Conditions de délivrance de certains sacrements

[Remigius]

Deo gratias,
Je me suis adressé à un des derniers prêtres catholiques français pour recevoir les compléments de baptême et la confession générale.
Pour le premier, il me dit d'aller voir mon prêtre habituel, dans ma région, conformément aux coutumes de l'Eglise.
Pour le second, il pose la condition d'être fidèle à une chapelle "Non una cum" et de s'adresser à son prêtre.
Est-ce que mr l'abbé, ou quelqu'un d'instruit sur ce sujet, pourrait préciser les modalités et conditions de dispense de ces sacrements tels que les compléments de baptême (notamment nécessité du recours à un prêtre, valide évidemment, ou pas) et la confession générale ?
A défaut de réponse, ou en supplément, peut-être auriez-vous une référence qui indique ces conditions ?

Merci,
Dieu vous bénisse.

[Abbé Zins]

Deo gratias,
Je me suis adressé à un des derniers prêtres catholiques français pour recevoir les compléments de baptême et la confession générale.
Pour le premier, il me dit d'aller voir mon prêtre habituel, dans ma région, conformément aux coutumes de l'Eglise.
Pour le second, il pose la condition d'être fidèle à une chapelle "Non una cum" et de s'adresser à son prêtre.
Est-ce que mr l'abbé, ou quelqu'un d'instruit sur ce sujet, pourrait préciser les modalités et conditions de dispense de ces sacrements tels que les compléments de baptême (notamment nécessité du recours à un prêtre, valide évidemment, ou pas) et la confession générale ?
A défaut de réponse, ou en supplément, peut-être auriez-vous une référence qui indique ces conditions ?

Merci,
Dieu vous bénisse.

Bonjour, Rémigius.

Pourriez-vous d’abord dire ce que vous appelez “un des derniers prêtres catholiques français” ?

D’autant plus, renvoyant à “votre prêtre habituel”, auquel vous ne vous seriez pas adressé ?

Ensuite, vous évoquez des “compléments de baptême”. Cela n’arrive normalement qu’à la suite d’un simple ondoiement reçu en raison d’une urgence ou à défaut d’avoir pu joindre quelqu’un pouvant administrer un Baptême solennel ; et en cette période de grave crise ecclésiastique, en cas de Baptême validement administré en respectant le rite essentiel et sans contre-intention publiquement manifestée, mais par exemple sans les exorcismes.

Seuls les évêques, prêtres, et comme ministre extraordinaire diacres, peuvent administrer un Baptême solennel.

Normalement, ceci est réservé au curé de la paroisse où né l’enfant ou de celle où vivent les parents, ou à quelqu’un délégué par lui ; en cas de nécessité, et pire d’absence complète de curé, la délégation est légitimement présumée et accordée alors de par le Droit Canon (c. 738 et 741).

Pour ce qui est d’une confession générale, de soi un prêtre même licite doit avoir la juridiction requise pour pouvoir absoudre validement.

Dans le contexte présent, que veut dire “prêtres non una cum” ?

Les schismatiques le sont depuis longtemps sans qu’on puisse s’adresser à eux sans pécher.

[Remigius]

Merci mr l'abbé pour ces précisions.

Le dernier prêtre encore catholique à ma connaissance, c'est à dire confessant l'intégralité de la Foi, sans hérésie connue à ce jour, et n'ayant aucun lien avec aucune secte, bien qu'il reconnaisse apparemment (au moins tacitement) comme confrères des prêtres appartenant à un institut schismatique ou autre prétendus "non una cum".
Il s'agit d'un abbé actuellement en Bretagne, que vous connaissez, et avez rencontré.
Il me renvoie à mon prêtre "habituel" que je n'ai pas puisque je n'en connais aucun.

Cette démarche s'inclut dans une démarche plus globale de mise en ordre de ma vie chrétienne.
J'ai reçu il y a longtemps un baptême conciliaire dans l'indifférence et la négligence générale et je voudrais m'assurer de sa validité et de son entièreté en réalisant les "compléments" et exorcismes.

Pour la confession, c'est vrai, ça m'a échappé, je me suis laissé emporté, je connais pourtant la nécessité de la juridiction: j'en resterai à la contrition, aux examens de conscience et à la pénitence.

L'expression "prêtres non una cum" est de lui, je ne la partage pas, étant ambigüe, je suppose qu'il y représente essentiellement les prêtres de l'imbc, avec qui il collabore parfois.
Elle suppose que l'on considère comme catholique ceux qui en ont la majorité des attributs et se prétendent "non una cum", ce qui n'est pas mon cas.

Merci pour vos précisions et vos rappels.
Donc, au vu de la situation actuelle, est-ce que vous pourriez, si vous le jugez nécessaire, après avoir connaissance de la situation et posé les modalités, procéder à ce sacrement du baptême solennel sous conditions dans le cadre de la délégation ?
D'autre part, est-ce que vous pourriez, à défaut de direction spirituelle, dispenser des conseils de vie chrétienne, de sanctification, selon ma situation personnelle, et si oui, comment ?

Merci,
In Christo per Mariam,

[Abbé Zins]

Merci mr l'abbé pour ces précisions.

Le dernier prêtre encore catholique à ma connaissance, c'est à dire confessant l'intégralité de la Foi, sans hérésie connue à ce jour, et n'ayant aucun lien avec aucune secte, bien qu'il reconnaisse apparemment (au moins tacitement) comme confrères des prêtres appartenant à un institut schismatique ou autre prétendus "non una cum".
Il s'agit d'un abbé actuellement en Bretagne, que vous connaissez, et avez rencontré.
Il me renvoie à mon prêtre "habituel" que je n'ai pas puisque je n'en connais aucun.

Cette démarche s'inclut dans une démarche plus globale de mise en ordre de ma vie chrétienne.
J'ai reçu il y a longtemps un baptême conciliaire dans l'indifférence et la négligence générale et je voudrais m'assurer de sa validité et de son entièreté en réalisant les "compléments" et exorcismes.

Pour la confession, c'est vrai, ça m'a échappé, je me suis laissé emporté, je connais pourtant la nécessité de la juridiction: j'en resterai à la contrition, aux examens de conscience et à la pénitence.

L'expression "prêtres non una cum" est de lui, je ne la partage pas, étant ambigüe, je suppose qu'il y représente essentiellement les prêtres de l'imbc, avec qui il collabore parfois.
Elle suppose que l'on considère comme catholique ceux qui en ont la majorité des attributs et se prétendent "non una cum", ce qui n'est pas mon cas.

Merci pour vos précisions et vos rappels.
Donc, au vu de la situation actuelle, est-ce que vous pourriez, si vous le jugez nécessaire, après avoir connaissance de la situation et posé les modalités, procéder à ce sacrement du baptême solennel sous conditions dans le cadre de la délégation ?
D'autre part, est-ce que vous pourriez, à défaut de direction spirituelle, dispenser des conseils de vie chrétienne, de sanctification, selon ma situation personnelle, et si oui, comment ?

Merci,
In Christo per Mariam,

Suite à vos précisions et à votre demande, laquelle implique certes une analyse précise de ce qui a été fait et de ce qui n’a pas été fait, il conviendrait de passer pour ceci à un mode d’échange privé. Par exemple, à défaut que vous puissiez déjà recourir aux MP (ce qui, il me semble, n’est possible qu’après avoir posté au moins 5 messages), vous pourriez communiquer à l’administration de la tribune une adresse courriel pour vous joindre, que celle-ci me ferait suivre.