Crétinerie de l’athéisme

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Abbé Zins
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Re: Crétinerie de l’athéisme

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n°127 (Mai 2016)


EDITORIAL



Crétinerie de l’athéisme et grave culpabilité du laïcisme




De la licence institutionnalisée à la Babel de la Grande Apostasie :




« Deux amours ont donc fait deux cités :

l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, la cité terrestre ;

l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité Céleste.


L'une se glorifie en elle-même, l'autre dans le Seigneur.


L'une demande sa gloire aux hommes :

pour l'autre, Dieu témoin de sa conscience est sa plus grande gloire..


L'une, en ses maîtres, aime sa propre force ;

l'autre dit à son Dieu :

Seigneur, Vous ma vertu, je Vous aimerai (Ps. 17,2).»



(Saint Augustin, La Cité de Dieu, L. 14 ch. 28)

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Abbé Zins
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Re: Crétinerie de l’athéisme

Message par Abbé Zins »


Qu’il est navrant de lire ou d’entendre de façons répétées des confusions élémentaires affirmées par des gens se revendiquant pourtant publiquement Catholiques.

Une des plus lamentables et des plus grosses est celle prétendant que la laïcité maçonnique, pourtant maintes fois condamnée par le Magistère de l’Eglise, découlerait du Christianisme et de la déclaration du Divin Maître qu’il faut rendre à César ce qui lui appartient (comme ici par exemple), en "oubliant" que l’Etat et ses représentants publics ne sont nullement dispensés, ni individuellement ni collectivement, de devoir rendre à Dieu ce qui est à Dieu.

Notamment, en obéissant au Décalogue et aux autres lois divines et naturelles, en Lui rendant le culte individuel et communautaire qui Lui est dû, et en respectant Sa Divine Révélation.

Cette affirmation dévoyée repose sur une confusion entre la distinction des pouvoirs, et leur hypothétique séparation.

Le Divin Maître a certes établi une distinction entre le pouvoir religieux et le pouvoir civil, mais nullement une séparation : ils doivent s’épauler mutuellement, s’équilibrer et se tempérer, et le second étant soumis au premier pour ce qui est des réalités spirituelles et surnaturelles ; la plupart des membres du premier étant soumis aux chefs du second pour ce qui regarde les réalités temporelles, sans omettre les exceptions devant sauvegarder l’indépendance du pouvoir spirituel et sa survie matérielle.

Que l’Etat maçonnisé ait prétendu se séparer d’avec l’Eglise a été justement défini par le Pape Léon XIII comme la légalisation de l’apostasie politique et sociale, comme l’athéisme d’Etat, comme la rupture du pacte entre Dieu et les Nations Chrétiennes.

Ce qui a conduit, et conduira toujours plus, à la décadence ou décomposition sociale, morale, et spirituelle.

L’unique salut collectif serait de renouer publiquement ce pacte d’alliance avec et de soumission envers Dieu.
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