Ecophilie de Roger Scruton

[Dalmata 3.0]

Bonjour,

Ce "pape" du conservatisme britannique, Roger Scruton, est un économiste, philosophe contemporain décédé en 2020, ayant à son acquis une oeuvre prolifique de plus de 50 livres, il prône le beau, le local, les coutumes et les traditions, l'amour de son prochain et de l'environnement de manière à ne pas tomber dans l'utilitarisme.

Connaissez-vous et qu'en pensez-vous, est-ce un auteur à étudier, ou bien est-ce que ce serait sous apparence de bien, un cheval de Troie de plus qu'il faudrait plutôt mettre à l'index.

DVG UDP.

ps, découvert grâce à Mos Majorum sur YT : https://www.youtube.com/watch?v=pNndHt3nLJ0

[chartreux]

Il prône le beau, le local, les coutumes et les traditions, l'amour de son prochain et de l'environnement de manière à ne pas tomber dans l'utilitarisme.

Voilà qui n'est guère original, je suis surpris de voir ce descriptif donné comme signe distinctif d'un écrivain.

Sérieusement, toute cette liste n'est qu'enfoncement de portes ouvertes que personne ne conteste.

Les "traditions", le "local" ? Combien de publicités n'utilisent pas ce puissant argument marketing ?

Le "beau" ? Chesterton définissait un capitaliste comme quelqu'un qui réduit tout l'extérieur de sa maison à un amas de laideur, de pollution et de misère, tout en idolâtrant amoureusement la beauté de l'intérieur de sa maison. En ce sens, personne n'est contre le beau, les divergences d'opinion portent seulement sur qui a le droit ou pas de bénéficier de la beauté.

L'"amour du prochain" ? Encore faudrait-il préciser s'il s'agit d'un amour naturel ou surnaturel ...

Il y a un sermon de l'abbé Zins précisant beaucoup la notion du "prochain" à partir de textes de S. Paul, je ne me souviens plus exactement lequel, je préciserai ici si cela me revient.

[Dalmata 3.0]

Il prône le beau, le local, les coutumes et les traditions, l'amour de son prochain et de l'environnement de manière à ne pas tomber dans l'utilitarisme.

Voilà qui n'est guère original, je suis surpris de voir ce descriptif donné comme signe distinctif d'un écrivain.

Sérieusement, toute cette liste n'est qu'enfoncement de portes ouvertes que personne ne conteste.

Les "traditions", le "local" ? Combien de publicités n'utilisent pas ce puissant argument marketing ?

Le "beau" ? Chesterton définissait un capitaliste comme quelqu'un qui réduit tout l'extérieur de sa maison à un amas de laideur, de pollution et de misère, tout en idolâtrant amoureusement la beauté de l'intérieur de sa maison. En ce sens, personne n'est contre le beau, les divergences d'opinion portent seulement sur qui a le droit ou pas de bénéficier de la beauté.

L'"amour du prochain" ? Encore faudrait-il préciser s'il s'agit d'un amour naturel ou surnaturel ...

Il y a un sermon de l'abbé Zins précisant beaucoup la notion du "prochain" à partir de textes de S. Paul, je ne me souviens plus exactement lequel, je préciserai ici si cela me revient.

Vous le connaissez donc mieux que moi, et je ne sais même pas s'il est catholique ou même chrétien, et donc ma question était de savoir s'il défend les bons principes philosophiquement parlant lorsqu'il érige sa notion d'écophilie.

Il est intéressant de voir que les ong "vertes" sont financées par big brother et nos impôts, c'est peut-être aussi une porte ouverte enfoncée, mais il y a des chiffres utiles à renvoyer aux adorateurs de la carabistouille verte.

[chartreux]

Vous le connaissez donc mieux que moi

Non, je n'ai jamais été attiré par son œuvre.

je ne sais même pas s'il est catholique ou même chrétien

Il a été Anglican toute sa vie. Wikipedia précise qu'il a eu des funérailles anglicanes.

des chiffres utiles à renvoyer aux adorateurs de la carabistouille verte.

Complètement d'accord ... J'ajouterais "soi-disant" verte. En anglais, on dirait que ce n'est pas du green, mais du greenwashing (accessoire indispensable, parmi d'autres, du capitaliste-pollueur d'aujourd'hui).