Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 31 - 32 (Octobre 1992)
NUMÉRO SPÉCIAL
CRI D’ALARME !
COLLUSIONS DES "GUÉRARDO-THUCISTES"
AVEC DES SECTES
ET INFILTRATIONS
PARMI LES
" T R A D I T I O N A L I S T E S"
2. L'ECHO DE LA TRADITION
UNE DOUBLE LIGNÉE SCHISMATIQUE
EXPRESSÉMENT CONDAMNÉE PAR LA SAINTE EGLISE
6°) L’Eglise Latine de Toulouse :
2. Esprit "oecuméniste" et "pentecôtiste" de la secte :
147/ "Le "Traditionalisme" assez particulier de ces Messieurs de Toulouse apparaît en pleine lumière dans... la Lettre n°104 : "... dans la Sainte Eglise une importante évolution se produit sous l’influence de l’Esprit-Saint... l’exemple vient d’en haut.
C’est notre St Père le Pape... c’est un Archevêque inaugurant une chapelle au Mt. Ventoux entouré d’un Pasteur protestant, d’un Pope orthodoxe et d’un Rabbin juif et assistant lui-même au culte célébré par ce Pasteur, ce Pope et ce Rabbin...
Et plus récemment encore le Pape Paul VI recevant au Vatican le Dr. Ramsey, Primat de l’Eglise Anglicane, priant avec lui dans la Chapelle Sixtine, l’embrassant publiquement et lui remettant son anneau ..."
(Or il faut se rappeler que Mr. Ramsey n’est pas prêtre, en plus qu’il est schismatique).
148/ "Ainsi Espis, dans son évolution actuelle, semble être un appel du ciel pour contribuer à ce que le langage théologique désigne sous le nom d’oecuménisme, à unir dans la vérité et la charité tous ceux qui invoquent J.C. comme le "seul sauveur"."
149/ Les commentaires sont inutiles, le syncrétisme crie assez de lui-même. Et, si cela était nécessaire, un document joint à la même Lettre et intitulé "Espis conjonction entre la Mystique et l’Oecuménisme" confirmerait parfaitement le sens de l’opération.
Ce document contient toute une série de références à des textes de Vatican II sur l’Oecuménisme, textes habilement rédigés pour sauvegarder un peu l’apparence et ouvrir, en fait, largement les portes au syncrétisme final.
150/ Le texte continue ainsi : "Espis pourrait être pour les Vieux Catholiques ce que Taizé est pour les Anglicans ... (suivent dix lignes sur le prophétisme au sens progressiste du terme comme le propage Taizé)... je pense ici, ajoute frère Thurian, à certains passages du discours du Pape Paul VI où ce sens prophétique se manisfeste très fortement.
Je me rappelle la fin du discours devant l’ONU ; je pense que dans ces moments le Pape est au cœur même de sa fonction prophétique ..."."
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ET INFILTRATIONS
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2. L'ECHO DE LA TRADITION
UNE DOUBLE LIGNÉE SCHISMATIQUE
EXPRESSÉMENT CONDAMNÉE PAR LA SAINTE EGLISE
6°) L’Eglise Latine de Toulouse :
3. Commercialisation de fausses apparitions :
151/ M. Raynal poursuit la citation de la Lettre n° 104 :
"Il existe de nombreux lieux d’apparitions que l’Eglise a refusé de reconnaître ; peut-être parce qu’ils sont réservés à ces pasteurs des autres bergeries...
152/ Si la fonction prophétique est si décriée dans l’Eglise Catholique Romaine, il n’est pas sans intérêt d’écouter ce que "Vieux Catholiques" ou "Anglicans" disent de cette prérogative du Christ qui doit se manifester par le charisme correspondant dans l’Eglise ; charisme que Vatican II a libéré, magnifié et exalté dans ses décrets sur l’Oecuménisme, sur la liberté religieuse, sur les laïcs.".
153/ La Lettre n° 169... faisant allusion aux débuts de l’entreprise ... continue :
"il se pose une autre question importante à Espis depuis que l’Eglise Vieille-Catholique a installé le culte eucharistique et liturgique en ce lieu de pélerinage...
Les prêtres Laborie et Lavigne de l’Eg1ise Vieille-Catholique immunisés contre toute excommunication par les décisions du Concile Vatican II instaurent le culte ...
La grâce d’Espis rejetée par l’Eglise Catholique Romaine est devenue la tête d’angle de l’Eglise Vieille-Catholique ... ceci d’ailleurs pour le plus grand bien de la cause de l’Oecuménisme..."." (Et. R. p. 16 et 20)
154/ "La Lettre 182 confirme :
"Un des principaux buts de Vatican II, c’est la réalisation de l’oecuménisme...
Le renouveau du pèlerinage d’Espis a été pris en charge, depuis la fin du Concile, par des prêtres authentiques de l’Eglise Vieille-Catholique (branche française) dont la foi est intégralement celle des Apôtres...
La reconnaissance par l’Eglise Romaine de la légitimité du pèlerinage d’Espis devra être précédée logiquement de l’intégration officielle de l’Eglise Vieille-Catholique dans le grand bercail de Pierre ..."." (Et. R. p. 14)
155/ Ce que M. Raynal commente ainsi (p. 16) :
"Là encore les textes parlent assez : Espis, haut-lieu Vieux Catholique, servira d’attrape-nigauds au même titre que Taizé ; et, puisqu’il s’agit d’un lieu d’apparitions mariales, il permettra d’attraper des nigauds traditionnels, ce qui semble avoir partiellement réussi."
156/ Dans le genre "commerce de pseudos-apparitions", en plus du cas Kozick (cf. 275/), se distingue Arbinet (cf. 264/).
Il avait soi-disant de régulières "apparitions de N.D. des Pauvres", dont l’essentiel des "messages" était que l’on vienne en aide aux pauvres, et surtout à "son pauvre" Arbinet.
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2. L'ECHO DE LA TRADITION
UNE DOUBLE LIGNÉE SCHISMATIQUE
EXPRESSÉMENT CONDAMNÉE PAR LA SAINTE EGLISE
6°) L’Eglise Latine de Toulouse :
4. "Caméléonisme" selon la clientèle potentielle :
157/ Dans une récente étude (1er tr. 1992), en laquelle il tente d’excuser Thuc d’avoir "reconsacré" Laborie, le Père Barbara reconnaît (p. 50) néanmoins encore les faits suivants :
158/ "Les prétendues apparitions mariales d’Espis sont de fausses apparitions, exploitées par une secte, et le sieur Laborie est un transfuge de l’Eglise Catholique.
Sans avoir fait aucun séminaire, il a été ordonné (?) puis sacré (?) au moins 4 fois, comme c’est courant dans toutes les sectes.
159/ Dans le 1er centre de culte qu’il a ouvert à Toulouse et qu’il dénomme "église latine", il attirait les fidèles, au début (bien avant la publication de la nouvelle messe de Paul VI), par la célébration de la messe en français.
Ce n’est qu’après 1969, quand il se rendit compte que les fidèles désorientés, en recherche de la vraie messe, pouvaient constituer pour lui une clientèle intéressante, qu’il adopta le rite de S. Pie V en latin."
160/ Ce qu’il dénonçait pareillement en 1974, pour un cas tout semblable (cf. 96/) :
"La fondation de la chapelle Ste Marie de Mt. St Aignan est récente : 1964.
A l’origine, un ancien moine de St Wandrille, Maurice Cantor... ayant reçu l’épiscopat (!?) le 30/5/1964 par un prétendu évêque schismatique, Poncelin d’Eschevannes, de l’Eglise gallicane...
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2. L'ECHO DE LA TRADITION
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6°) L’Eglise Latine de Toulouse :
4. "Caméléonisme" selon la clientèle potentielle :
161/ En 1964, M. Cantor s’intitulait l’Eglise catholique gallicane. Ainsi qu’il le déclarait, il se rattachait aux "Mouvements Vieux-Catholiques issus d’Utrecht" et il était en communion avec le Siège ecclésial oecuménique de Genève" (fondé par Erni : cf. 95/).
162/ "Enfin, à cette époque, c.à.d. à l’origine, toute sa liturgie est en français, de manière à être entièrement comprise par tous les fidèles.
163/ Comme la secte de Toulouse, celle de S. Aignan subit aussi des transformations. Désormais elle n’est plus l’Eglise catholique gallicane, elle est l’ "Eglise Vieille Catholique Romaine".
164/ Loin de se réclamer des "Mouvements Vieux-Catholiques issus d’Utrecht", elle s’en éloigne avec indignation.
"Etes-vous rattachés à l’Union Vieille Catholique d’Utrecht ?" lit-on dans les "Propos recueillis par Y. Dannois".
La réponse est significative : "Certainement pas !"
Par contre, elle se plait à affirmer : "Nous restons fermement attachés aux dogmes de notre Foi que le Pape Paul VI a si bien rappelés le 30/6/1968."
165/ Enfin, sa liturgie n’est plus comme au début toute en français et ses dirigeants se flattent d’avoir "conservé la Messe traditionnelle du Concile de Trente et le chant grégorien".
166/ Cette prétendue Eglise Ste Marie de Mt. S. Aignan est donc incontestablement schismatique.
Son fondateur, l’ex-moine M. Cantor, a, de lui-même, proclamé et publié :
"je tiens à vous apprendre que je n’appartiens plus à l’Eglise catholique depuis le 29/5/1964",
et il n’est jamais revenu sur sa volonté de scission, c.à.d. sur sa volonté de schisme." (F.F. 31, p. 35s.)
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6°) L’Eglise Latine de Toulouse :
5. Le cas Contamin et la question de la validité des "sacrements et ordres toulousins" :
167/ "Schismatiques, les prétendus prêtres de la secte toulousaine ne possèdent pas les pouvoirs de juridiction indispensables pour la validité des sacrements de pénitence et de mariage...
168/ Qu’en est-il de la validité des autres sacrements, baptême excepté ?...
A supposer qu’ils soient vraiment prêtres et qu’ils agissent validement, chaque administration reste néanmoins entachée de sacrilège.
En effet, étant au moins schismatiques, ces prétendus prêtres n’ont pas le droit d’administrer les sacrements... qui sont la propriété de la seule Eglise du Christ, l’Eglise Catholique... chaque fois qu’ils le font ils commettent un abus et cet abus constitue un sacrilège...
169/ Mais ces prétendus prêtres, le sont-ils vraiment ?
Avec certains membres principaux de ladite Eglise nous pensons qu’ils ne le sont pas." (F.F. 31, p. 23).
"Les Sacrements administrés par la prétendue "Église Catholique Latine" de Toulouse sont-ils valides ? Il semble bien que non !
En tout cas telle est l’opinion d’un de ses membres principaux l’ex-frère Yves-Olivier Contamin, apostat de la foi catholique.
En effet, ce dernier, moins de 5 mois après avoir reçu le Sacrement de l’Ordre, dans ladite église de Toulouse, des mains de son fondateur J. Laborie, doutant sérieusement de la validité de son ordination, se faisait ordonner une nouvelle fois, par un autre évêque schismatique, S. Excel. M. Enos... en février 1973 dans sa chapelle schismatique de la rue Marcadet à Paris.
170/ Y assistaient, entre autres, le P. Quénard, "prêtre romain bien connu dans les milieux traditionalistes français" et Denis Fradaud." (F.F. 30, p. 297 ; 31, p. 26).
Dans ses "Lettres de l’Alliance S. Michel, le P. Quénard s’est aussi fait l’ardent défenseur de la validité et de la licéité du "sacre" du P. Guérard.
171 "D.J. Fradaud... ancien sous-officier... a passé quelque temps chez moi à Bléré. Il avait été longtemps en relations avec les disciples du fameux "Clément XV"." (F.F. 26, p. 109)
172/ "Malheureusement l’assurance de Y.O. fut de courte durée et, de nouveau, cet ex-frère des écoles chrétiennes découvrait que l’évêque André Enos n’avait pas plus de pouvoirs épiscopaux que l’évêque J. Laborie. Alors ?
Alors, Y.O. chercha un 3ème consécrateur qui offrirait cette fois plus de garantie que les deux précédents.
Il s’adressa à un évêque orthodoxe. Malheureusement pour lui cet évêque... refusa d’ordonner l’ex-frère Contamin...
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6°) L’Eglise Latine de Toulouse :
5. Le cas Contamin et la question de la validité des "sacrements et ordres toulousins" :
173/ En adoptant l’interprétation la plus large qui soit on est obligé de dire que la validité de ces Messes et de ces sacrements est au moins aussi douteuse que la validité du sacerdoce de ces prétendus ministres.
Or, dans la véritable Eglise du Christ, c’est une loi absolue jamais et sous aucun prétexte un prêtre qui doute de la validité de son ordination, ne doit exercer les pouvoirs sacerdotaux.
174/ Eh bien ! malgré les doutes sérieux qu’il a (autrement pourquoi Y.O. se ferait-il réordonner et pourquoi recherche-t-il un autre consécrateur ?...)
Y.O. Contamin continue à administrer les sacrements, à simuler la célébration de la messe et à présenter des jeunes gens à J. Laborie qu’il sait n’être pas évêque, afin que celui-ci les ordonne." (F.F. 31, p. 27s.)
175/ "Y.O. continue à tromper les catholiques traditionnels. Profitant de l’épreuve qui secoue l’Eglise...
Y.O. cherche à les entraîner dans son schisme ... le scandale de cet ex-frère est des plus graves puisqu’il consiste à entraîner des catholiques à quitter l’Eglise...
176/ Lui aussi a été baptisé et élevé dans l’Eglise Catholique mais s’il peut avoir, et il nous dit qu’il a le désir de "rallier" l’Eglise catholique, c’est que son adhésion à la prétendue "Eglise Latine" lui fait réaliser qu’il a quitté la grande catholicité.
Or qu’est-ce que le schisme ? sinon le fait d’avoir quitté l’Eglise.
C’est bien là ce qu’il nous fallait démontrer ; et c’est Y.O. lui-même qui nous a fourni les éléments de notre démonstration...
177/ Voyons, l’ex-frère Y.O. accepte-t-il oui ou non, l’Eglise Catholique Romaine comme étant la seule Eglise du Christ ?
Si oui, il est schismatique aussi longtemps qu’il ne l’a pas réintégrée puisqu’il reconnaît l’avoir quittée.
Si non, il est non seulement schismatique mais hérétique... accepte-t-il la pérennité de l’Eglise de Jésus-Christ ?
S’il n’accepte pas ce dogme, il est hérétique ; et s’il prétendait l’accepter je lui demanderais pourquoi, dans "son" église, on fait "sacrer"et "ordonner" en dehors d’Elle ?
178 Aurait-il oublié la parole de Jésus : "Celui qui n’entre pas par la porte dans la bergerie des brebis, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un larron" (Jn. 10,1 ; D.B. 160) ? ...
Donc ... si Y.O. admet encore le principe de contradiction, il ne peut échapper à l’anathème que l’Eglise lance... contre les catholiques qui se font ordonner ou sacrer par un ministre schismatique." (F.F. 26, p. 108,102,103,104,105)