La Contrition parfaite & la Communion spirituelle

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Gilbert Chevalier
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La Contrition parfaite & la Communion spirituelle

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Le Père Dosithée Desvault, missionnaire apostolique aux Îles Marquises dans une lettre du 21 août 1838 a écrit :

« Lorsque tout le monde (les habitants de l’île de la Floriana) fut réuni,
M. Borgella fit une instruction sur les commandements de Dieu ;
il appuya principalement sur les obligations
des pères et des mères à l’égard de leurs enfants,
leur faisant voir que puisqu’ils n’avaient point de Pasteur pour les instruire,
il y avait double obligation pour eux
de les former à la pratique des vertus chrétiennes
et de les éloigner des compagnies dangereuses,
qui pourraient les entraîner dans le désordre et les perdre pour jamais.

M. Borgella fit encore une instruction sur les sacrements,
leur en expliqua la nature, les effets,
et surtout la manière d’administrer le sacrement de Baptême.
Il leur fit, en outre sentir que,
ne pouvant recevoir les sacrements
que Notre-Seigneur Jésus-Christ avait institués
pour la guérison et la sanctification de nos âmes,
ils devaient y suppléer par un désir vif et ardent de les recevoir,
surtout dans leurs derniers moments.

L’instruction finie, nous leur distibuâmes divers objets de piété,
comme des chapelets, des médailles, de petites croix, etc.
Nous leur laissâmes aussi quelques abrégés de la Doctrine chrétienne en espagnol :
de sorte que tous parurent contents. »


("Les Annales de la Propagation de la Foi", Tome XII)

>>> CATÉCHISME de la DOCTRINE CHRÉTIENNE, publié par ordre de St Pie X en 1912 :

NÉCESSITÉ de l'ACTE de CONTRITION

« Un acte de contrition parfaite remet le péché à l’instant même
pourvu qu’on ait l’intention de se confesser plus tard si on le peut.
Prenez l’habitude de faire souvent des actes de contrition parfaite
et d’en faire un chaque fois
que vous auriez le malheur de commettre un péché grave.
Vous n’aurez pas toujours un confesseur à vos côtés pour vous absoudre :
vous resteriez donc dans la disgrâce de Dieu jusqu’à la prochaine confession !
Durant ce temps vous travaillerez sans mérite
puisqu’en état de péché mortel on ne mérite plus rien devant Dieu,
et vous seriez exposé à chaque instant à mourir
en mauvais état de conscience et à vous damner.
Un acte de contrition parfaite préviendra tous ces malheurs.
Voyez la grande pécheresse sainte Madeleine :
à peine a-t-elle fait son acte de parfait repentir que le Seigneur lui dit :

“ Tes nombreux péchés te sont remis parce que tu as beaucoup aimé.” »


(Saint Alphonse de Liguori)


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ACTE DE CONTRITION



Mon Dieu, j’ai un très regret de vous avoir offensé,
Parce que vous êtes infiniment bon,
Parce que vous êtes infiniment aimable,
Et que le péché vous déplaît.

Je prends la ferme résolution
Avec le secours de votre grâce,
De ne plus vous offenser
Et de faire pénitence.


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Paroissial des fidèles, 1905 a écrit : EXAMEN de CONSCIENCE QUOTIDIEN

Demandons à Dieu de connaître nos péchés :
Source éternelle de lumière, Esprit-Saint, dissipez les ténèbres qui me cachent la laideur et la malice du péché. Faites-m’en concevoir une si grande horreur, ô mon Dieu, que je le haïsse, s’il se peut, autant que Vous le haïssez Vous-même, et que je ne craigne rien tant que de le commettre à l’avenir.

Examinons-nous sur le mal que nous avons commis :
(L’Examen peut aussi se faire, pour varier utilement, en parcourant les Commandements de Dieu et de l’Église, les péchés capitaux, et les devoirs de son état, ou en suivant les actions de la journée et les circonstances de lieux et de personnes.)

Envers Dieu :
Omissions ou négligences dans nos devoirs de piété, irrévérences à l’église, distractions volontaires dans nos prières, résistances à la grâce, jurements, murmures, manques de confiance et de résignation.

Envers le prochain :
Jugements téméraires, mépris, haine, jalousie, désirs de vengeance, querelles, emportements, imprécations, injures, médisances, calomnies, railleries, faux rapports, dommage aux biens ou à la réputation, mauvais exemples, scandales ; manques de respect, d’obéissance, de charité, de zèle, de fidélité.

Envers nous-mêmes :
Vanité, respect humain, mensonges ; pensées, désirs, regards, lectures, discours et actions contraire à la pureté ; intempérance, colère, impatience, vie inutile et sensuelle, paresse à remplir les devoirs d’état.

Faisons un acte de Contrition :
Me voici, Seigneur, tout couvert de confusion, et pénétré de douleur à la vue de mes fautes. Je viens les détester devant Vous, avec un vrai déplaisir d’avoir offensé un Dieu si bon, si aimable, et si digne d’être aimé. Était-ce donc-là, ô mon Dieu, ce que Vous deviez attendre de ma reconnaissance, après m’avoir aimé jusqu’à répandre votre Sang pour moi ! Oui, Seigneur, j’ai poussé trop loin ma malice et mon ingratitude. Je Vous en demande très humblement pardon, et je Vous conjure, ô mon Dieu ! Par cette même bonté dont j’ai ressenti tant de fois les effets, de m’accorder la grâce d’en faire dès aujourd’hui et jusqu’à la mort une sincère pénitence.

Prenons une ferme résolution de ne plus pécher :
Que je souhaiterais, ô mon Dieu, ne Vous avoir jamais offensé ! Mais puisque j’ai été assez malheureux que de Vous déplaire, je vais Vous marquer mon repentir par une conduite meilleure que celle que j’ai gardée jusqu’ici. Je renonce dès à présent au péché et à l’occasion du péché, surtout de celui où j’ai la faiblesse de retomber si souvent. Et si Vous daignez m’accorder votre grâce, ainsi que je la demande et que je l’espère, je tâcherai de remplir fidèlement mes devoirs, et rien ne sera capable de m’arrêter quand il s’agira de Vous servir. Ainsi soit-il.

Pater, Ave, Credo, Confiteor.

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LITANIES DU REPENTIR PAR AMOUR

Seigneur, ayez pitié de moi.
Jésus-Christ, ayez pitié de moi.
Seigneur, ayez pitié de moi.

Jésus-Christ, écoutez-moi.
Jésus-Christ, exaucez-moi.

Père céleste, qui êtes Dieu, ayez pitié de moi.
Fils Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, ayez pitié de moi.
Esprit-Saint, qui êtes Dieu, ayez pitié de moi.
Trinité Sainte, qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de moi.

Vous qui, par votre longanimité et par le délai des châtiments,
faites éclater votre toute-puissance et votre bonté, ayez pitié de moi.
Vous qui attendez si patiemment la conversion des pécheurs,
ayez pitié de moi.
Vous qui invitez si affectueusement les pécheurs à la pénitence,
ayez pitié de moi.

D’avoir péché, je me repens de tout mon cœur, ô mon Dieu !
D’avoir péché tant de fois si grièvement,
D’avoir péché par pensées, par paroles et par actions,
D’avoir péché de propos délibéré et avec malice,
D’avoir péché par des négligences et omissions innombrables,
D’avoir violé si légèrement vos saintes lois,
De n’avoir pas craint votre toute-puissance,
D’avoir méprisé votre amour,
D’avoir abusé de votre bonté et de votre longanimité,
D’avoir renouvelé les douleurs de votre divin Fils,
D’avoir mérité vos justes châtiments en ce monde et en l’autre,
De toutes ces fautes,
Mais je me repens beaucoup plus et surtout à cause de vous-même,
Parce que je vous ai offensé,
Parce que je vous ai déplu,
Parce que j’ai contristé le Cœur de votre divin Fils,
Parce que vous êtes au-dessus de toutes choses,
Parce que je vous aime par-dessus toutes choses,

En union de ce repentir d’amour qu’ont eu saint Pierre, sainte Madeleine
et tous les saints pénitents, qui toute leur vie ont pleuré leurs péchés,
je me repens de tout mon cœur, ô mon Dieu !
En union de cette horreur extrême pour le moindre péché,
qu’a toujours eue la Bienheureuse Vierge Marie,
je me repens de tout mon cœur, ô mon Dieu !
En union de cette douleur incompréhensible
qu’à sentie votre divin Fils sur la montagne des Oliviers,
à cause de mes péchés et de ceux de tout le monde,
je me repens de tout mon cœur, ô mon Dieu !

Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
pardonnez-moi, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
exaucez-moi, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde,
ayez pitié de moi, Seigneur.

Jésus-Christ, écoutez-moi.
Jésus-Christ, exaucez-moi.

5 Pater et 5 Ave.

Mon Dieu, je me repens de mes péchés de tout mon cœur ;
je les hais et les déteste parce qu’ils offensent votre Majesté infinie,
sont la cause de la mort de votre divin Fils Jésus,
et constituent ma ruine spirituelle.
Je ne veux plus en commettre à l’avenir,
et je me propose d’en fuir les occasions.
Seigneur, miséricorde, pardonnez-moi.

Je vous aime, ô Jésus, mon amour, je vous aime plus que moi-même,
et parce que je vous aime,
je me repens de tout mon cœur de vous avoir offensé ;
ne permettez pas que je me sépare encore de vous.
Faites que je vous aime toujours ;
puis disposez de moi selon votre sainte Volonté.



* * *

LA COMMUNION SPIRITUELLE


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« La Communion spirituelle consiste,
comme le dit St Thomas,
dans un désir ardent de recevoir Jésus-Christ sacramentellement.
Le saint Concile de Trente loue beaucoup la Communion spirituelle,
et il exhorte tous les fidèles à la pratiquer.
Le Seigneur lui-même a plusieurs fois manifesté à des âmes ferventes
combien cet acte lui est agréable.
Un jour, il dit à la vénérable Jeanne de la Croix,
que, chaque fois qu’elle communiait spirituellement,
il lui donnait une grâce en quelque sorte semblable
à celle qu’elle recevait dans les Communions réelles.

La Communion spirituelle est très facile à faire :
comme elle n’exige pas le jeûne,
ni le ministère d’un prêtre, ni beaucoup de temps,
on peut la répéter chaque jour autant de fois qu’on veut.
On fait alors un acte de foi,
croyant fermement que Jésus-Christ est dans l’Eucharistie ;
un acte d’amour,
en y joignant le repentir de vos péchés ;
un acte de désir,
en invitant Jésus-Christ à venir dans votre âme, pour l’unir entièrement à lui ;
et après cela, remerciez-le, comme l’ayant reçu.

Ces actes peuvent se formuler ainsi :


Mon Dieu,
je crois que vous êtes présent dans le Très-Saint-Sacrement.
Je vous aime par-dessus toutes choses
et mon âme soupire après vous.
Puisque je ne puis maintenant vous recevoir dans le Saint-Sacrement,
venez au moins d’une manière spirituelle dans mon cœur.
Je vous embrasse comme si vous étiez en moi
et je m’unis entièrement à vous ;
oh ! ne permettez point que je me sépare jamais de vous !
Ô Jésus, mon souverain Bien et mon doux amour,
blessez et enflammez mon cœur
afin qu’il brûle toujours de votre amour. »


(Saint Alphonse de Liguori, "La véritable épouse de Jésus-Christ")

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« Ô Jésus, présent dans la Sainte Eucharistie,
je vous adore et je vous désire.
Venez dans mon cœur par votre grâce,
en attendant d’y venir par votre Sacrement. »


(Formule approuvée par la S. Pénitencerie le 2 oct. 1920 ;
3 ans chaque fois, plénière chaque mois, aux conditions ordinaires.
Mêmes indulgences pour toute autre formule.)


« Mon Seigneur Jésus-Christ,
je vous aime de tout mon cœur,
et parce que je vous aime,
je me repens de vous avoir offensé.
Je désire de tout mon cœur
de m’unir à vous
maintenant et pour toute l’éternité. »


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ÂME DU CHRIST
(prière de saint Ignace de Loyola)




« Âme du Christ, sanctifiez-moi !
Corps du Christ, sauvez-moi !
Sang du Christ, enivrez-moi !
Eau du côté du Christ, lavez-moi !
Passion du Christ, fortifiez-moi !
Ô bon Jésus, exaucez-moi :
Au fond de vos plaies, cachez-moi !
D’être séparé de vous, ne le permettez pas !
De la malice de l’ennemi, défendez-moi !
À l’heure de la mort, appelez-moi !
De venir à vous, commandez-moi !
Au céleste séjour, conduisez-moi,
Afin qu’avec vos saints, je vous loue
Dans les siècles des siècles. Amen. »


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CONSÉCRATION À JÉSUS
(de St Léonard de Port-Maurice)


Ô Jésus, mon doux Jésus,
L’unique Époux de mon âme !
Moi, je déclare,
Que désormais
Je ne veux plus avoir de mémoire
Que pour me souvenir de vous,
D’entendement
Que pour penser à vous,
De volonté
Que pour vouloir ce que vous voulez !
D’yeux
Que pour vous contempler,
D’oreilles
Que pour entendre parler de vous,
De langue
Que pour m’entretenir de vous,
De mains
Que pour travailler pour vous,
De pieds
Que pour aller
où votre bon plaisir m’envoie,
De cœur
Que pour vous aimer,
De corps et d’âme
Que pour vous servir !

Ah ! mon aimable Jésus,
Faisons ce pacte entre nous deux :
Vous serez désormais tout pour moi
Comme vous l’avez toujours été
du reste,
Et moi je serai tout à vous !
Vous serez tout pour moi,
Et moi tout pour vous !
Vous serez toujours avec moi,
Et moi toujours avec vous !
Faites, je vous en conjure,
Que je puisse dire aussi
Comme l’Épouse
des sacrés cantiques :
« Mon Bien-Aimé est à moi,
Et je suis tout à lui ! »
Amen.


3 Pater, 3 Ave & 3 Gloria
en l'honneur du Sacré-Cœur

Dernière modification par Gilbert Chevalier le dim. 03 mars 2019 18:31, modifié 2 fois.
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Message par Gilbert Chevalier »

LE PÉCHEUR CONVERTI

(cantique de St Louis-Marie Grignion de Montfort)



DIEU LE PÈRE :
1- Écoutez-moi, je me plains en bon Père,
Depuis longtemps je recherche un enfant ;
Jusqu’à ce jour, j’ai calmé ma colère,
Ah ! faudra-t-il user de châtiments ?

R./ Que tout homme, que tout Ange
Redise donc cent fois :
« Le pécheur est sous vos lois,
À vous seul gloire et louange. »


2- Pourquoi, mon fils, est-ce que tu m’offenses ?
Qu’as-tu trouvé chez moi qui t’ait déplu ?
Reviens chez moi, reviens à pénitence,
Malheur à toi si tu n’es pas ému.


L’AMI :

3- Reviens, pécheur, c’est ton Dieu qui t’appelle ;
Viens au plus tôt te ranger sous sa loi.
Tu n’as été déjà que trop rebelle,
Reviens à lui, puisqu’il revient à toi.

4- Dans tes terreurs, sa voix se fait entendre,
Il te poursuit sans jamais se lasser.
C’est un bon Père, Père le plus tendre :
Enfant prodigue, il voudrait t’embrasser.


LE PÉCHEUR PÉNITENT :
5- Voici, mon Dieu, cet enfant si rebelle
Que vous daignez chercher depuis longtemps.
Ô charité, charité paternelle,
Sans plus tarder, je reviens, je me rends.

6- Je reconnais ma conduite insensée.
Contre vous seul, mon Père, j’ai péché ;
Détournez-en la vue et la pensée
Et ne voyez en moi qu’un cœur touché.

7- Ne rendez pas guerre pour guerre,
Voyez mon cœur humble et contrit ;
Je ne crains point votre tonnerre,
Couvert du Sang de Jésus-Christ.

8- Je vous ai délaissé, bon Père,
Foulant aux pieds tous vos bienfaits !
Calmez, calmez votre colère :
Pleurant, je demande la paix.


LES ANGES :
9- Chantons, Anges, chantons sa plus douce conquête,
Célébrons de Jésus-Christ la vertu de son Sang Précieux.
Que tout le Ciel se réjouisse,
Le pécheur passe au rang des saints :
Divin Sauveur, qu’on vous bénisse
De ce chef-d’œuvre de vos mains.
Chantons, Anges, chantons sa plus douce conquête,
Célébrons, célébrons la vertu de son Sang Précieux.



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JÉSUS :
10- Ah ! j’ai perdu, j’ai perdu ma chère âme,
J’ai, par malheur, égaré ma brebis ;
Je le ressens, mon Sacré-Cœur se pâme,
Elle est livrée à mes grands ennemis.

11- J’ai tout donné, jusqu’à ma propre vie,
Pour te gagner, et pour m’unir à toi ;
Et tu me fuis, cruelle, et tu m’oublies,
Et, pour retour, tu t’armes contre moi.


L’AMI :
12- Reviens, pécheur, c’est Jésus qui t’appelle,
Viens au plus tôt te ranger sous sa loi.
Tu n’as été déjà que trop rebelle,
Reviens à lui, puisqu’il revient à toi.

13- Dans tes erreurs, sa voix se fait entendre,
Il te poursuit sans jamais se lasser.
C’est un Sauveur, le Sauveur le plus tendre :
Âme égarée, il voudrait t’embrasser.


LE PÉCHEUR PÉNITENT :
14- Ô mon Jésus, ô mon aimable Maître,
Unique objet digne de me charmer,
Que j’ai longtemps été sans vous connaître !
Que j’ai longtemps été sans vous aimer !

15- Je reconnais ma cruelle injustice ;
Pardonnez-moi ce long égarement :
Il me déplaît, je m’en fait un supplice,
Et pour lui seul je pleure amèrement.

16- Ah ! j’ai péché contre Dieu même !
J’ai méprisé mon Créateur !
Pardon, pardon, bonté suprême,
J’en ai regret de tout mon cœur.

17- Quittez, Sauveur, quittez les armes,
Je suis le prix de votre Sang.
Pardon, pardon, voyez mes larmes :
Plus de péché dorénavant !


JÉSUS TRIOMPHANT :
18- J’ordonne que le Ciel fasse une grande fête
Pour ton retour, car c’est moi qui suis ton Sauveur glorieux.
Que tout le Ciel se réjouisse,
Le pécheur passe au rang des saints :
Que tous les êtres me bénissent
De ce chef-d’œuvre de mes mains.
J’ordonne que le Ciel fasse une grande fête
Pour ton retour, car c’est moi qui suis ton Sauveur glorieux.



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LE SAINT-ESPRIT :
19- C’en est donc fait, ô chère âme que j’aime,
Tu ne veux plus que je sois ton Époux,
Tu foules aux pieds les vœux de ton baptême.
Anges, pleurez...! ô cieux, étonnez-vous !

20- Si je suis bon, faut-il que tu m’offenses ?
Ton méchant cœur s’en prévaut chaque jour.
Plus de rigueurs vaincraient tes résistances ;
Tu m’aimerais, si j’avais moins d’amour.


L’AMI :

21- Le Saint-Esprit nous prie et nous exhorte
De retourner à Lui dedans nos cœurs.
Il veut entrer, il frappe à notre porte :
Aurons-nous donc toujours à faire ailleurs ?

22- Dans nos erreurs, sa voix se fait entendre,
Il nous poursuit sans jamais se lasser ;
C’est un Époux, oui l’Époux le plus tendre :
Laissons l’entrer, cessons de l’offenser.


LE PÉCHEUR PÉNITENT :
23- Venez, ô Saint-Esprit, Époux de flamme,
Redevenez, je vous prie, mon Époux.
Pardon, pardon, cher Époux de mon âme,
Faites que je rentre en grâce avec vous !

24- Ne rendez pas, Seigneur, guerre pour guerre,
Voyez mon pauvre cœur humble et contrit ;
Non, non, je ne crains point votre tonnerre,
Il est couvert du Sang de Jésus-Christ.

25- Priez pour moi, divine Mère,
Refuge assuré du pécheur !
Pardon, pardon : votre prière
Peut tout auprès de mon Sauveur.

26- Ô Miséricorde infinie,
Vous ne pouvez me rejeter.
Ô doux Jésus, douce Marie,
Vous ne pouvez me rebuter.


MARIE :
27- Chantez, Anges, chantez ma plus douce conquête,
Célébrons de mon Jésus la vertu de son Sang Précieux.
Que tout le Ciel se réjouisse,
Le pécheur passe au rang des saints :
Mon très doux Fils, qu’on vous bénisse
De ce chef-d’œuvre de vos mains.
Chantez, Anges, chantez sa plus douce conquête,
Célébrez, célébrez la vertu de son Sang Précieux.


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Message par Gilbert Chevalier »

"LOIN de JÉSUS que J'AIME"

(cantique montfortain)



1- Loin de Jésus que j’aime,
Je souffre incessamment,
Et c’est mon amour même
Qui fait tout mon tourment.

R./ Allez, ô mon bon Ange,
Dire à mon Bien-Aimé
Que ma peine est étrange,
Depuis qu’il m’a charmé !


2- J’ai de l’impatience :
Je cherche à tout moment
La vue et la présence
D’un Époux si charmant !

3- Mon âme le désire,
Avec bien plus d’ardeur
Que le cerf ne respire
Les eaux dans la chaleur.

4- Dites-lui mon martyre,
Que je languis d’amour :
Que pour lui je soupire,
Et la nuit et le jour...

5- Pour ce Dieu si fidèle,
Éloigné de mes yeux,
Comme la tourterelle
Je gémis en tous lieux.

6- C’est lui que je désire
Pour mon céleste Époux :
Pour lui seul je soupire,
Le préférant à tous !

7- Que son amour m’enflamme
Si fort de son ardeur,
Qu’il élève mon âme
Au souverain bonheur !

8- Jusqu’à quand gémirai-je
Après cet heureux jour ?
Quand le posséderai-je,
Ce Dieu si plein d’amour ?


(tiré du Père Fradet, "Les Œuvres du Bx de Montfort : ses cantiques", 1932)[/size]

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Re: La Contrition parfaite & la Communion spirituelle

Message par Gilbert Chevalier »

Gertrude se préparait à une fin prochaine par un examen attentif de sa conscience. Ses fautes lui apparurent tellement repoussantes qu’elle courut se prosterner aux pieds de Jésus implorant miséricorde.
Et Jésus la bénit en disant : « La bonté toute gratuite de mon Cœur t’accorde volontiers l’indulgence et la rémission de tous tes péchés. Et maintenant accepte la pénitence que je t’impose : tous les jours de l’année qui commence, tu feras une bonne œuvre quelconque en souvenir de l’amour avec lequel je te remets aujourd’hui tes péchés.
- Hélas ! dit Gertrude, ne m’arrivera-t-il pas d’omettre cette bonne œuvre quotidienne, et alors, que devrai-je faire ?
- Comment pourrais-tu l’omettre, répondit Jésus : j’exige si peu de chose : te sera-t-il difficile d’offrir à cette intention un de tes pas, un geste, une parole affectueuse au prochain, un mot charitable adressé à un pécheur ou à un juste ? Ne pourrais-tu pas, une fois le jour lever de terre une paille, dire un requiem pour les défunts ? Or ma bonté se contentera d’un seul de ces actes. »
Gertrude demande à Jésus si d’autres ne pourraient pas avoir part à sa consolation : « Oui, répondit Jésus, j’accorde la même rémission de toutes ses négligences à quiconque voudra accomplir la pénitence que je t’ai imposée. Ah ! quel doux accueil je ferais, l’année écoulée, à celui qui aurait ainsi couvert par ces actes de charité, la multitude de ses fautes ! »

(R.P. Cros S.J., dans "Le Cœur de Sainte Gertrude")

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« Puisque tu es heureuse
de me présenter souvent ton cœur,
je veux, par un juste retour,
te donner mon Cœur Divin. »


(Le Sacré-Cœur à sainte Gertrude)


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« Je désire beaucoup de n’être pas privée
des sacrements à ma dernière heure ;
mais j’aime encore mieux ce que Dieu veut,
car je suis persuadée que la meilleure disposition
que l’on puisse avoir pour bien mourir,
c’est de se soumettre à la Volonté de Dieu.
Je souhaite donc tel genre de mort
qu’il plaira au Seigneur de m’envoyer. »


(Sainte Gertrude)




Seigneur mon Dieu,
dès maintenant j’accepte,
de bon cœur et de plein gré,
de votre main,
le genre de mort, quel qu’il soit,
qu’il vous plaira de me réserver,
avec toutes ses angoisses, peines et douleurs.
Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
Amen.


Indulgence plénière à l’article de la mort,
pour quiconque,
un jour à son choix (aux conditions ordinaires),
avec une ardente charité,
aura fait un acte de résignation à la mort
(St Pie X, 9 mars 1904)
7 ans, chaque fois qu’on renouvelle cet acte

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Re: La Contrition parfaite & la Communion spirituelle

Message par Gilbert Chevalier »


Rappelle-toi qu’enfant de la lumière
Souvent j’oublie de bien servir mon Roi.
Oh ! prends pitié de ma grande misère :
Dans ton amour, Jésus, pardonne-moi !
Aux affaires du Ciel daigne me rendre habile,
Montre-moi les secrets cachés dans l’Évangile :
Ah ! que ce Livre d’or
Est mon plus cher trésor,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi qu’étranger sur la terre,
Tu fus errant, toi Le Verbe Éternel,
Tu n’avais rien... non, pas même une pierre,
Pas un abri, comme l’oiseau du ciel...
Ô Jésus ! viens en moi, viens reposer ta Tête,
Viens, à te recevoir mon âme est toute prête ;
Mon Bien-Aimé Sauveur
Repose dans mon cœur :
Il est à Toi !...

Rappelle-toi que montant vers Le Père
Tu ne pouvais nous laisser orphelins,
Et te faisant prisonnier sur la terre
Tu sus voiler tous tes rayons divins.
Mais l’ombre de ton voile est lumineuse et pure :
Pain Vivant de la foi, Céleste Nourriture !
Ô mystère d’Amour !
Mon Pain de chaque jour,
Jésus, c’est Toi !....

Jésus, c’est toi qui malgré les blasphèmes
Des ennemis du Sacrement d’Amour,
C’est toi qui veux montrer combien tu m’aimes,
Puisqu’en mon cœur tu fixes ton séjour :
Ô Pain de l’exilé ! Sainte et Divine Hostie,
Ce n’est plus moi qui vis, mais je vis de ta vie !
Ton ciboire doré
Entre tous préféré,
Jésus, c’est moi !

Jésus, c’est moi, ton vivant sanctuaire
Que les méchants ne peuvent profaner :
Reste en mon cœur, n’est-il pas un parterre
Dont chaque fleur vers toi veut se tourner ?
Mais si tu t’éloignais, ô blanc Lys des vallées,
Tu le sais bien, mes fleurs seraient bien vite effeuillées.
Toujours, mon Bien-Aimé
Jésus, Lys embaumé,
Fleuris en moi !...

Rappelle-toi que je veux sur la terre
Te consoler de l’oubli des pécheurs.
Mon seul Amour, exauce ma prière :
Ah ! pour t’aimer, donne-moi mille cœurs !
Mais c’est encor trop peu, Jésus, Beauté suprême,
Donne-moi pour t’aimer ton divin Cœur Lui-Même !
De mon désir brûlant,
Seigneur, à chaque instant,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi que ta Volonté sainte
Est mon repos, mon unique bonheur :
Je m’abandonne et je m’endors sans crainte
Entre tes bras, ô mon divin Sauveur !
Si tu t’endors aussi lorsque l’orage gronde
Je veux rester toujours dans une paix profonde ;
Mais pendant ton sommeil,
Jésus, pour le réveil,
Prépare-moi !...



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Re: La Contrition parfaite & la Communion spirituelle

Message par Gilbert Chevalier »

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ACTE d'OFFRANDE de MOI-MÊME,
comme VICTIME d'HOLOCAUSTE
à l'AMOUR MISÉRICORDIEUX du BON DIEU

Cet écrit a été trouvé,
après la mort de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus,
dans le livre des saints Évangiles
qu'elle portait jour et nuit sur son cœur.


Ô mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Église, en sauvant les âmes qui sont sur la terre et en délivrant celles qui souffrent dans le Purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre Volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume ; en un mot, je désire être sainte, mais je sens mon impuissance, et je vous demande, ô mon Dieu ! d’être vous-même ma Sainteté.

Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Époux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi ; je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour.

Je vous offre encore tous les mérites des Saints qui sont au Ciel et sur la terre, leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! l’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie : c’est à elle que j’abandonne mon offrande, la priant de vous la présenter.

Son divin Fils, mon Époux Bien-Aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : « Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera ! » Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs... Je le sais, ô mon Dieu ! plus vous voulez donner, plus vous faites désirer.

Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah ! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire ; mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-Puissant ? Restez en moi comme au Tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie…

Je voudrais vous consoler de l’ingratitude des méchants, et je vous supplie de m’ôter ma liberté de vous déplaire ! Si par faiblesse je viens à tomber, qu’aussitôt votre Divin Regard purifie mon âme, consumant toutes mes imperfections, comme le feu qui transforme toute chose en lui-même.

Je vous remercie, ô mon Dieu ! de toutes les grâces que vous m’avez accordées : en particulier de m’avoir fait passer par le creuset de la souffrance. C’est avec joie que je vous contemplerai au dernier jour, portant le sceptre de la Croix ; puisque vous avez daigné me donner en partage cette Croix si précieuse, j’espère au Ciel vous ressembler, et voir briller sur mon corps glorifié les sacrés stigmates de votre Passion…

Après l’exil de la terre, j’espère aller jouir de vous dans la Patrie ; mais je ne veux pas amasser de mérites pour le Ciel, je veux travailler pour votre seul Amour, dans l’unique but de vous faire plaisir, de consoler votre Cœur Sacré et de sauver des âmes qui vous aimeront éternellement.

Au soir de cette vie, je paraîtrai devant vous les mains vides ; car je ne vous demande pas, Seigneur, de compter mes œuvres... Toutes nos justices ont des taches à vos yeux ! Je veux donc me revêtir de votre propre Justice, et recevoir de votre Amour la possession éternelle de Vous-même. Je ne veux point d’autre Trône et d’autre Couronne que Vous, ô mon Bien-Aimé !…

À vos yeux, le temps n’est rien ; un seul jour est comme mille ans. Vous pouvez donc en un instant me préparer à paraître devant vous…

Afin de vivre dans un acte de parfait Amour, je m’offre comme victime d’holocauste à votre Amour miséricordieux, vous suppliant de me consumer sans cesse, laissant déborder en mon âme les flots de tendresse infinie qui sont renfermés en vous, et qu’ainsi je devienne Martyre de votre Amour ô mon Dieu !…

Que ce martyre, après m’avoir préparée à paraître devant vous, me fasse enfin mourir, et que mon âme s’élance sans retard dans l’éternel embrassement de Votre Miséricordieux Amour !

Je veux, ô mon Bien-Aimé, à chaque battement de mon cœur, vous renouveler cette offrande un nombre infini de fois, jusqu’à ce que, les ombres s’étant évanouies, je puisse vous redire mon amour dans un face à face éternel !!!…


Marie-Françoise-Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face,
Religieuse carmélite indigne

Fête de la Très Sainte Trinité, le 9 juin de l’an de grâce 1895

Indulgences attachées à perpétuité
à la récitation de l'Acte d'Offrande
composé par la Bienheureuse Thérèse de l'Enfant-Jésus :
1° Une indulgence partielle de 300 jours,
toutes les fois que les fidèles réciteront,
d'un cœur contrit et avec dévotion, l'Offrande ci-dessus,
au moins à partir de ces mots :
« Afin de vivre dans un acte de parfait Amour… »,
jusqu'à la fin.
2° Une indulgence plénière chaque mois, aux conditions ordinaires,
à quiconque aura récité cet Acte tous les jours du mois.
Donné à Rome, à la Sacrée Pénitencerie, le 31 juillet 1923

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Gilbert Chevalier
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Re: La Contrition parfaite & la Communion spirituelle

Message par Gilbert Chevalier »

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VIVE JÉSUS et son PUR AMOUR !

« Seigneur, coupez, taillez, tranchez, brûlez :
ne m'épargnez point dans le temps
mais sauvez-moi pour l'éternité ! »

(Saint Augustin)

Ô doux Jésus,
consumez en mon cœur tout ce qui vous désagrée
et daignez y établir le règne de votre pur Amour.


« Mon Dieu,
je crois,
j'adore,
j'espère
et je vous aime !
Et je vous demande pardon
pour ceux qui ne croient pas,
qui n'adorent pas,
qui n'espèrent pas
et qui ne vous aiment pas. »

(Prière de réparation que l’Ange apprit aux enfants de Fatima)

« Ô mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés ;
préservez-nous du feu de l’enfer ;
et conduisez au Ciel toutes les âmes,
spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde. »

(Prière que Notre-Dame de Fatima, le 13 juillet 1917,
recommanda de dire après chaque dizaine de Chapelet)


« O mi Jesu, peccata nostra dimitte nobis,
ab igne inferni defende nos, perduc in cælum omnium animas,
eorum imprimis qui maxime misericordia tua indigent. »

(Traduction latine, approuvée par Mgr l’Évêque de Leiria-Fatima, le 31 octobre 1951)

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