Abbé Zins a écrit : ↑mer. 25 mai 2022 8:20
Vous écrivez : “Teresa S. Benns a une connaissance étendue et impressionnante du droit canonique”.
Non, comme déjà signalé ci-dessus dans le message 3 : “elle-même mélange de très bonnes choses”, quant à la situation apocalyptique actuelle, “avec des confusions de base”, surtout en voulant traiter “du droit canonique”, et en faisant une lecture littéraliste presque caricaturale notamment de la Constitution du Pape Pie XII qui, du reste, ne fait que reprendre presqu’entièrement celle de Saint Pie X.
Et ce que vous en dites ici ne fait que le confirmer : “les graves avertissements des Papes contre les ordinations illicites et invalides pendant les interrègnes”. C’est grotesque. Comme si, tout à coup, pendant une vacance du Saint-Siège, dont certaines ont duré 2 ans, et qui en certains pays lointains n’était pas même encore connue, plus aucune ordination ne pouvait être licite, et pas même valide.
Cette lecture littéraliste est fondée sur des ignorances de notions de base qui engendrent en Teresa S. Benns et ceux qui l’aident des confusions élémentaires. D’après l’introduction de son article que vous publiez, il semble que ces confusions lui ont déjà été signalées et que, soit elle n’en a pas vraiment saisi la portée, soit elle n’a pas voulu l’admettre ou le reconnaître. Du coup, elle a voulu faire une démonstration plus radicale, qu’elle paraît imaginer irréfutable et même indiscutable, et elle s’est gravement enfoncée en arrivant à une énormité de soi ridicule. A trop vouloir démontrer plus, en croyant faire plus fort, plus sûr et plus simple, elle gâte par là et ébranle tous les très bons côtés de sa vision générale de cette crise apocalyptique.
Soit, d'après vous, je vous le concède, mais s'il vous plaît laissez-moi l'opportunité d'approfondir mes recherches sur ce sujet. Merci.
(Jacques 1, 20)Car la colère de l'homme n'opère point la justice de Dieu.
Je ressens le devoir moral de faire réparation publiquement pour m'être encore emporté contre vous hier, Mons. V.M. Zins. Je ne suis pas du tout satisfait de ma réaction furieuse, croyez-moi. En fait, j'ai honte. Veuillez accepter mes excuses les plus profondes et les plus sincères, j'espère qu'il ne sera pas trop tard pour ça.
Si nous étions en temps ordinaires et normaux pour notre Sainte Mère l'Église Catholique, j'avoue que vous seriez un excellent prêtre, très pieux, zélé, plein de ressources, votre connaissance des chants traditionnels catholiques français est admirable, votre modestie et votre humilité sont manifestes pour tout le monde autour de vous, et vous avez une piété profonde et sincère. J'ai pu le constater moi même le dernier Noël. Vous faites un gros boulot, sans épargner ni votre santé personnelle ni vos talents que vous avez reçus du Bon Dieu. Je vous exprime mon respect et mon admiration pour votre tâche colossale en essayant d'aider toutes les âmes qui s'approchent de votre sphère d'influence. Votre cordialité et votre patience dans le traitement humain et la conversation sont également louables. Tout bon et vrai évêque, tout saint et vrai Pape serait fier de votre effort, Mons. V.M. Zins.
Je vous ai jugé de la manière la plus injuste et j'ai dit des choses sur vous qui ne sont certainement pas vraies. Je me corrige sur ce point et je restaure votre réputation dans la mesure où je puisse. S'il vous plaît, pardonnez-moi. Je promets, pour la énième fois, de faire un énorme effort pour corriger ce défaut dominant en moi. Je promets de m'engager dans cette controverse que nous avons actuellement de la manière la plus polie, la plus charitable et la plus instructive. La bonne foi, la bonne intention et les bonnes manières doivent toujours être présentes dans toute controverse pour la défense de la Vérité et pour le bien des âmes. Priez pour moi, je vous en prie.
Nous resterons en contact. Il y a beaucoup de points qui doivent être clarifiés et des erreurs qui doivent être détectées et corrigées pour la plus grande gloire de Dieu et pour le profit spirituel de beaucoup d'âmes.
Je vous souhaite une bonne veillée du jour de l'Ascension du Seigneur.