L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

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L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon


Nous allons, maintenant, vous parler d'un point qui est capital, pour comprendre, aujourd'hui, dans ces temps mauvais, comme dirait saint Paul, la situation dans laquelle l'Église Catholique se trouve depuis l'avènement du règne de Jean-Baptiste Montini, celui qui se faisait appeler Paul VI. Nous nous proposons d'écrire, sur le NET, un livre publié en 1980, écrit par l'auteur Gabrielle Rochon en collaboration avec un groupe de catholiques fidèles et elle se fait, pour la circonstance, leur porte-parole et qui s'intitule : L'INFÂME TRAHISON


AVERTISSEMENT

Une importante précision doit être faite. Très souvent, on entend les gens nous dire : "Vous jugez, et Jésus dans son Évangile dit" : "Ne jugez pas afin de ne pas être mis en jugement" (Matt, VII, v. 1) ; "vous manquez de charité, il vaudrait mieux vous taire." Certes, Jésus, dans son Évangile dit "ne jugez pas", mais cette parole du Divin Maître se rapporte au jugement au "for interne", c'est-à-dire la conscience d'une personne, ce pourquoi une personne fait ou dit telle ou telle chose, l'intention intime qui la motive ; sur tout cela nous n'avons aucun droit de porter un jugement, il appartient à Dieu seul de juger ces choses : "Dieu seul sonde les reins et les coeurs" (Jér. XVII, v.10). Il existe cependant une forme de jugement que l'on peut porter, c'est le jugement au "for externe", c'est-à-dire les paroles, les actes public qu'une personne peut faire ; elles tombent sous le coup du jugement au for externe ; c'est cela que Jésus nous apprend lorsqu'il dit : "C'est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez : cueille-t-on des raisins sur les épines ou des figues sur les chardons ? Ainsi tout bon arbre donne de bons fruits, tandis que le mauvais arbre donne de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, pas plus qu'un mauvais arbre n'en peut porter de bons...C'est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez" (Matth. VII, v. 15-20). C'est clair, on doit se servir de son intelligence, intelligence guidée par la Sainte Doctrine de l'Église.


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Recourons à une comparaison. Vous marchez dans la rue, et vous voyez M. Untel tuer une personne. Devant ce fait, vous allez au poste de police dénoncer cette personne en disant : "J'ai vu M. Untel tuer une personne". Ce faisant, vous avez jugé l'acte, c'est-à-dire qu'objectivement vous pouvez dire que ce M. a commis un meurtre ; ce que vous ne pouvez pas dire c'est si ce M. s'est rendu formellement coupable devant Dieu du péché d'homicide. Eh bien, ce même raisonnement s'applique dans le problème qui nous occupe. Je constate qu'un membre de la hiérarchie dit ou fait ce que la Sainte Doctrine de l'Église a condamné ; alors, je me dois d'avertir mes frères que Mgr Untel a commis une hérésie et que par son comportement, il est donc, de façon objective, dans l'hérésie et le schisme. Ce que je ne peux pas dire c'est si c'est volontairement, involontairement ou par une conscience faussée qu'il a eu telle conduite.


Pour ce qui est de la charité, personne ne manque à la charité lorsque, s'en tenant à la stricte vérité, il dénonce une situation dangereuse. Si dans une ville vous savez que quelqu'un, par inadvertance ou volontairement, peu importe, a empoisonné une source à laquelle des gens viennent s'abreuver, est-ce que, sous prétexte de charité envers la personne qui a empoisonné la source, vous allez laisser les gens boire à cette source ? Évidemment non ! Vous allez, par charité, avertir la population que cette source a été empoisonné. Eh bien, lorsqu'il s'agit des âmes et de la Foi, le même principe s'applique ; on répand aujourd'hui, en se servant frauduleusement de l'autorité, des doctrines funestes, condamnées solennellement et pour toujours par la Sainte Église de Jésus. La charité impose à toute personne consciente de ce fait de prévenir ceux qui, trompés par cette apparence d'autorité, s'abreuvent à ces doctrines mauvaises et courent par le fait même un terrible danger, celui de la mort spirituelle. Je crois que toute personne de bonne volonté aura compris ces distinctions.


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Ces choses étant bien établies, nous prions le lecteur de bien vouloir prendre note que tout au long de cette brochure, nous allons nous appliquer à porter un jugement au for externe à la lumière de la doctrine catholique, non par haine ou ressentiment envers les personnes qui sont mentionnées, mais par amour pour Dieu, sa Sainte Église et par charité pour ceux qui ne se rendent pas compte de la terrible violence qui est faite, aujourd'hui, à l'Église de Jésus-Christ par ceux qui, l'occupant et la dirigeant de façon tout à fait contraire à la volonté du Christ, ont perdu toute autorité sur les âmes.


Certes, quelques fois les termes peuvent apparaître violents ; eh bien, il ne faut pas oublier que c'est Jésus qui, aujourd'hui, est honteusement bafoué, méprisé et foulé aux pieds par des hommes d'Église qui, pour plaire au monde, ont abandonné leur Seigneur et Maître et livré aux mains de Ses ennemis, son Épouse bien-aimée, l'Église Catholique.


Pour vous montrer que des termes violents peuvent être employés sans procéder aucunement d'une mauvaise intention, il nous suffira de citer un extrait du livre "Le Libéralisme est un péché" de Don Félix Sarda Y Salvany. Ce livre, lors de sa parution dans les années 1884, suscita un tollé de protestations. La Sacré Congrégation de l'Index fut amenée à trancher la question et déclara :


"D. Sarda mérite d'être loué, parce qu'il expose et défend la saine doctrine sur le sujet dont il s'agit, par des arguments solides, développés avec ordre et clarté, sans nulle attaque à qui que ce soit." 1.


Voyons un peu un extrait de ce livre ainsi loué par la Sacrée Congrégation de l'Index :


"Les Saints Pères avaient sans aucun doute une connaissance très nette des lois de la charité chrétienne et c'est pour cela que le docteur angélique Saint Thomas d'Aquin, au commencement de son célèbre opuscule : "Contre les adversaires de la Religion" représente Guillaume et ses sectateurs (qui n'étaient certainement pas encore condamnés par l'Église) comme des ennemis de Dieu, des ministres du diable, des membres de l'antéchrist, des ennemis du salut du genre humain, des diffamateurs, des semeurs de blasphèmes, des réprouvés, des pervers, des ignorants, des émules de Pharaons, pire que Jovinien et Vigilance." 2.


Ouf ! Voilà qui est assez pour convaincre quiconque que, si parfois les expressions sont violentes, elles le sont parce que celui qui est attaqué est Jésus-Christ, notre doux Sauveur et que, si on est passionné lorsque l'on prend sa défense, cela est normal. Je ne vois pas qui pourrait reprocher à saint Thomas d'Aquin cette ardeur et cette passion qu'il a eues en défendant son Seigneur.


Nous prions le lecteur de bien vouloir se souvenir de ces précisions tout au long de la lecture de cette brochure.


L'Auteur


1. "Le Libéralisme est un péché", D. Félix Sarda y Salvany, p. XIII, éd. Pierre Téqui, 1910.
2. "Le Libéralisme est un péché", D. Félix Sarda y Salvany, p. 143 , éd. Pierre Téqui, 1910.



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INTRODUCTION


Cette brochure n'a pas été écrite par un prêtre, mais par une simple laïque qui se fait, pour la circonstance, le porte-parole d'un groupe de catholiques fidèles à la Sainte Église de Jésus. Dieu, dans sa miséricorde infinie et sans aucun mérite de notre part, nous a fait la très grande grâce de voir et de comprendre la terrible crise qui secoue l'Église Catholique depuis Vatican II. Ayant eu cette grâce inestimable, nous avons choisi de parler, devant ce silence insupportable, cette indifférence scandaleuse qui prévaut dans l'Église Catholique depuis le funeste "règne" de Paul VI. Oui, le temps où Paul VI a occupé le Siège de Pierre a été désastreux pour l'Église, pour la Foi et pour les âmes comme nous allons le montrer plus loin.


Certes, cela aurait été plus normal qu'un tel travail fût fait par un prêtre, car les prêtres, de par leur sacerdoce et leur science, devraient être les premiers à se lever et à décrier tous ceux qui, consciemment ou non, propagent ou laissent propager l'hérésie et ce, quel que soit le poste qu'ils puissent occuper dans l'Église Catholique. Le fait de maintenir le culte traditionnel en célébrant le Saint Sacrifice de la Messe n'est pas suffisant. Il faut aussi défendre la Sainte Église de Jésus et on ne peut prétendre être des défenseurs en se taisant ou en se cachant. Nous ne pouvons pas croire que, dans toute la province de Québec et particulièrement dans la ville de Montréal, il ne se trouve pas un seul prêtre à qui Dieu n'ait donné la capacité et le courage de Le défendre. Dieu donne toujours les grâces nécessaires à chacun pour accomplir son devoir d'état ; jamais Dieu ne fait défaut à personne et nous avons la certitude que Dieu donne à chaque prêtre les grâces et le courage nécessaires pour accomplir cette lourde et pénible tâche qui s'impose aujourd'hui à tout prêtre catholique digne de ce nom. Ce silence, cette indifférence ne viennent pas de Dieu : "Vous êtes la lumière du monde, on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau" (Matth.V, v.15). Telle est la parole du Divin Maître. Car à quoi sert d'être un prêtre, de célébrer la Messe Tridentine si, en même temps, on refuse par son silence de donner la lumière aux âmes ? Est-il possible de voir des milliers d'âmes s'égarer dans les sentiers de la protestantisation et avoir la conscience en paix ? Peut-on prétendre avoir le zèle des âmes et, à la fois, rester indifférent, inactif devant une situation aussi dramatique ?


"LE PRETRE QUI N'A PAS LE SOUCI DE LA VIE DES AUTRES, ALORS MEME QU'IL REGLERAIT BIEN SA PROPRE VIE, IL VA DANS L'ENFER AVEC LES HOMMES DONT LA VIE A ETE PERNICIEUSE." 3.


3. Saint Chrysostome cité par Saint Thomas d'Aquin dans "La chaîne d'or", tome 8, p. 409, éd. Louis Vivès, 1854.


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Face à la situation actuelle, nous avions le choix suivant : d'une part, nous taire en refusant tout compromis avec des hommes d'Église qui, de façon inconsciente peut-être, trahissent le Christ, l'Église et leur mission et trompent les âmes, sous le prétexte de l'obéissance, les entraînant ainsi en dehors de la Foi Catholique ; ou d'autre part, parler, essayer, avec la grâce de Dieu, de renseigner les âmes en dénonçant tous ceux qui, même sans s'en rendre compte, foulent aux pieds le Christ et son Église et ainsi, courir le risque d'être méprisés, persécutés, et d'attirer sur nous la réprobation générale.


Devant Dieu et pour Dieu, nous avons choisi de parler, non pour rechercher une vaine gloire, mais par fidélité au Christ, car Dieu nous ayant donné les moyens et la capacité nécessaires pour Le défendre, nous taire équivaudrait, pour nous, à trahir notre Divin Seigneur. En effet, comment peut-on prétendre aimer Dieu, vouloir Le servir, et ne pas Le défendre (lorsqu'on le peut) quand Il est attaqué ? Si nous y réfléchissons bien, quel est celui qui pourrait supporter, sans rien faire, que l'être aimé soit bafoué, méprisé, et ridiculisé ? "Il n'y a pas de plus grande preuve d'amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime." (Jean XV, v.13)


C'est pourquoi, après avoir longuement prié et demandé l'aide de Dieu, puisque sans Lui nous ne pouvons rien faire, nous avons pris devant le Dieu Très-Haut la décision d'écrire cette brochure. Nous avons comparé l'enseignement des hommes d'Église depuis le Concile Vatican II avec l'enseignement traditionnel de l'Église : c'est alors que s'est dressée devant nous L'INFAME TRAHISON. Cette trahison a-t-elle été faite consciemment ? Les hommes qui y ont participé l'ont-ils fait volontairement ? Nous n'en savons rien.


UNE CHOSE SEULEMENT EST CERTAINE : VOLONTAIREMENT OU NON, DIEU A ÉTÉ TRAHI PAR DES AMES QU'IL AVAIT PRIVILÉGIÉES EN LES APPELANT A LA DIGNITÉ DU SACERDOCE.


Les conséquences de cette trahison se répandent de façon dramatique aux quatre coins de l'univers ; elles sont terribles : destruction de la Sainte Foi catholique, impiété, sacrilège, mort spirituelle. La réalité est parfois très dure à admettre mais nous pensons que le seul moyen pour tenter de rétablir la situation, est de regarder bien en face la réalité, de prendre conscience de la gravité du problème et de lutter de toutes nos forces pour faire cesser cette destruction sans précédent dans l'Église de Dieu. Quiconque se dit catholique, membre du Corps Mystique de Jésus-Christ se doit de prendre position : pour ou contre Dieu, car il n'y a pas de milieu.


Que Dieu daigne bénir ce travail. Travail fait uniquement pour sa plus grande gloire, et le salut des âmes.

L'Auteur


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AVANT-PROPOS


"Pour remplir les devoirs de cette charge pastorale, nos prédécesseurs ont toujours déployé une activité infatigable à répandre la salutaire doctrine du Christ auprès de tous les peuples de la terre, et ils ont veillé avec un égal souci à ce qu'on la conservât pure et sans altération partout où on l'avait reçue...

CAR L'ESPRIT-SAINT N'A PAS ÉTÉ PROMIS AUX SUCCESSEURS DE PIERRE POUR QU'ILS PUBLIASSENT, D'APRES SES RÉVÉLATIONS, UNE NOUVELLE DOCTRINE

mais pour que, avec son assistance, ils gardassent et exposassent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c'est-à-dire le dépôt de la Foi."
4.


Ce qui se passe aujourd'hui dans l'Église Catholique est terrifiant, et il est très important que le lecteur se rende compte de la gravité du problème même si, a priori, il peut lui apparaître incroyable. Une crise secoue l'Église Catholique depuis Paul VI. Dans les premiers temps de cette crise, certains ont pu penser qu'elle existait parce qu'on n'obéissait pas à Paul VI et aux directives du Concile Vatican II. Mais après un examen sérieux du Concile, on est à même de constater que ce concile est la cause de tous les désordres et bouleversements scandaleux qui ont heurté la conscience de tant de catholiques. Mais, direz-vous, si le concile est la cause pourquoi impliquer Paul VI et ses successeurs ? Justement parce que la crise, qui a débuté au concile Vatican II, est une crise d'autorité.


Paul VI promulgua le 7 décembre 1965 le document sur la liberté religieuse. Cette promulgation devait en soi engager l'infaillibilité, celle du magistère extraordinaire universel (le pape et les évêques réunis en concile) ; or, il se trouve que cette déclaration donnée pour toute l'Église par Paul VI est hérétique et a déjà été condamnée par le Pape Pie IX dans l'Encyclique "Quanta Cura", encyclique qui engageait l'infaillibilité pontificale. Devant ce fait, à la lumière de la doctrine catholique, nous devons constater que Paul VI n'était plus pape, c'est-à-dire qu'il ne possédait plus l'autorité pontificale, lorsqu'il promulgua cette déclaration, car s'il avait été pape, il aurait été préservé de l'erreur et il n'aurait pas pu promulguer un texte hérétique. Nous savons que cela peut vous sembler inconcevable, mais il faut demeurer catholique et juger des choses à la lumière de la doctrine de l'Église. Le 1er concile du Vatican a défini l'infaillibilité pontificale ; ceci est un dogme de Foi auquel tout catholique doit croire sous peine d'être séparé de l'Église.


L'infaillibilité s'exerce dans l'enseignement ordinaire universel, c'est-à-dire lorsque le pape enseigne à toute l'Église par les moyens ordinaires : exhortation, prédication, lettre encyclique, et dans l'enseignement extraordinaire, qui est celui que le pape donne seul à toute l'Église en vertu de sa charge de Pasteur suprême (c'est ce qu'on appelle communément "ex cathedra") ou avec toute l'assemblée des évêques réunis en concile. Telle est la doctrine catholique et on ne peut s'y opposer sans en arriver à la négation de ce dogme. Pour être catholique, il faut croire à toutes les vérités de la foi, sans exception. C'est justement parce que nous croyons fermement à toutes les vérités de la foi, enseignées par la Sainte Église Catholique, que nous sommes dans l'obligation de constater que Paul VI n'avait plus l'Autorité au moment où il promulgua la déclaration sur la liberté religieuse.


LA DOCTRINE CATHOLIQUE EST COHÉRENTE ET NE PEUT PAS SE CONTREDIRE ; CE QUI A ÉTÉ CONDAMNÉ PAR UN PAPE COMME ÉTANT MAUVAIS ET HÉRÉTIQUE, NE PEUT PAS ETRE PROMULGUÉ PAR UN AUTRE PAPE COMME ÉTANT BON ET ORTHODOXE ; c'est simple, logique et catholique. La déclaration sur la liberté religieuse étant hérétique (comme nous allons le montrer plus loin) elle ne peut pas venir de l'Église, de l'Épouse Bien-Aimée du Christ ; elle ne peut pas avoir été donnée par quelqu'un qui détenait l'Autorité pontificale, et aucun catholique ne peut y donner son assentiment. Pas plus que nous pouvons approuver les schémas "Lumen Gentium" et "Gaudium et Spes" et la réforme liturgique ; tout cela ne vient pas de Dieu. L'Esprit-Saint ne peut pas faire défaut et Il ne peut permettre qu'un pape, vicaire du Christ, enseigne l'erreur à toute l'Église. C'est pourquoi, pour demeurer catholique, il faut arriver à la conclusion, même si cela est pénible, que Jean-Baptiste Montini n'était plus pape de l'Église Catholique au moins à partir du 7 décembre 1965.


JEAN-BAPTISTE MONTINI EST TOMBÉ DE FACON PUBLIQUE DANS L'HÉRÉSIE, ET IL A FAIT SCHISME, ENTRAINANT DERRIERE LUI LA MAJORITÉ DU MONDE CATHOLIQUE.


A SUIVRE...


4. Constitution "Pastor Aeternus", Vatican I, tiré du Catéchisme Catholique pour adultes, du Cardinal Gaspari, p. 332, éd. Nazareth, 1959.
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Ceux qui sont venus après lui, plus particulièrement celui qui occupe aujourd'hui le Siège Apostolique, ne peuvent être considérés comme chefs légitimes de l'Église Catholique. Jean-Paul II ne cesse de répéter qu'il veut continuer de mettre en application les directives du concile Vatican II, suivre l'esprit de Paul VI. Par ce seul fait, il ne peut posséder l'Autorité pontificale, car un successeur de Saint Pierre ne pourrait vouloir, suivre les directives d'un concile hérétique et schismatique. Une question délicate se pose : Mgr Wojtyla, étant objectivement dans le schisme avant son élection, ainsi que ceux qui ont participé au conclave, doit-on considérer un seul instant cette élection comme valide ? Pour notre part, nous en doutons beaucoup et le lecteur comprendra nos doutes après avoir pris connaissance de la constitution Apostolique de Paul IV qu'il trouvera dans cette brochure.


Quoiqu'il en soit, que cette élection ait été valide ou non, une chose est claire : Mgr Karol Wojtyla, par son adhésion à l'hérésie et au schisme de Paul VI, par son acceptation de la dite nouvelle messe, ne peut pas être le chef de l'Église Catholique ; il ne peut posséder les clefs de l'Église et en même temps en être séparé :

"... LE PAPE EN DEVENANT HÉRÉTIQUE CESSE, IPSO FACTO, D'ETRE PAPE, ET PAR CONSÉQUENT, CE N'EST PAS COMME TEL QU'IL EST JUGÉ. DANS LE CAS OU LE PAPE DEVIENDRAIT HÉRÉTIQUE" écrit saint Antonin, archevêque de Florence, "IL SE TROUVERAIT, PAR CE SEUL FAIT ET SANS AUTRE SENTENCE, SÉPARÉ DE L'ÉGLISE. EN EFFET, UNE TETE SÉPARÉE D'UN CORPS NE PEUT, AUSSI LONGTEMPS QU'ELLE EN RESTE SÉPARÉE, ETRE LA TETE DE CE MEME CORPS DONT ELLE S'EST RETRANCHÉE. DONC UN PAPE, QUI AURAIT ÉTÉ SÉPARÉ DE L'ÉGLISE PAR L'HÉRÉSIE, CESSERAIT PAR CELA MEME D'ETRE LA TETE DE L'ÉGLISE ; IL NE POURRAIT ETRE HÉRÉTIQUE ET RESTER PAPE, PARCE QU'ÉTANT HORS DE L'ÉGLISE, IL NE PEUT POSSÉDER LES CLÉS DE L'ÉGLISE." 5.


Ce point essentiel étant établi, nous croyons qu'il serait opportun d'expliquer au lecteur que l'hérésie capitale de Vatican II, l'hérésie qui est sous-jacente à pratiquement toutes les déclarations conciliaires, est l'hérésie du modernisme. Cette hérésie, condamnée par le pape Saint Pie X dans l'encyclique "Pascendi Dominici Gregis" comme "égout collecteur de toutes les hérésies", se manifeste sous plusieurs aspects. Une de ses formes est le libéralisme. Le libéralisme fut condamné par Pie IX dans "Quanta Cura" et le Syllabus (comme il fut à nouveau condamné par Saint Pie X dans "Pascendi"). Il est bon, nous croyons, d'expliquer un peu ce qu'est le libéralisme et combien graves sont ses conséquences. Cela aidera le lecteur à comprendre ce qui s'est produit au concile Vatican II et pourquoi, depuis lors, le monde catholique est tombé dans une telle déchéance.


L'hérésie du libéralisme est subtile et pour vous en donner un aperçu, nous nous servirons du livre "Le Libéralisme est un péché" de Don Félix Sarda y Salvany. Ce livre démasque le libéralisme sous toutes ses facettes. Don Félix y fait une étude très précise à la lumière de l'enseignement de l'Église Catholique :

"Au jour de la Présentation au temple, le vieillard Siméon, parlant sous le souffle de l'Esprit prophétique, disait à la Sainte Vierge que son Divin Fils serait placé dans le monde comme un signe de contradiction d'où sortiraient la ruine pour un grand nombre et pour un grand nombre la résurrection. Le caractère de sa mission divine Jésus-Christ l'a transmise à son Église et c'est ce qui explique comment, dès les premiers temps du christianisme, l'hérésie s'est attaquée aux vérités de la Foi. Depuis, cette contradiction n'a pas cessé, mais à chaque siècle, pour ainsi dire, elle s'est transformée, prenant un caractère nouveau dès que l'erreur dernière en date avait été pleinement détruite ou démasquée. Pour ne parler que des trois derniers siècles : le seizième a vu dominer l'hérésie protestante ; le jansénisme a essayé de pervertir le dix-septième et le naturalisme philosophique a pensé, au dix-huitième, bouleverser les fondements mêmes de la société. Avec le résidu de toutes ces erreurs, le dix-neuvième siècle devait nous EN APPORTER UNE AUTRE PLUS DANGEREUSE PEUT-ETRE QUE LES PRÉCÉDENTES, PARCE QU'ELLE EST LA PLUS SUBTILE, ET QU'AU LIEU DE VISER TEL OU TEL POINT DE LA DOCTRINE, ELLE A PRÉTENDU S'INSINUER DANS L'ENSEMBLE MEME DE LA DOCTRINE POUR LA CORROMPRE JUSQU'AU FOND...IL S'AGIT DU LIBÉRALISME." 6.


A SUIVRE...


5. Histoires des Conciles, Vol. I, traité théologique, chap. III, pp. 42-43, Actes et histoire du Concile OEcuménique de Rome, 1er du Vatican (1869).
6. "Le Libéralisme est un péché", D. Félix Sarda y Salvany, p. IX, éd. Pierre Téqui, 1910.
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Ainsi est défini en quelque sorte le libéralisme. Oui, vraiment cette hérésie est des plus subtiles, et ceux qui la propagent sont quelques fois difficiles à identifier ; c'est ce qui explique comment les hommes d'Église ont pu opérer un tel bouleversement doctrinal au concile Vatican II, car ne niant aucun dogme ouvertement, on s'est ingénié plutôt à les contourner, à les vider de leur sens, pour ainsi arriver à établir une nouvelle doctrine radicalement contraire à celle de l'Église Catholique :

"Dans l'ordre des faits, c'est un péché contre les divins commandements de Dieu et de l'Église parce qu'il les transgresse tous. Plus clairement : DANS L'ORDRE DES DOCTRINES, LE LIBÉRALISME EST L'HÉRÉSIE RADICALE ET UNIVERSELLE...Dans l'ordre des faits, il est l'infraction universelle et radicale de la loi de Dieu parce qu'il en autorise et sanctionne toutes les infractions...Il nie la juridiction absolue de Jésus-Christ sur les individus et les sociétés...Il nie la né-cessité de la révélation divine et l'obligation pour tout homme de l'admettre s'il veut parvenir à sa fin dernière...Après cette négation générale, cette négation en bloc, le libéralisme nie chaque dogme en tout ou en partie, selon que les circonstances le lui montrent en opposition avec son jugement rationaliste. Ainsi, par exemple, il nie la Foi au baptême quand il admet ou suppose l'égalité des cultes...Dans l'ordre des faits, le libéralisme est l'immoralité radicale. Il l'est parce qu'il détruit le principe, ou règle fondamentale de toute moralité qu'est la raison éternelle de Dieu s'imposant à la raison humaine : parce qu'il consacre le principe absurde de la morale indépendante, qui est au fond la morale sans loi, la morale libre...Oui, le libéralisme, à tous ses degrés et sous toutes ses formes, a été formellement condamné ; si bien que, en outre des motifs de malice intrinsèque qui le rendent mauvais et criminel, il a contre lui, pour tout catholique fidèle, la suprême et définitive déclaration de l'Église qui l'a jugé tel et comme tel l'a anathématisé." 7.


Voilà qui est assez pour enlever à quiconque le désir d'être libéral. Comment, après ce bref aperçu, excuser les hommes d'Église qui, par une tactique perfide, ont installé, à la place de la doctrine de Notre Seigneur, l'hérésie du libéralisme, bafouant ainsi de façon scandaleuse le Divin Fondateur de l'Église Catholique ?


En ces temps où nous vivons, dans ce dernier quart du vingtième siècle, le libéralisme et le modernisme sont devenus des monstres qui nous apparaissent comme devant éclipser, si cela était possible, toute trace du catholicisme de la surface de la terre. Nous devons lutter, avec la grâce de Dieu, contre ces ennemis de notre Foi, car Jésus-Christ a déjà vaincu le monde (Satan) et c'est Lui qui triomphera à son heure. Tant que les fauteurs d'hérésie, de schisme et d'apostasie, ont été condamnés et réprouvés par de vrais papes qui, se laissant guider par le Saint-Esprit, n'avaient d'autres souci que de préserver l'intégrité et la pureté de la Foi pour l'honneur, la gloire de Dieu, le salut des âmes et l'exaltation de notre Sainte Mère l'Église, les ennemis de Jésus-Christ n'ont jamais pu changer la Foi Catholique, parce qu'alors les hommes d'Église, malgré leur faiblesse humaine, avaient le sens de Dieu, le respect des rites et des lois sacrées de la Sainte Église Catholique Romaine et surtout ils avaient l'Autorité, ce qu'ils n'ont plus aujourd'hui.



Voilà le terrible drame qui s'est produit au sein de l'Église de Jésus ; ceux qui devaient être les gardiens du dépôt sacré de la Foi, ont perdu toute autorité sur les âmes, par le biais du concile Vatican II, une nouvelle Église. Cette Église conciliaire est le fruit pervers d'un mélange incroyable de toutes les hérésies : libéralisme, modernisme, protestantisme, etc. Quiconque n'est pas avec Jésus, ne peut produire de bons fruits : "Demeurez en moi et moi je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut donner de fruit par lui-même, s'il ne demeure pas sur la vigne, ainsi vous non plus, si vous ne demeurez pas en moi. C'est moi qui suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits. C'est que sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il sera jeté dehors comme les sarments secs sont ramassés et jetés au feu, où ils brûlent." (Jean XV, v. 4-7)


A SUIVRE...


7. "Le Libéralisme est un péché", D. Félix Sarda y Salvany, pp. 8-9-10-37, éd. Pierre Téqui, 1910.
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Ce changement peut sembler incroyable mais c'est une réalité que personne ne peut nier ; certains peuvent se demander si nous ne serions pas arrivés à la fin des temps ? Sans vouloir donner une réponse absolue, nous pouvons constater que plusieurs choses, prédites pour la fin du monde, semblent être arrivées. Jésus, dans son Évangile, annonce la fin des temps par ces mots : "Quand donc vous verrez l'abomination de la désolation dont a parlé le prophète Daniel, dressée dans le lieu saint - que le lecteur comprenne" (Matth. XXIV, v. 15). Mais qu'est-ce qu'a prédit Daniel et quelle interprétation l'Église Catholique a-t-elle donné à cette prophétie ? Nous allons ici donner l'explication du Cardinal Billot S.J. Explication tout à fait conforme aux Saints Pères de l'Église et à toute la tradition apostolique de la Sainte Église Romaine :

"Ce que Daniel met le plus en évidence pour le temps de l'antéchrist et de la fin du monde, c'est la persécution finale qui s'abattra sur l'Église, et dont celle d'Antiochus n'aura été qu'une faible image. Cette persécution finale, Daniel la caractérise comme un "Temps de détresse n'ayant jamais eu son pareil dans toute la suite de l'histoire" "temps quale non fuit ex quo gentes coeperunt usque ad illud." (Daniel XIII, I)

C'est aussi sur cette formidable persécution que se porte l'attention du prophète qui demande : "Quand auront leur terme, ces choses prodigieuses ?" et on lui répond : "Dans un temps, deux temps et une moitié de temps ; et quand la force du peuple saint sera entièrement brisée, alors tout se consumera." Mais Daniel assure qu'il a entendu sans comprendre ; il désire des détails plus explicites, et alors lui est fait mention expresse de l'Antéchrist, en même temps qu'est montré le terme bienheureux auquel, cette fois, le temps de la terrible épreuve étant passé, aboutira la désolation. "Va, Daniel," dit l'ange, "car ces paroles sont scellées et serrées jusqu'au temps final. Beaucoup seront purifiés, blanchis et éprouvés par le feu ; les impies agiront en impies, et aucun d'eux ne comprendra ; mais ceux qui ont la science de la piété comprendront. Et depuis le temps où sera SUPPRIMÉ LE SACRIFICE PERPÉTUEL ET DRESSÉE L'ABOMINATION DE LA DÉSOLATION, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. Heureux celui qui attendra et arrivera jusqu'à mille trois cent trente-cinq jours ! Toi, va à ta fin et repose-toi ; tu seras debout pour ton héritage à la fin des jours." (Daniel XII, v. 1-8)

Et le Cardinal Billot arrive à trois conclusions :

1- "Que la crise annoncée en ce douzième chapitre de Daniel sera spécialement disposée par Dieu comme moyen de purification pour la dernière génération chrétienne...

2- "Nous savons en outre", dit-il, "qu'au temps de la terrible persécution, sera proscrit tout exercice de la vraie religion, qu'en conséquence LE CULTE DE DIEU CESSERA D'ETRE CÉLÉBRÉ, DU MOINS PUBLIQUEMENT ET OSTENSIBLEMENT A LA LUMIERE, A LA FACE DU SOLEIL. "A tempore cum ablatum fuerit juge sacrificium" lisons-nous au verset onzième. "Depuis le temps où aura été ôté le sacrifice perpétuel." C'est la répétition de ce qui se lisait précédemment (Daniel VIII, v. 13 et XI, v.31) à propos de la persécution d'Antiochus avec la notable différence toutefois qu'il n'est plus fait mention maintenant du temple, ni du sanctuaire, ni de tout ce qui aurait pu rappeler un passé depuis longtemps et à tout jamais disparu.

Le sacrifice perpétuel dont il s'agit ici, est donc le SACRIFICE DE LA NOUVELLE ALLIANCE qui a succédé à celui que, selon la loi de Moïse, on offrait soir et matin dans le temple de Jérusalem et auquel, à mille fois plus juste raison revient le nom de "Juge sacrificium", offert qu'il est conformément à la loi de son institution, sans aucune relâche ni de jour ni de nuit, du levant au couchant, sur toutes les places et sous tous les cieux. C'EST, EN UN MOT, LE SACRIFICE DE NOS AUTELS QUI ALORS, EN CES TERRIBLES JOURS, SERA PARTOUT PROSCRIT, PARTOUT INTERDIT, SAUF CE QUI POURRA SE FAIRE ET SE FERA DANS L'OMBRE SOUTERRAINE DES CATACOMBES, PARTOUT INTERROMPU.

3- Nous savons, en troisième lieu, que dans le même temps sera dressée l'abomination de la désolation : "A tempore cum fuerit juge sacrificium et posita fuerit abominatio in desolationem" (Daniel XI, v. 31)

Mais que sera, cette fois, l'abomination de la désolation ? Évidemment quelque chose d'analogue à ce qui parut en la persécution d'Antiochus, quand le temple de Jérusalem fut dédié à Jupiter Olympien et souillé par toutes sortes d'impuretés et de profanations. Quelque chose d'analogue, disons-nous, tout compte fait d'ailleurs de la différence des temps et des lieux, et de la disproportion d'une persécution locale à la persécution mondiale que sera celle de l'Antéchrist. Mais quoi encore ? QUELQUE NOUVEAU MONSTRE D'IDOLATRIE ÉTABLIE DANS NOS TEMPLES DEVENUS LES TEMPLES DU DIEU HUMANITÉ, DU DIEU RAISON, DU DIEU IMMANENT AU MONDE, TRIOMPHANT ENFIN, APRES TANT D'EFFORTS DE LA LIBRE PENSÉE, DU DIEU TRANSCENDANT DE LA RÉVÉLATION CHRÉTIENNE ? QUELQUE MYSTERE LUCIFÉRIEN DES ANTRES TÉNÉBREUX DES CONVENTS MACONNIQUES ET INSTALLÉ EN PLEIN SOLEIL, EN LIEU ET PLACE DES TABERNACLES RENVERSÉS DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS." 8.

Qui ne reconnaît pas dans ce récit bouleversant ce qui se passe dans l'Église de Jésus-Christ : le Saint Sacrifice de la Messe subtilement et injustement interdit par des hommes d'Église, et nos églises qui sont devenues des temples de Satan où se célèbre un culte impie, sacrilège et hérétique instauré par l'anti-pape Paul VI. "Que celui qui lit entende bien ce qu'il lit" (Matth. XXIV, v. 15).


A SUIVRE...


8. "La Parousie", Cardinal Billot S.J., pp. 122-124, éd. Beauchesne.
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InHocSignoVinces
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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

Message par InHocSignoVinces »

Mais, direz-vous, comment se fait-il que la majorité des catholiques soit passée du côté de cette réforme impie et assiste à ce culte diabolique qu'est la nouvelle messe de Paul VI ? St. Paul nous a donné une réponse prophétique à cette question.

"Que personne ne vous trompe en aucune manière : il faut d'abord que soit venue l'apostasie et que soit apparu l'homme d'iniquité, le fils de perdition, l'adversaire, celui qui se dresse contre tout ce qui est dieu ou adoré, jusqu'à siéger dans le temple de Dieu, en proclamant être lui-même Dieu. Ne vous souvient-il pas que je vous disais cela quand j'étais encore chez vous ? Et à présent, vous savez ce qui fait obstacle, pour qu'il se manifeste à son heure. Déjà, en effet, le mystère d'iniquité est en action. Que seulement disparaisse celui qui fait obstacle présentement, et alors se manifestera L'INIQUE que le Seigneur Jésus fera disparaître par le souffle de sa bouche et qu'Il anéantira par l'éclat de sa venue. La venue de L'INIQUE s'accompagnera, grâce à l'action de Satan, de toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges trompeurs, ainsi que de toutes les séductions qu'offre le mal à ceux QUI SE PERDENT POUR NE PAS AVOIR ACCUEILLI L'AMOUR DE LA VÉRITÉ QUI LES EUT SAUVÉS. ET VOILA POURQUOI DIEU LEUR ENVOIE UNE PUISSANCE ACTIVE D'ÉGAREMENT QUI LES PORTE A CROIRE AU MENSONGE, AFIN QUE SOIENT CONDAMNÉS TOUS CEUX QUI N'AURONT PAS CRU A LA VÉRITÉ, MAIS SE SERONT COMPLUS DANS LE MAL." (IIe Épître de S. Paul Thess. II, v. 3-11)

Il faut réaliser que ce qui se passe aujourd'hui est un juste châtiment de Dieu pour nous purifier de nos péchés, nous qui étions parfois si indifférents envers un si grand et si adorable Sacrement, lorsque le véritable culte de Dieu, l'Auguste Sacrifice de la messe était célébré dans toute sa splendeur dans toutes les églises catholiques.

Aujourd'hui Jésus nous donne une chance, celle de Lui prouver notre amour en prenant sa défense. Lui, le Tout-Puissant, le Roi Très-Haut nous fait, dans son infinie Miséricorde, la très grande grâce d'éprouver notre foi et notre amour en nous demandant de nous porter à sa défense, quoique cela puisse nous en coûter, avec les moyens qui sont à notre disposition même si, souvent, ils sont limités !

Rappelons-nous cette parole de Jésus :

"Quiconque donc se déclarera pour moi devant les hommes, je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est dans les cieux. Mais celui qui m'aura renié devant les hommes, je le renierai devant mon Père qui est dans les cieux." (Matth. X, v. 32-33)


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