Le douloureux exemple d’un Evêque espagnol pris au piège des apparences trompeuses de V 2

[Abbé Zins]

Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 135 (Septembre 2018)


4. L I A I S O N D E S L E C T E U R S


Le douloureux exemple d’un Evêque espagnol
pris au piège des apparences trompeuses de V 2



Objections faites par un abonné, et réponses :



Pour son entourage, si celui-ci est entraîné par là à adhérer à ce ministère illicite.

En la crise présente, cela n'est nullement une hypothèse chimérique : plusieurs tristes exemples de défaillance d'individus, d'entourage ou d'une famille entière, suite à un tel recours, me sont connus.


Concession, tolérance, ou permission, dont a accepté d'user, comme il le pouvait, le chevalier de Charette, qui s'est longuement confessé à un prêtre juroux avant son exécution ;

qu'a refusé la reine Marie-Antoinette avant la sienne, ayant préféré donner à tout son peuple l'exemple de la confession de la Foi sans la moindre ambiguïté, que de faire passer avant son éventuel propre avantage personnel.


De même, le Pape Pie VI, prisonnier des révolutionnaires à Valence en France, a préféré, comme il le devait, être enterré civilement, que l'être par des prêtres juroux (cf. STP n° 59-60).

[Abbé Zins]

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Le douloureux exemple d’un Evêque espagnol
pris au piège des apparences trompeuses de V 2



Objections faites par un abonné, et réponses :



Obj : - Il ne paraît pas que Monsieur l'Abbé Jean SIEGEL ait oublié ses convictions relatives à la F.S.S.P.X. en recourant au ministère d'un de ses prêtres.

Rép : - Il n'est tout d'abord pas sûr, en tout cas pas à ma connaissance, que ce soit l'Abbé qui l'ait demandé, ni qu'il ait été encore conscient ou avec toute sa tête quand il l'a reçu. Car il m'a été dit, par quelqu'un l'ayant visité à l'hôpital, qu'il ne l'avait plus. Toutefois, cela n'est certes nullement invraisemblable, puisqu'il donnait régulièrement la communion à des paroissiens fréquentant aussi tant les FSSPX que les guérardo-thucistes, avait notamment suggéré, à un père de famille ayant traversé la France en toute sa largeur pour venir se confesser et assister à sa Messe, de s'adresser aux bonshommes d'Avrillé. Son enterrement a été pareillement fait par un prêtre de la FSSPX qui a en outre célébré en son église la Messe, sur la demande de certains de ses paroissiens en ayant les clés, et qui vont depuis chez les FSSPX. Cela a-t-il été fait selon le désir préalablement exprimé de l'Abbé ou pas ? Cela ne m'est pas connu. Mais comme il lui est arrivé notamment d'admettre des séminaristes de la FSSPX en surplis dans le choeur et de leur donner la communion, cela peut être supposé comme au moins implicite.

Quant aux convictions, les actes parlent plus fortement que les paroles.

[Abbé Zins]

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D’un autre abonné :



Obj : - Je pense que le fait de ne pas recevoir la sainte Communion, l'Eucharistie, contribue à maudire les âmes. "Sans le Saint Sacrement, disait Marguerite-Marie, je ne pourrais pas vivre."

Rép : - La crise apocalyptique rend tout plus difficile, assurément.

Sainte Marguerite-Marie languissait d'amour de Dieu ; la Sainte Eucharistie apaisait sa soif d'union à Dieu ; sinon, sans doute serait-elle morte de désir de cette union parfaite et définitive avec Dieu.

Sainte Thérèse de l'E-J, privée de la Sainte Communion durant sa maladie, disait en substance : Avec ou sans, c'est très bien. (Ceci, du moment que telle est la Volonté de Dieu.)

Tous les Saints de l'Ancien Testament ne l'ont pas eue non plus, et ont pourtant été bénis en se conformant à la Divine Volonté. Là est la clé de la patience et de la sanctification.

[Abbé Zins]

« Il y a des peines pour tout le monde ; les plus heureux ne sont que les moins malheureux :

le plus sage et le plus simple dans tout cela est de se résigner à la volonté de Dieu et de se préparer d’avance à porter sa croix le plus courageusement possible.»


« Le bon Dieu qui est un bon père ne donne jamais à ses créatures plus qu’elles n’en peuvent porter.»

« Le vrai bonheur n’est pas en ce monde, on perd son temps à l’y chercher.»


« Voyez-vous, en ce monde, c’est comme cela, il faut porter sa croix d’une manière ou de l’autre.

On dit au bon Dieu : “Je ne veux pas de celle-là”.

Souvent on est exaucé, mais souvent pour notre malheur.

Il vaut mieux prendre patiemment ce qui nous advient, il y a toujours la joie à côté ce la peine.»


(Madame Martin, Maman de Sainte Thérèse de l’E-J, en diverses lettres)

[Abbé Zins]

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D’une toute récente abonnée :



Obj : - L'histoire de l'Eglise c'est l'histoire d'une lutte contre l'ennemi et le plan du diable ne nous a pas été 'dévoilé' il y a quarante ans .. [Le contexte signifiant : on devait s’y attendre, s’en garder ; on ne pouvait pas l’ignorer.]


Rép : - C'est aussi la réalisation de la promesse de Notre Divin Sauveur que les portes de l'Enfer ne prévaudront pas contre Elle.

Autres choses les projets des ennemis, leurs attaques ; autres choses de les penser réalisables, et leur apparente réussite semblant contredire des données de Foi.

Autrement dit, savoir que les ennemis (genre Daech) veulent frapper est une chose ; savoir s'ils vont y réussir, le faire : où et quand ? en est une autre.


Une fois l'événement arrivé, on recherche ses causes et y remonte peu à peu ;

avant et pendant, on est souvent pris au dépourvu, là et au moment où l'on ne s'y attend pas.

[Abbé Zins]

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Quand c'est au Vatican même, en la Basilique Saint-Pierre elle-même,

par des ennemis non externes mais infiltrés dedans,

dont l'un habillé en blanc appuyant de toute son apparente autorité tenue en soi pour infaillible,

c'est encore plus étonnant, guère imaginable ;

difficile à envisager et admettre possible,

même une fois réalisé avec des ambiguïtés à double sens

calculées sur mesure pour tromper.


Pendant, et encore tout un temps après,

il ne venait pas même à l'esprit de personne

que celui qui était en blanc puisse ne pas vraiment être

ce qu'il était tenu être par absolument tous.


Mystère d'iniquité dans le Lieu Saint !

[Doumé]

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Objections faites par un abonné, et réponses :



Pour son entourage, si celui-ci est entraîné par là à adhérer à ce ministère illicite.

En la crise présente, cela n'est nullement une hypothèse chimérique : plusieurs tristes exemples de défaillance d'individus, d'entourage ou d'une famille entière, suite à un tel recours, me sont connus.


Concession, tolérance, ou permission, dont a accepté d'user, comme il le pouvait, le chevalier de Charette, qui s'est longuement confessé à un prêtre juroux avant son exécution ;

qu'a refusé la reine Marie-Antoinette avant la sienne, ayant préféré donner à tout son peuple l'exemple de la confession de la Foi sans la moindre ambiguïté, que de faire passer avant son éventuel propre avantage personnel.


De même, le Pape Pie VI, prisonnier des révolutionnaires à Valence en France, a préféré, comme il le devait, être enterré civilement, que l'être par des prêtres juroux (cf. STP n° 59-60).

Ce qui veut donc dire, monsieur l'abbé, que, s'il n'y a plus de prêtres valides et licites, nous devrons en conscience :

- Demander un simple enterrement civil,

- " Nous passer " de l'extrême onction et de la confession, dans la mesure où nous nous sommes bien préparés par une contrition parfaite et une communion spirituelle.

- Et, faute de messes, compter sur les prières de nos frères et soeurs en Christ.

[Abbé Zins]

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Le douloureux exemple d’un Evêque espagnol
pris au piège des apparences trompeuses de V 2



Objections faites par un abonné, et réponses :



Pour son entourage, si celui-ci est entraîné par là à adhérer à ce ministère illicite.

En la crise présente, cela n'est nullement une hypothèse chimérique : plusieurs tristes exemples de défaillance d'individus, d'entourage ou d'une famille entière, suite à un tel recours, me sont connus.


Concession, tolérance, ou permission, dont a accepté d'user, comme il le pouvait, le chevalier de Charette, qui s'est longuement confessé à un prêtre juroux avant son exécution ;

qu'a refusé la reine Marie-Antoinette avant la sienne, ayant préféré donner à tout son peuple l'exemple de la confession de la Foi sans la moindre ambiguïté, que de faire passer avant son éventuel propre avantage personnel.


De même, le Pape Pie VI, prisonnier des révolutionnaires à Valence en France, a préféré, comme il le devait, être enterré civilement, que l'être par des prêtres juroux (cf. STP n° 59-60).

Ce qui veut donc dire, monsieur l'abbé, que, s'il n'y a plus de prêtres valides et licites, nous devrons en conscience :

- Demander un simple enterrement civil,

- " Nous passer " de l'extrême onction et de la confession, dans la mesure où nous nous sommes bien préparés par une contrition parfaite et une communion spirituelle.

- Et, faute de messes, compter sur les prières de nos frères et soeurs en Christ.

Vous m’avez dit ceci en un message privé :

“Il est possible que vous n'ayez pas répondu à ce fil de Mi ca El car vous ne l'avez pas vu. Pourrez-vous y répondre à l'occasion ? Merci d'avance.”

Il aurait pu se faire en effet, comme cela est déjà arrivé, comme ceci m’ait échappé.

En fait, la citation que vous avez faite juste avant, m’a porté à prendre votre intervention subséquente davantage comme une réflexion personnelle exprimée publiquement que comme une question à proprement dite. D’où mon abstention.

Car la réponse que vous dites attendre se trouve dans la citation même que vous avez faite. Concernant les derniers sacrements, deux attitudes y sont indiquées :

la première, visant un bien propre, expressément tolérée à certaines conditions et permise en ce cas par la Sainte Eglise ;

la seconde, visant le bien commun, celui de l’entourage plus que le sien propre, plus élevée, meilleure et, en soi quoi qu’il puisse en paraître extérieurement autrement, plus sûre.

Le 3e exemple, cette fois en matière de soi non permise, correspond en acte aux rappels et prescriptions publiés par ce même Pape Pie VI, auxquels Si vis pacem vient de vous renvoyer ici : Sollicitudo omnium ecclesiarum.

Dès lors, me demander plus, en reviendrait à me demander de quasi me substituer à vous pour prendre votre décision. Ce qui ne conviendrait pas.

[Doumé]

Merci monsieur l'abbé.

En fait, je me suis mal exprimé : j'attendais votre confirmation à cette reflexion personnelle. J'aurais du mettre un point d'interrogation.