En pré-réponse à la volontairement malicieuse adéquation faite tout récemment, et une fois de plus, entre religion et crédulité, par un directeur d’un institut “républicain”, montrant d’autant sa mauvaise foi qu’il rappelle en ce même discours être dans les locaux d’un prestigieux collège tenu par des religieux. Il n’ignore pas non plus que c’est à l’Eglise que sont dus la fondation des Universités et écoles européennes, des monuments et ouvrages d’art les plus prestigieux de notre pays, tout en prétendant “lumières” l’obscurantisme de la ruine publique, allant jusqu'à l'aveuglement de tendre à mettre sur un même plan l'unique vraie Religion qu'est le Christinanisme avec la barbarie et le terrorisme islamique.
Revue Sub Tuum Praesidium, n̊ 127 (Mai 2016)
EDITORIAL
Crétinerie de l’athéisme et grave culpabilité du laïcisme
Il faut vraiment être crétin pour affirmer que Dieu n’existe pas, plus encore pour le penser et le gober.
Et ceci ne découle pas seulement du simple bon sens, mais c’est en outre divinement inspiré et révélé ainsi : « L’insensé a dit en son coeur : Il n’y a pas de Dieu.» (Psaume 13,1).
Exemple tout récent de ce crétinisme à puissance exponentielle :
Or, à la sortie d’une entrevue avec “lui, président” dont il avait été le directeur de campagne pour l’élection présidentielle, Pierre Moscovici, ex-ministre de l'Economie, actuel commissaire européen aux Affaires économiques et financières, à la Fiscalité et à l'Union douanière, invité samedi 25 juin 2016 sur "Europe 1", répondant à la fin de l’entretien à une question finale de détente : “Pensez-vous que “les bleus” vont se qualifier en quart de finale ?”, a sorti ce paroxysme d’absurdité : “Je ne crois pas en Dieu mais je prie.”
Il avait d’abord répondu à chaud : “Je prie pour” ; voulant sans doute parler dans le sens de l’anodine expression passe-partout : “on croise les doigts pour”. Mais vue sa sortie à l’improviste : “Je prie pour”, il a dû juger “nécessaire” de rectifier une telle “maladresse”, en s’enfonçant davantage en soi dans cette affirmation contradictoire : “Je ne crois pas en Dieu mais je prie.”
Il eut fallu lui demander aussitôt : Qui ? ou quoi ? si pas Dieu !? Votre nombril ? Les astres ? Votre ancienne toute jeune “compagne” ? ou l’actuelle ? .. de 30 et 22 ans plus jeunes que lui...
A moins que ce ne soit le cornu ? Aussi, le Psalmiste inspiré ajoute aussitôt : « Ils sont corrompus, et devenus abominables dans leurs penchants.» (Ps. 13,1).
Faut-il aussi s’étonner que tant de jeunes gobent de telles âneries ? quand on lit sur un site d’information :
« Après les premières corrections du bac : "Parfois, les candidats font des phrases qui ne veulent rien dire", dit un professeur qui corrige des copies de bac depuis dix-sept ans..»