Doumé a écrit : ↑sam. 18 nov. 2023 15:58
Abbé Zins a écrit : ↑mar. 14 nov. 2023 12:05
2°) l’autre d’ordre doctrinal,
réduisant le domaine de l’infaillibilité pontificale
et prétendant qu’en dehors de ce domaine
on peut reconnaître un pape et en pratique
refuser opiniâtrement de lui obéir.
N'est-ce pas là un héritage sournois du gallicanisme qui a souillé la majorité du clergé français depuis Philippe le Bel ?
En ce qui concerne Mgr L, il ne me semble pas.
Il a reçu toute sa formation ecclésiastique au séminaire français de Rome, sous le très romain directeur qu’était le R.P. Le Floch.
En ses lettres pastorales de Dakar, il expose la doctrine catholique à ce sujet, comme sur les autres points.
C’est, après la bonne et catholique réaction de défense face à l’hérésie,
s’explicitant toujours davantage publiquement en levant peu à peu ses ambiguïtés calculées,
de 1°
garder le dépôt de la Foi et de la liturgie, 2° de
condamner l’erreur et les hérésies,
son refus de passer au 3° du
propre des Catholiques face à l’hérésie,
à savoir de
déclarer anathèmes les fauteurs publics de l’hérésie dont l’intrus Montini-P6,
qui l’a conduit peu`à peu à s’évertuer de justifier doctrinalement sa pratique de la “communion dans la désobéissance”.
Il faut aussi rappeler que le gallicanisme n’est qu’une des branches ou formes du régalisme découlant de la coupure des souverains protestants d’avec la Papauté en se comportant pratiquement comme des chefs religieux locaux, qui a influencé les souverains restés catholiques non seulement en France, où il y a certes eu quelques déplorables précédents en ce sens dont celui que vous mentionnez, mais aussi notamment en Autriche et en Espagne.
D’où les courants parallèles du joséphisme, du fébronianisme, et la jonction dans l’empire germanique avec le régalisme protestant suite au traité d’Augsbourg qui en marque comme le sommet sur le plan religieux, avec la pratique résumée en la maxime :
cujus regio hujus religio.