Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CONCILIAIRE
CHAPITRE V DIVERS
B - CONTRE LA LITURGIE
71) "Le renouveau liturgique qui a suivi le concile Vatican Il a donné, en effet, au sacrifice eucharistique ce qu’on pourrait appeler une plus grande clarté". (Lettre sur l’Eucharistie n° 9, J.P. II)
"Le concile Vatican Il a accompli un effort providentiel pour renouveler le visage de l’Eglise dans la sainte liturgie". (ibid. n° 13)
72) "L’idée essentielle de communion dans l’Eglise (est que) Dieu nous accepte tels que nous sommes, sans discrimination". (rencontre de J.P. Il avec les jeunes de Taizé, 30-12-1980, n° 6)
"En proclamant la prière eucharistique, le prêtre doit prononcer le texte clairement, de manière à en faciliter la compréhension aux fidèles et à favoriser la formation d’une véritable assemblée, toute attentive à la célébration du mémorial du Seigneur". (J.P. II, Message aux Français du 3-4- 1980, n° 27, n° 6)
73) "Les problèmes de la liturgie, et en particulier de la liturgie eucharistique, ne peuvent pas être une occasion de division pour les catholiques et de menace de l’unité de l’Eglise...
Au nom du Christ crucifié, lui-même, et de sa mère, je vous prie et je vous adjure d’abandonner toute opposition". (J.P. II, Lettre sur l’eucharistie n° 13 )
"C’est au nom de la tradition que nous demandons à tous nos fils, à toutes les communautés catholiques, de célébrer, dans la dignité et la ferveur, la liturgie rénovée". (Message aux Français, 3-4-1980, n° 27)
Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CATHOLIQUE
CHAPITRE V DIVERS
B - CONTRE LA LITURGIE
71) « Comme le prouve suffisamment l’examen critique ci- joint, si bref soit-il... le nouvel Ordo Missae, si l’on considère les éléments nouveaux, susceptibles d’appréciations fort diverses, qui y paraissent sous-entendus ou impliqués, s’éloigne de façon impressionnante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la Sainte Messe, telle qu’elle a été formulée à la 20ème Session du Concile de Trente, lequel en fixant définitivement les "canons" du rite, éleva une barrière infranchissable contre toute hérésie qui pourrait atteindre à l’intégrité du Mystère.» (Cardinaux Ottaviani et Bacci, Bref examen critique, 1969)
72) « Les bons le reçoivent et les pécheurs aussi, mais les effets sont différents : mort pour les uns, vie pour les autres. C’est la mort pour les pécheurs et la vie pour les justes; voyez comme une même communion a des effets contraires.» (Séquence de la Fête-Dieu, saint Thomas d’Aquin) « Si quelqu’un dit que le rite de l’Eglise Romaine, ou l’on prononce à voix basse une partie du canon et les paroles de la consécration, doit être condamné, ou que la messe doit n’être célébrée qu’en langue vulgaire... qu’il soit anathème.» (Concile de Trente, Session 22, Canon 9)
73) « La secte anti-liturgiste avait imagine un moyen assez efficace de porter les peuples à désirer l’emploi de la langue vulgaire dans les offices divins : ce moyen était de ne plus observer le secret des mystères, mais d’introduire la récitation du canon à haute voix. Ce fait, peu grave aux yeux des gens légers et non accoutumés à voir l’importance de la liturgie, renfermait le germe d’une révolution tout entière. Si on lisait le Canon à haute voix, le peuple demanderait qu’on le lise en français ; si la liturgie et l’Ecriture Sainte se lisaient en langue vulgaire, le peuple deviendrait juge de l’enseignement de la foi sur les matières controversées... Luther, Calvin et leurs premiers disciples n’avaient pas suivi d’autre tactique, et l’on voit qu’elle leur avait grandement réussi sur les masses. Aussi le Concile de Trente avait-il jugé à propos de prémunir les fidèles contre la séduction, par un double anathème...» (Dom Guéranger, Institutions liturgiques, 1840)
« Les observations que nous avons faites ont surtout un caractère typique. Il faudrait un plus vaste travail pour établir une évaluation complète des embûches, périls et éléments spirituellement et psychologiquement destructeurs que contient le rite nouveau.» (Bref examen critique)