L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

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PUEBLA...ET ESPAGNE...MENSONGE...ET TRAHISON


Vous souvenez-vous de son voyage à Puebla ? De ses discours contre la théologie de la libération ? Eh bien ! tout n'était que façade, hypocrisie, puisqu'il a signé le document des évêques, document tout entaché de cette théologie perverse... !


Il y a déjà longtemps, Paul VI avait demandé aux États catholiques d'enlever de leur constitution la primauté accordée
à l'Église catholique qui en faisait la seule religion légitime dans ces pays. Cette demande de Paul VI constituait alors une
véritable trahison. L'Espagne, dernier bastion catholique, vient de changer sa constitution ; d'une constitution catholique
toute orientée vers le respect des droits divins, elle est passée à une constitution apostate où Dieu et ses Saintes Lois
sont bafoués et méprisés.



Un mouvement de protestation s'est élevé en Espagne ; il est connu sous le nom de "Fuerza Nueva" ; il envoya une délégation à Rome pour demander au "Pape" d'intervenir. Qu'a fait Jean-Paul II ? Les a-t-il reçus comme un père aimant ses enfants, lui qui prétend aimer les hommes ? Les a-t-il accueillis à bras ouverts comme il accueille les pires ennemis du Christ ? Non, il les a éconduits et a ratifié le nouveau concordat entre Rome et l'Espagne ; honteuse et ignoble trahison ! ! !


Il semble que dans "l'Église conciliaire" la charte des droits de l'homme ait plus d'importance et plus de valeur que le Saint Évangile de Jésus. Les références constantes de Jean-Paul II aux droits de l'homme et à cette organisation maçonnique qu'est l'O.N.U. sont à faire frémir.



La charte des droits de l'homme est l'ennemie des droits divins, ennemie irréconciliable de la Royauté Universelle de
Jésus-Christ. Cette charte diabolique et maçonnique ne fait que proclamer la grandeur de l'homme, roi et centre de l'uni-
vers devant qui tout, même Dieu et ses commandements, doit s'incliner, s'effacer pour faire place à ce monstre qu'est
l'homme qui se déifie.



Comment un prétendu successeur de Pierre peut-il constamment faire appel à cette charte qui véhicule une mentalité
et une idéologie tout à fait contraires à l'Église de Jésus-Christ et maintes fois condamnées par elle ?


Mais, comme tous ceux qui sont dans l'erreur et l'aveuglement, Jean-Paul II en arrive à se contredire lui-même ! Cette
charte impie, ces droits de l'homme contraires à ceux de Dieu et qu'il ne cesse de proclamer, l'ont mis lors d'un voyage
aux États-Unis, en contradiction avec lui-même sans qu'il semble l'avoir réalisé !

Beaucoup de féministes, laïques et religieuses, voudraient avoir accès à la prêtrise, et c'est au nom de la charte des
droits de l'homme qu'elles réclament qu'on leur permette l'ascension au sacerdoce et qu'on cesse de les opprimer. Elles
ne comprennent pas que le sacerdoce soit une vocation réservée, dans le plan divin, aux hommes seulement, Loi sacrée
que l'Église de Jésus-Christ a toujours maintenue. Mais qu'a répondu Jean-Paul II à ces lamentations féministes ? Une
réponse tout à fait incompréhensible :


"Que la position traditionnelle de l'Église n'avait rien à voir avec les droits de l'homme." 57.

Cette réponse, en effet, est incompréhensible pour tous ceux qui sont remplis, saturés de l'esprit "conciliaire". Elles, ces religieuses qu'on a recyclées pour leur enlever la moindre trace du sens de Dieu, de l'Église, de la Sainte Tradition, ne comprennent pas pourquoi, tout à coup, les droits de l'homme n'ont rien à faire dans l'Église de Jésus : morale, discipline, liturgie ; tout a été bouleversé, détruit, pillé pour plaire à l'homme.


Mais pour ceux qui réalisent le terrible drame qui frappe la Sainte Église, il n'y a pour eux aucune surprise de voir
Jean-Paul II se contredire. Car tout homme qui est dans l'erreur, qui ne suit pas Jésus, qui ne se soumet pas à son Église,
à ses Saintes Lois, ne peut pas ne pas se contredire un jour ou l'autre car il a pour maître le monde et ses désirs insensés.
Pourtant le Divin Maître nous avait prévenus : "Personne ne peut servir deux maîtres à la fois" (Mat. 6,24).
Et lors de
ce même voyage Jean-Paul II n'a-t-il pas posé un geste d'apostasie publique en donnant la communion à un baptiste
"Gustave Rhodes, à Des Moines, en Ioha" 58. sans abjuration de ses hérésies. Ce geste scandaleux est
tout à fait contraire à l'enseignement de l'Église Catholique d'après le Droit Canon :


"Il est interdit d'administrer les sacrements de l'Église aux hérétiques et aux schismatiques, même s'ils sont de bonne
foi et le demandent avant que, ayant rejeté leurs erreurs, ils soient réconciliés dans l'Église"
(Droit Canonique, canon 731 par. 2.).


"Discoureurs pervers, creux et séducteurs plongés dans l'erreur et y entraînant, résolus à ruiner toute la vertu de vie
qui passe par l'Église, et à détruire radicalement le règne de Dieu." "A coup sûr, ces hommes sont à ranger parmi les pires ennemis de l'Église."
59.


A SUIVRE...


57. Journal "La Presse", 5 octobre 1979.
58. Journal "La Presse", 1er octobre 1979, p. C-1.
59. Encyclique "Pascendi Gregis", Saint Pie X, éd. St-Raphaël.
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Message par InHocSignoVinces »

LE COMMUNISME


"En face d'un pareil danger, l'Église Catholique ne pouvait se taire et, en fait, elle n'a pas gardé le silence. Le Siège
Apostolique qui a pour mission la défense de la vérité, de la justice, de tous les biens niés et combattus par le Communisme,
le Siège Apostolique tout particulièrement, n'a pas manqué d'élever la voix...


Déjà en 1846, Pie IX portait une condamnation solennelle, confirmée plus tard dans le Syllabus, contre cette doctrine
néfaste qu'on nomme le ''communisme'' radicalement contraire au droit naturel lui-même ; pareille doctrine une fois admise,
serait la ruine complète de tous les droits, des institutions, des propriétés et de la société humaine elle-même."

(Encyclique "Qui pluribus" 9.11.1846)

Plus tard, Léon XIII, dans son Encyclique "Quod apostolici muneris" définissait le communisme : "Une peste mortelle
qui s'attaque à la moelle de la société humaine et qui l'anéantirait".
(23.12.1878). Le communisme est par sa nature anti-religieux
et considère la religion comme "l'opium du peuple."
60.

Paul VI s'était refusé au Concile Vatican II à condamner cette idéologie "intrinsèquement perverse" qu'est le communisme malgré les demandes, voire même les supplications réitérées de plusieurs Pères du Concile, particulièrement du Cardinal Slyppyj, ancien prisonnier du régime communiste. Paul VI préférait pactiser avec cet ennemi juré de Dieu. Plusieurs pensaient que Jean-Paul II, lui qui vient d'un pays communiste, allait le condamner ! Autre déception, il se tait comme son maître, il pactise, les reçoient au Vatican. Qu'on ne vienne pas nous dire que, s'il agit ainsi, c'est par peur des représailles qui pourraient être prises derrière le rideau de fer ! Tout cela est faux et tient de la sinistre comédie hypocrite que jouent les modernistes au monde.

Le silence de Jean-Paul II, des cardinaux, des évêques, des prêtres ne fait qu'augmenter le pouvoir des communistes qui s'infiltrent, aujourd'hui, dans tous les pays et qui sont même rendus au plus haut sommet de cette hiérarchie soi-disant catholique. Ne nous faisons pas d'illusions ; aujourd'hui encore, dans les pays où règne cette idéologie barbare, des milliers d'êtres humains sont bafoués, emprisonnés, torturés et mis à mort à cause de leur foi.

Jean-Paul II qui vient de Pologne n'entend-il pas les cris de ses frères persécutés ? Ils l'appellent à l'aide, ils supplient
qu'on fasse connaître au monde entier leurs bourreaux, qu'on les dénonce, qu'on lutte contre ces monstres qui ont la
haine de tout ce qui est divin. Ils gémissent au fond de leur prison et personne ne les écoute, personne n'élève la voix,
pas même Jean-Paul II qui semble sourd à l'appel de ses frères martyrisés. Il aime mieux faire des petites courbettes,
des compromis avec ces tortionnaires qui n'ont d'humain que l'apparence ! Qu'on le comprenne bien : jamais on ne pourra
concilier le vrai catholicisme avec le communisme. Ce sont deux idéologies radicalement contraires.
Le catholicisme,
le vrai, prêche au monde la soumission à Jésus, à son Église, à ses Lois ;
le communisme prêche la destruction, la haine
de tout ce qui peut rappeler jusqu'au moindre souvenir de Dieu.



A SUIVRE...


60. Catéchisme Catholique pour adultes, du Cardinal Gaspari, pp. 471-78, éd. Nazareth, 1959.
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Message par InHocSignoVinces »

Mais tout ça se paiera un jour ; tout ce sang versé dans ces pays, avec la honteuse complicité des "hommes d'Église",
réclamera un jour vengeance et c'est le Seigneur Lui-même qui vengera ces martyrs de la foi. Il les vengera de tous ceux
qui ont été leurs bourreaux et de tous ceux qui se sont faits les complices de ces abominables massacres, soit par
crainte ou par lâcheté.



Fortifiez, Seigneur, tous ceux qui, pour vous, souffrent persécution ; réchauffez leurs cœurs ; donnez-leur la force et le courage de persévérer jusqu'à la fin, fermes dans la foi pour recevoir un jour de vos mains la palme glorieuse du martyre !


EN ASSUMANT CET HÉRITAGE, JEAN-PAUL II SE FAIT DONC COMPLICE D'HÉRÉSIE, D’APOSTASIE, DE SCHISME ET DE SCANDALE. IL EST, EN FAIT, SÉPARÉ DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE ROMAINE ; IL NE PEUT DONC EN ETRE LE PAPE. Partout on essaie de nous présenter Jean-Paul II comme un traditionaliste. Ne vous y trompez pas, ses discours parfois traditionnels sont faits dans un but précis et relèvent d'une façon hypocrite de procéder qu'ont les modernistes. Par ces discours il ne cherche qu'à augmenter la confusion, à séduire les âmes pour mieux les entraîner dans les sentiers du schisme et de l'hérésie. Cela fait partie d'un plan longuement préparé pour détruire la foi catholique dans toutes les âmes, si cela était possible. Rappelons-nous ce que disait Saint Pie X au sujet des modernistes :

"Ce qui jettera encore plus de jour sur ces doctrines des modernistes, c'est leur conduite qui est pleinement conséquente. A les entendre, à les lire, on serait tenté de croire qu'ils tombent en contradiction avec eux-mêmes, qu'ils sont oscillants et incertains. Loin de là : tout est pesé, tout est voulu chez eux, mais à la lumière de ce principe que la foi et la science sont l'une à l'autre étrangères. Telle page de leur ouvrage pourrait être signée par un catholique ; tournez la page, vous croirez lire un rationaliste. Écrivent-ils l'histoire, nulle mention de la divinité de Jésus-Christ ; montent-ils dans la chaire sacrée, ils la proclament hautement. Historiens, ils dédaignent les Pères et conciles ; catéchistes, ils les citent avec honneur." 61.


Car, pensez-y bien, où était Mgr Wojtyla quand Paul VI saccageait tout ? Qu'a-t-il fait ? S'est-il opposé ? A-t-il protesté ? Non, Monseigneur Karol Wojtyla est un homme de la réforme ; il est anti-catholique.

Pour terminer et pour montrer que "cette Église conciliaire" n'est pas celle de toujours, celle fondée par Jésus-Christ,
lisez cet aveu D'APOSTASIE officielle d'un porte parole de l'archevêché de Montréal, Monsieur l'abbé André Lamoureux
déclarant :

"LA FIDÉLITÉ DANS L'ÉGLISE, C'EST DANS L'ÉGLISE D'AUJOURD'HUI QU'IL FAUT L'AVOIR, PAS DANS CELLE
DU PASSÉ. IL EST ILLUSOIRE DE SE RÉFUGIER DANS UNE ÉGLISE QUI N'EST PLUS."
62.

Voilà !

De quelle Église voulez-vous faire partie ? De celle de Jésus-Christ ou celle de Paul VI ?

A vous de décider !


A SUIVRE...


61. Encyclique "Pascendi Gregis", Saint Pie X, éd. St-Raphaël, p. 19
62. "Journal de Montréal", 5 juillet 1977, p. 13.
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Message par InHocSignoVinces »

CONSTITUTION APOSTOLIQUE "CUM EX APOSTOLATUS" DE PAUL IV


"La charge apostolique, à Nous confiée par Dieu, malgré notre indignité, nous impose le soin général du troupeau du
Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, nous devons en berger attentif, veiller sans
cesse et pourvoir soigneusement à écarter de la bergerie du Seigneur ceux qui, à notre époque, livrés aux péchés,
confiant en leurs propres lumières, s'insurgent avec une rare perversité contre la règle de la vraie foi et faussant la
compréhension des Saintes Écritures par des arguties subtiles et vaines, méditent de déchirer l'unité de l'Église Catholique et la
tunique sans couture du Seigneur ; s'ils dédaignent d'être des disciples de la vérité, ils ne doivent pas continuer à enseigner l'erreur.



I) Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas qu'on puisse reprocher au Pontife Romain de
dévier de la foi ; il est sur la terre le vicaire de Dieu et de Notre Seigneur Jésus-Christ, il a la plénitude de l'autorité sur les
nations et sur les royaumes, il est le juge universel et n'a à être jugé par personne ici-bas,

D'ailleurs plus le danger est grand, plus la vigilance doit être entière et attentive pour que les faux prophètes, ou
même d'autres hommes, revêtus d'une juridiction séculière, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les
âmes simples et entraîner avec eux à la perdition et à la ruine de la damnation les peuples innombrables confiés à leur
soin et à leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que nous ne soyons jamais témoins dans le lieu
saint de l'abomination de la désolation annoncée par le prophète Daniel, alors que nous désirons de tout notre pouvoir
avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingénient à saccager la vigne du Seigneur et
écarter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler à des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec
les mauvais agriculteurs, ni être comparé à un mercenaire.



II) Après mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frères les Cardinaux de la Sainte Église Romaine, sur leur
conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et
chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation qu'ont promulguées et
portées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques, tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs
- ou tenus pour tels - jusque par leurs lettres extravagantes ou les Saints Pères, ou les Saints Canons, Constitutions et
Ordonnances apostoliques. Et nous voulons qu'elles soient observées à perpétuité et remises en pleine vigueur
si besoin en est, et qu'elles demeurent.


Elles s'appliquent à tous ceux qui, jusqu'ici, auront été pris sur le fait, auront avoué ou auront été convaincus d'avoir
dévié de la foi catholique ou d'être tombés en quelque hérésie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscité ou
commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empêcher dans sa clémence et dans sa bonté envers nous) à ceux
qui, à l'avenir, dévieront soit en tombant dans l'hérésie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant,
qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent, ou qu'on les en convainque.



QUELQUES SOIENT LEUR RANG, LEUR ÉTAT, ORDRE, CONDITION ET DIGNITÉ. EN VERTU DE CETTE
CONSTITUTION NÔTRE, VALIDE A PERPÉTUITÉ, PAR HAINE D'UN SI GRAND CRIME, LE PLUS GRAVE
ET PERNICIEUX POSSIBLE DANS L'ÉGLISE DE DIEU, DANS LA PLÉNITUDE DE NOTRE POUVOIR APOSTOLIQUE, NOUS
DÉCIDONS, STATUONS, DÉCRÉTONS ET DÉFINISSONS...QUE SI JAMAIS IL ADVIENT QU'UN EVEQUE, MEME
AYANT FONCTION D'ARCHEVEQUE, DE PATRIARCHE OU DE PRIMAT : QU'UN CARDINAL DE L'ÉGLISE ROMAINE,
MEME LÉGAT, QU'UN SOUVERAIN PONTIFE MEME, AVANT LEUR PROMOTION OU LEUR ÉLÉVATION AU CARDINALAT
OU AU SOUVERAIN PONTIFICAT, ONT DÉVIÉ DE LA FOI CATHOLIQUE OU SONT TOMBÉS DANS
QUELQUE HÉRÉSIE, LA PROMOTION OU L'ÉLÉVATION, MEME SI CETTE DERNIERE A EU LIEU AVEC L'ASSENTIMENT
UNANIME DE TOUS LES CARDINAUX, EST NULLE, NON AVENUE, SANS VALEUR, ET ON NE POURRA
DIRE QU'ELLE EST DEVENUE VALIDE OU QU'ELLE DEVIENT VALIDE PARCE QUE L'INTÉRESSÉ ACCEPTE LA
CHARGE, RECOIT LA CONSÉCRATION, ENSUITE ENTRE EN POSSESSION OU QUASI-POSSESSION DU GOUVERNEMENT
ET DE L'ADMINISTRATION OU L'INTRONISATION DU PONTIFE ROMAIN LUI-MEME OU PAR L'ADORATION (HOMMAGE A GENOUX)
DEVANT LUI ETRE RENDUE OU PAR LA PRESTATION D'OBÉISSANCE A LUI RENDUE PAR TOUS OU PAR QUELQUE
LAPS DE TEMPS ÉCOULÉ POUR CES ACTES : ON NE POURRA LA TENIR POUR LÉGITIME EN AUCUNE DES PARTIES
ET ELLE NE CONFERE NI PEUT ETRE CENSÉE CONFÉRER QUELQUE POUVOIR D'ADMINISTRATION OU SPIRITUEL
OU TEMPOREL A DE TELS HOMMES PROMUS EVEQUES, ARCHEVEQUES, PATRIARCHES, OU PRIMAT ÉLEVÉ AU CARDINALAT
OU AU SOUVERAIN PONTIFICAT TOUS LEURS DIT FAITS ET GESTES, LEUR ADMINISTRATION ET TOUT CE QUI EN DÉCOULE EST SANS
VALEUR ET NE CONFERE AUCUNE AUTORITÉ, AUCUN DROIT A PERSONNE. CES HOMMES AINSI PROMUS ET
ÉLEVÉS SERONT, PAR LE FAIT MEME, SANS QU'IL FAILLE QUELQUE DÉCLARATION ULTÉRIEURE, PRIVÉS DE
TOUTE DIGNITÉ, PLACE, HONNEUR, TITRE, AUTORITÉ, FONCTION ET POUVOIR..."



Nous n'avons pas de Pape.

"Seigneur, restez avec nous car le soir arrive et la nuit tombe" (Luc 24,29)


A SUIVRE...
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Message par InHocSignoVinces »

COEXISTENCE PACIFIQUE


Avons-nous le droit de nous taire, face à la nocivité de la nouvelle religion post-conciliaire et du nouveau culte instauré dans l'Église de Jésus-Christ ainsi qu'à la vacance du Siège Apostolique ?

Un problème se pose parmi les traditionalistes. Une terrible confusion existe présentement parmi eux. Cette confusion est due à la position équivoque de Monseigneur Lefebvre face à Jean-Paul II. Monseigneur Lefebvre, même s'il n'a jamais été le chef de file des traditionalistes, a cependant une grande influence dans ces milieux : influence due à son titre d'évêque.

Qu'on nous comprenne bien, il n'est pas question pour nous de vouloir discréditer le moins du monde le fondateur
d'Écône. Certes Monseigneur a fait beaucoup de travail depuis le début de la résistance catholique face à l'hérésie des
hommes d'Église depuis le Concile de Vatican II. Mais son grand manque de fermeté face à la soi-disant nouvelle "messe " et à la vacance du Siège Apostolique, nuit de plus en plus à la défense de la Foi en semant la confusion et la division chez les traditionalistes. Presque tous les chefs de file se rangent de façon inconditionnelle derrière Monseigneur Lefebvre et adopte la loi du silence face à la hiérarchie hérétique.


Malheureusement il en est parmi eux qui ne craignent pas de briser cette loi du silence qu'ils ont adoptée face à l'Église "conciliaire" pour taxer "d'ultras et de schismatiques" les prêtres très peu nombreux à travers le monde qui ont le courage d'aller jusqu'au bout dans la défense de la foi catholique en dénonçant les fauteurs d'hérésies "quel qu’ils soient", en exposant de façon claire , à la lumière des enseignements traditionnels des Saints Docteurs de l'Église, pourquoi le Siège Apostolique est vacant depuis l'hérésie de Paul VI.

Cette situation est des plus malheureuses et il est grand temps que tous ceux qui ont la charge de groupes réfléchissent sérieusement à la nécessité de plus en plus pressante de la défense de la foi sans aucun compromis.

POURQUOI CEUX QUI NE SONT PAS PRETS A DÉFENDRE OU NE VEULENT PAS LE FAIRE N'OBÉISSENT-ILS
PAS A CELUI QU'ILS RECONNAISSENT COMME PAPE LÉGITIME DE LA SAINTE ÉGLISE CATHOLIQUE, QUELQUE
SOIT LA RAISON QUI PUISSE LES MOTIVER A CÉLÉBRER LA MESSE TRIDENTINE. PAR LEUR POSITION INCOHÉRENTE
ET INJUSTIFIABLE, ONT-ILS ENCORE LE DROIT DEVANT DIEU DE CÉLÉBRER LA SAINTE MESSE :
SANS LA DÉFENDRE ET SANS DÉNONCER PUBLIQUEMENT LA " MESSE DE PAUL VI ? "


Avec les compromis qu'ils font ou qu'ils sont prêts à faire avec Jean-Paul II, ils ne sont plus de vrais traditionalistes
CAR ILS FONT BEAUCOUP PLUS DE TORT QUE DE BIEN PAR LEUR COMPORTEMENT ÉQUIVOQUE ET AMBIGU
ET DEVIENNENT DES ÉLÉMENTS DE SUBVERSION ET DE DIVISION CHEZ LES CATHOLIQUES QUI VEULENT
DEMEURER FIDELES A LA PURETÉ ET A L'INTÉGRITÉ DE LA FOI DE LEUR BAPTEME.


Il faut malheureusement dénoncer aujourd'hui cette pensée funeste qui semble dominer dans la majorité des groupes
qui maintiennent le vrai culte catholique ici et là à travers la Province de Québec. Ils poursuivent le rêve chimérique de la
"coexistence pacifique" du vrai culte catholique à côté du culte hérétique de Paul VI.



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Message par InHocSignoVinces »

C'est pour cette raison qu'ils ont adopté la règle du silence. Les prêtres dirigeant ces groupes se font un devoir de ne jamais dénoncer les fauteurs d'hérésies, de schisme et d'apostasie que sont devenus les hommes d'Église, pas plus d'ailleurs qu'ils n'osent parler du grand et abominable sacrilège qu'est cette soi-disant "nouvelle messe " instaurée dans l'Église de Jésus-Christ depuis plus de dix ans.

Ce nouveau culte qui se célèbre partout dans nos églises, sort directement de l'hérésie protestante et est en lui-même
une attaque directe portée à la vraie foi catholique. Sous le fallacieux prétexte de la charité, ces prêtres gardent le silence pour ne pas heurter ou déplaire à une hiérarchie dépourvue de tous ses pouvoirs pour avoir trahi sa mission, celle de protéger et défendre la vraie foi catholique, et de s'être mis à la solde des ennemis de Jésus-Christ et de Son Église. Cette hiérarchie s'étant séparée elle-même de l'Église de Jésus-Christ par l'hérésie qu'elle enseigne, empoisonne les âmes innocentes et de bonne foi. Cette hiérarchie traîtresse entraîne les âmes hors du sentier étroit qui conduit à la vie éternelle en prétendant pouvoir les y conduire par la voie large et spacieuse qui, jusqu'à la venue de cette nouvelle religion,
conduisait à la perdition.


Pour ces prêtres qui ont choisi de se taire au lieu de lutter ouvertement, il leur faut ne pas contrarier ceux qui, dans leur groupe, ont un pied dans la nouvelle religion post-conciliaire et l'autre dans la tradition millénaire de la Sainte Église Catholique Romaine, puisque plusieurs parmi ces gens assistent à la nouvelle messe sacrilège sur semaine et, le dimanche, assistant à la seule vraie messe catholique (la messe Tridentine). Cette position est la plus exécrable de tous.

Nous estimons qu'un tel comportement de la part des prêtres, face à ceux qui les suivent est pour eux dangereux et excessivement nuisible à la défense de la vraie foi catholique. Ce comportement est absolument contraire à la vraie charité. Lisons plutôt ces paroles du Pape Saint Pie X sur la charité envers nos frères :

"OR LA DOCTRINE CATHOLIQUE NOUS ENSEIGNE QUE LE PREMIER DEVOIR DE LA CHARITÉ N'EST PAS DANS LA TOLÉRANCE DES CONVICTIONS ERRONNÉES, QUELQUES SINCERES QU'ELLES SOIENT, NI DANS L'INDIFFÉRENCE THÉORIQUE OU PRATIQUE POUR L'ERREUR OU LE VICE OU NOUS VOYONS PLONGÉS NOS FRERES, MAIS DANS LE ZELE POUR LEUR AMÉLIORATION INTELLECTUELLE ET MORALE"

"Cette doctrine catholique nous enseigne aussi que la source de l'amour du prochain se trouve dans l'amour de Dieu"

"Tout autre amour est illusion ou sentiment stérile et passager."
64.


A SUIVRE...


64. Catéchisme Catholique pour adultes, du Cardinal Gaspari, pp. 693-694, éd. Nazareth, 1959.
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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

Message par InHocSignoVinces »

Certains d'entre eux, du haut de la chaire de vérité, vont même jusqu'à dire, peut-être inconsciemment, des paroles
aussi incohérentes et illogiques que celle-ci : "Prions pour le succès des missions apostoliques du Pape Jean-Paul II."

Prier pour le succès des missions apostoliques de Jean-Paul II, n'est-ce pas le reconnaître comme étant le chef légitime de l'Église catholique, admettre qu'il n'enseigne pas l'erreur mais la vraie doctrine et que la Sainte Église de Jésus-Christ n'est pas ébranlée par le schisme, l'hérésie et l'apostasie, ce qui équivaut à nier la réalité.


Devant une telle attitude, une question se pose à notre esprit : quelle raison ont ces prêtres pour désobéir à celui qu'ils reconnaissent comme "pape" et comment peuvent-ils justifier le fait qu'ils refusent "le nouvel ordo missae " en continuant de célébrer la seule vraie messe catholique. N'est-ce pas là une flagrante contradiction ? Nous serions tentés de demander à ces prêtres : "AVEZ-VOUS L'ESPRIT OBTUS ? EST-CE QU'AYANT DES YEUX, VOUS NE VOYEZ PAS ET DES OREILLES, VOUS N'ENTENDEZ PAS." (Marc VIII, 17-18).

Force est de conclure que, dans une telle situation, il semble que la satisfaction et la tranquillité personnelle de chacun passent avant l'honneur et la gloire de Dieu. Dans le drame que vit actuellement l'Église, il faut absolument choisir. Les comportements équivoques sont inadmissibles et indignes et nous devons obligatoirement avoir le courage des vérités de notre foi, quoiqu'il puisse nous en coûter.

Les adeptes de la "coexistence pacifique" espèrent que par leur silence Jean-Paul II pourrait dans un geste d'extrême
générosité leur accorder la permission de célébrer la vraie messe catholique dans les églises actuellement existantes à
des heures qui seraient fixées par les évêques de chaque diocèse, à la condition évidente qu'ils ne disent jamais un mot
contre cette parodie sacrilège qu'est cette soi-disant "nouvelle messe" de Paul VI qui, bien entendu, se célébrerait dans
ces mêmes églises pour les fidèles majoritaires qui préfèrent le nouveau culte hérétique prétextant, dans leur ignorance
et leur naïveté, que ce culte leur convient mieux, qu'ils comprennent mieux, qu'ils participent davantage et enfin qu'ils se
sentent libérés.


Certains d'entre eux qui favorisent la coexistence espèrent et vont jusqu'à croire naïvement qu'à force de temps tout le
monde délaisserait la nouvelle liturgie hérétique. C'est un rêve utopique que celui-là et c'est bien mal connaître la mentalité
de la majorité du monde actuel ; mentalité entièrement libéralisée dans tous les domaines et cela depuis longtemps.



A SUIVRE...
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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

Message par InHocSignoVinces »

Descendez des nuages et revenez sur terre en regardant la réalité telle qu'elle est et non comme vous voudriez qu'elle soit. Qu'est-ce au juste que la coexistence pacifique entre le Saint Sacrifice de la Messe et la Cène protestante qu'est la soi-disant "nouvelle messe" de Paul VI à l'intérieur d'une même Église ? La coexistence pacifique des deux cultes radicalement opposés l'un à l'autre signifie mettre l'erreur et la vérité sur le même palier au sein de la Sainte Église de Jésus-Christ. À notre avis cela équivaut donc à l'acceptation tacite de la liberté des cultes, ce qui est du libéralisme pratique. Le libéralisme en matière de doctrine et de foi étant une hérésie comprenant en elle-même toutes les hérésies, est intrinsèquement pervers et a toujours été condamné par la Sainte Église Catholique. C'est donc un péché contre la foi catholique. St Augustin donne du péché contre la foi cette indiscutable formule :

"Noc est peccatum quo tenentur cuncta peccata". "C'est un péché qui contient tous les péchés."
65

Pour nous, accepter un tel compromis serait nous faire complices de l'hérésie, du schisme et de l'apostasie dans lesquels sont tombés les hommes d'Église depuis le règne de l'anti-pape Paul VI et la mise en application du Concile de Vatican II : concile entièrement contraire à l'enseignement qui nous a été donné antérieurement par les vrais successeurs de Pierre. La vraie foi catholique ne change pas, elle n'a jamais changé et ne changera jamais, ce serait faire injure au Saint-Esprit que de prétendre le contraire.

Il faut donc réfléchir sérieusement devant Dieu avant de s'aventurer dans le chemin de la "coexistence pacifique", même si l'on est de bonne foi car il arrive souvent qu'avec les meilleures intentions qui puissent exister, on arrive à commettre de graves erreurs. La fin ne justifie pas les moyens. Chaque chose est ce qu'elle est, rien de plus et les meilleures apparences ne peuvent rendre bon ce qui est essentiellement mauvais. La sainte intransigeance n'admet aucune affinité avec l'erreur.

Que pensez-vous aujourd'hui de l'abominable droit de cité que les hommes d'Église concèdent à l'erreur au cœur même de notre sainte Foi catholique ?

Grande sera devant Dieu la responsabilité de ceux qui, de parole ou d'action, de commission ou d'omission, se seront faits d'une manière ou d'une autre, les complices de cette horrible supercherie qui existe dans la Sainte Église de Jésus-Christ depuis de nombreuses années déjà.



A SUIVRE...


65. "Le Libéralisme est un péché", D. Félix Sarda Y Salvany, p. 13, éd. Pierre Téqui, 1910.
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InHocSignoVinces
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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

Message par InHocSignoVinces »

UNA CUM FAMULO TUO PAPA NOSTRO ?


Nous voici arrivés presqu'à la fin de cette analyse. Elle n'avait pas la prétention d'étudier tous les problèmes en profondeur, mais de donner au lecteur les éléments essentiels afin qu'il puisse comprendre la situation dramatique que vit actuellement l'Église Catholique.

Mais ce n'est pas tout de réaliser ce qui se passe dans l'Église ; il faut aussi adopter une attitude catholique face à la
vacance d'autorité dans l'Église. Certes, le premier réflexe sera de rejeter avec horreur toutes les nouveautés introduites
par le concile Vatican II : nouveautés disciplinaires, liturgiques, doctrinales, morales, enfin tout.
Concrètement, cela signifie ne donner aucune adhésion, encouragement, ni même participer d'aucune façon à ce que la soi-disant autorité en place demande, car il n'est pas question d'obéir ou de désobéir à des hommes qui n'ont aucune autorité comme nous l'avons déjà expliqué. Quand nous disons participer d'aucune manière, nous pensons spécialement à la "nouvelle messe". Nous ne devons assister à ce culte hérétique sous aucun prétexte, même dans des circonstances spéciales (funérailles, mariages). L'assistance, même passive, à ce culte réprouvé par la Sainte Église de toujours, reste illicite et objectivement offensante pour sa Divine Majesté.

Certains nous objecteront que l'Église Catholique a toujours permis, pour des raisons de civilité, d'assister de manière passive à des cultes hérétiques (protestant, juif, etc.) Cela est vrai, mais cette permission accordée par l'Église (rappelons que cela était permis de façon très occasionnelle, à des conditions très strictes et tout danger de scandale devait être soigneusement évité) ne peut s'appliquer dans le problème que nous vivons présentement. Lorsque quelqu'un assistait de façon passive à un culte hérétique pour des raisons de civilité, il ne pouvait avoir aucune confusion, ni méprise, parce que le temple protestant, la synagogue juive était clairement identifié comme tel et il n'y avait aucun risque que la présence d'un catholique soit interprétée comme un encouragement ou une approbation de ces cultes ; tout le monde comprenait bien, alors, que l'unique raison de cette présence était la sympathie ou un devoir de civilité obligatoire. Tel n'est pas le cas de l'assistance à la "nouvelle messe", même dans les circonstances spéciales. L'endroit où se déroule la "cérémonie" est officiellement identifié comme une église catholique ; le soi-disant nouveau culte est reconnu par la majorité comme étant on ne peut plus catholique et orthodoxe ; les assistants sont des catholiques. Votre présence sera considérée comme normale puisqu'étant catholique, vous assistez à une cérémonie qui passe pour "catholique". Voilà la confusion, le scandale ; nous n'avons pas le droit de laisser un seul instant penser à quiconque que nous favorisons cette parodie de la messe qu'est le nouveau culte ; et qui est en plus un scandale. Le scandale consiste à agir de façon à faire penser ou agir quelqu'un de façon mauvaise et c'est cela que nous faisons si nous assistons, même passivement, à la "nouvelle messe" ; par notre présence, nous laissons croire que ce culte est catholique, alors qu'en fait il est protestant. Il est clair que nous ne pouvons en aucun temps nous faire, en quelque sorte, les complices muets d'une si odieuse supercherie. Cela peut paraître dur, mais en fait cette attitude est guidée uniquement par la charité et l'amour de la Vérité.

Vous êtes en droit de vous demander, maintenant, quelle attitude doit-on prendre après avoir rejeté toutes les nouveautés ? Où trouver la Sainte Messe Catholique ? Eh bien ! voilà justement le problème le plus crucifiant qui se pose, à l'heure actuelle, à la conscience de ceux qui veulent demeurer fidèles à Jésus.

Certes, on devrait normalement assister à la Sainte Messe Tridentine lorsqu'on peut la trouver ; mais malheureusement, aujourd'hui, cette assistance est rendue quasiment impossible parce que les prêtres traditionalistes reconnaissent, pour la plupart, Jean-Paul II comme chef légitime de l'Église Catholique, et continuent de lui désobéir sur des questions aussi graves que celles de l'acceptation des décisions de Vatican II et la célébration de la "nouvelle messe".

Ce point est extrêmement important et il est capital que vous le compreniez. Reconnaître en un homme le pape de l'Église Catholique, le Vicaire du Christ sur terre, et en même temps lui désobéir, cela porte un nom : c'est faire schisme. Si on reconnaît, en Jean-Paul II, l'autorité suprême de l'Église, on ne peut pas lui désobéir, on n'a pas le droit de lui résister, de célébrer une messe qui est interdite par cette autorité, d'ordonner des prêtres lorsqu'on est suspens a divinis. L'obéissance à celui que l'on reconnaît comme Vicaire du Christ est nécessaire au salut. Nous ne disons pas que cette reconnaissance de Jean-Paul II par les prêtres et les fidèles traditionalistes est bonne ; au contraire, nous réprouvons énergiquement cette attitude, car elle est fausse. Il y a suffisamment de preuves pour savoir, avec une certitude absolue, fondée uniquement sur la Sainte Doctrine Catholique, que le Siège Apostolique est vacant depuis 1965.


Nous souhaitons ardemment que tous ces prêtres cessent de se leurrer et d'induire en erreur ceux qui leur font confiance ; nous désirons qu'ils s'arrêtent et qu'ils réfléchissent sérieusement, à la lumière de la doctrine catholique, et qu'ils daignent écouter ceux qui, très peu nombreux, apportent la Vérité sur la question de la vacance du Siège Apostolique ; et enfin, pour l'amour de Dieu et de la vérité, qu'ils cessent de nommer au canon de la Sainte Messe des hommes qui n'ont pas d'autorité ; qu'ils cessent, en somme, d'avoir une comportement qui est objectivement schismatique.


A SUIVRE...
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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

Message par InHocSignoVinces »

Voilà, cher lecteur, le déplorable et douloureux problème qui existe à cause du manque de sérieux doctrinal et du manque d'amour de la vérité des prêtres qui se disent traditionalistes. Nous voilà réduits à ne pas pouvoir assister à la Sainte Messe Catholique parce que les prêtres qui la célèbrent adoptent une attitude schismatique et qu'il n'est pas permis, par la vraie Église Catholique, d'assister à la messe d'un prêtre objectivement schismatique, même si c'est la messe traditionnelle qui est célébrée.


Dans la Sainte Messe Catholique, il existe une partie que l'on nomme généralement le "canon de la messe" ; partie des plus mystérieuses qui précède les paroles consécratoires. Le canon de la messe est fait de magnifiques prières qui s'élèvent vers le Dieu Très-Haut afin que l'offrande du Corps et du Sang de son Divin Fils Lui soit agréable. Certes, la divine victime qu'est Jésus-Christ est toujours agréable à Dieu, mais la manière d'offrir la Sainte et Pure Victime qu'est Notre Seigneur Jésus peut déplaire à Dieu, et il se peut que le prêtre qui offre le Saint-Sacrifice et les fidèles qui y assistant, soient pour le Dieu Très-Haut une cause de colère. N'est-ce pas ce qui se passe lorsqu'un prêtre célèbre la Sainte Messe Tridentine en union avec Jean-Paul II ? Car ce faisant, il nomme au Saint Canon de la messe un homme qui ne fait plus partie de l'Église, un homme qui n'a absolument aucune autorité sur les âmes, et il devient, de façon objective, schismatique. LE FAIT DE NOMMER JEAN-PAUL II AU CANON DE LA MESSE EST LA RECONNAISSANCE LA PLUS SOLENNELLE QUE L'ON PUISSE FAIRE DE SON "AUTORITÉ". Il serait bon que ces prêtres méditent sérieusement sur ce texte du pape Pie IX :


"IL S'AGIT EN EFFET, VÉNÉRABLES FRERES ET BIEN-AIMÉS FILS, D'ACCORDER OU DE REFUSER OBÉISSANCE AU SIEGE APOSTOLIQUE ; IL S'AGIT DE RECONNAITRE SA SUPREME AUTORITÉ MEME SUR VOS ÉGLISES, ET NON SEULEMENT QUANT A LA FOI, MAIS ENCORE QUANT A LA DISCIPLINE : CELUI QUI LA NIE EST HÉRÉTIQUE ; CELUI QUI LA RECONNAIT ET QUI REFUSE OPINIATREMENT DE LUI OBÉIR EST DIGNE D'ANATHEME." 66.


Pour les fidèles, la seule conduite qu'il reste à prendre est de rester chez-soi, de lire la Sainte Messe dans son Missel, de s'unir d'intention avec un prêtre qui, quelque part, dans le monde, célèbre la Sainte Messe Tridentine de façon catholique, (grâce à Dieu, il en reste encore quelques-uns), d'aimer ardemment Jésus, Son Église, et Ses Saintes Lois et enfin garder confiance, une confiance totale et aveugle en Dieu. Il ne nous abandonnera jamais ; Il veillera jalousement sur tous ceux qui, même au prix des plus grands sacrifices, s'efforcent de lui demeurer fidèles, en refusant tout compromis qui porte atteinte à la pureté de la Foi Catholique.


Voilà cher lecteur, notre travail est maintenant terminé. S'il a semé quelque doute dans les consciences, que Dieu en soit Béni ; s'il a pu servir à éclairer quelques âmes en leur montrant la vérité, eh bien ! que Dieu en soit remercié éternellement, et que dans Sa miséricorde infinie Il daigne toucher les cœurs, afin qu'ils s'ouvrent à la douce lumière de l'Esprit-Saint, pour que de cette terre monte au ciel une prière qui puisse apaiser la juste colère de sa Divine Majesté et nous fasse trouver grâce, auprès du Dieu Très-Haut, par les mérites de la douloureuse passion de Son Divin Fils, Notre Seigneur Jésus-Christ.


FIN


66. Encyclique "Quae in patriarchatu", 1er septembre 1876.
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