Tiré du livre « La voie de la paix intérieure »
« Un jour que sainte Gertrude montait un colline, le pied glissant, elle tomba dans la vallée ; et, remontant plus gaie qu’auparavant, elle disait : « Très aimable Jésus, qu’il me serait arrivé un grand bonheur si cette chute m’eût donné le moyen de parvenir plus tôt à vous ! »
Ses compagnes étonnées de ces paroles, lui demandèrent si elle ne craignait pas de mourir sans être munie des sacrements de l’Église. Elle répondit : « Je le désire, à la vérité, de tout mon coeur, les recevoir dans ce dernier moment, mais j’aime encore mieux la volonté de Dieu, car je suis persuadée que la meilleure disposition et la plus sure pour bien mourir, c’est de se soumettre à ce qu’il voudra. C’est pourquoi la mort par laquelle il veut que j’aille à lui est ce que je désire ; j’ai la confiance qu’ainsi disposée, de quelque manière que je meure, sa miséricorde viendra à mon secours. »
Autre extrait de ce livre :
« Nous devons pratiquer la conformité de la volonté de Dieu dans la privation des moyens de salut extérieurs ou sensibles qui lui plait de nous retirer. »