je ne me reconnais pas là dedans. Il faut absolument tourner la page et revenir à un constat REEL des faits. Et tant pis pour ceux qui volontairement ou involontairement ont brouillé les pistes et nous ont fait perdre un temps précieux pour réagir sainement.

Vous allez peut-être me prendre pour un martien de dire ces choses comme cela. Mais moi-même, j’ai l’impression d’être sur Mars, bien au-dessus des nuages, si on continue dans le sens où nous avons marché jusqu’ici.



Le constat réel de votre démarche, est celui-ci : Étant donné que personne au monde n'a vu dès 65 la fondation d'une secte à l'intérieur des cadres de la Sainte Église, alors, tous clercs et fidèles ont basculés dans l'hérésie et le schisme, donc l'Église Catholique avait cessé d'être.

Quant à tourner la page, bien d'accord avec vous.

La Frat, elle est schismatique, les 4 ne font que suivre ce que Mgr L a tracé comme chemin ; Les guérardiens et thucistes aussi sont dans le même bâteau, avec eux la différence il se drapent dans le NUC pour mieux séduire, mais dans le fin fond c'est pareil... car leur histoire d'un pape matérialiter/formaliter... n'est qu'une façon sophistique de reconnaitre dans la secte une espèce de visibilité... sans doute ça leur évite des cauchemars la nuit!

La cible se nomme Joseph Ratzinger... sur de millions de personnes, la majorité est encore dans la secte... la Frat n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan de ce monde.

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Abbé Zins
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Re: Mise en garde contre de dangereuses exagérations &déviations

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n° 54 - Février/Mars 1998 -


2. L ' ECHO DE LA TRADITION


Cas typique de l'observance de la circoncision


Il en est en grand nombre qui refusent, à cause des conséquences pressenties, les évidences comme celles des actes idolâtriques publics de l'antipape JP 2 en Inde et au Togo.

Il en est aussi quelques-uns qui, une fois la voie tracée par d'autres au milieu d'épaisses broussailles par des années d'études et de réflexions, quand le panorama se trouve ainsi dégagé tant en arrière qu'en avant avec l'aide de la remontée aux principes les plus élevés, du recul et des effets gravissimes qui ont résulté de causes d'abord voilées, prétendent donner à cette clarté de vue subséquente des effets rétroactifs.

Ils en arrivent à accuser ceux-là même qui ont contribué à les éclairer de n'y pas avoir vu clair plus tôt. Certains sont même portés à leur reprocher comme des fautes graves, non pas de refuser la lumière se répandant davantage après chaque broussaille coupée, mais de ne pas avoir pu percevoir à travers ces broussailles ce qui se cachait derrière.

Ou encore, de plus jeunes, n'ayant connu que le terrain dégagé, foncent aux conséquences de pénibles et ardues démonstrations, comme si elles avaient été dès le début et par elles-mêmes des évidences, donc aisément perceptibles.

Un petit nombre d'entre eux semblent d'autant plus affectionner les raisonnements à l'emporte pièce qui résultent de cette attitude, que les conclusions sont plus radicales, heurtent davantage ou " défoncent " le sens commun. Ils confondent, pour ainsi dire volontiers, plus ferme, plus radical avec plus juste, plus vrai.

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