Jean-Luc Paul a écrit : ↑mar. 15 mars 2022 10:45
Donc ces évêques ne sont pas de véritables évêques... donc les ordinations de prêtres par ces "évêques" ou pseudo-évêques ne sont pas valables et ne sont donc pas des prêtres...
Petit exemple: le P. Guérard des Lauriers qui n'était donc pas évêque à sacré évêque Mc Kenna en 1986... ce faux évêque Mc Kenna a ordonné prêtre Geert Stuyver en 1996 et l'a sacré évêque en 2002... ce Stuyver qui est "l'évêque" de l'IMBC n'est donc ni évêque ni prêtre... donc en découle de cela que toutes les ordinations que ce pseudo-évêque Stuyver faits au sein de l'IMBC sont donc nuls et invalides... il en résulte que les messes et les sacrements faits par ces pseudo-prêtres invalidement ordonnés sont nuls et invalides... etc... (....)
J'ai une petite question si quelqu'un peut me répondre... surtout l'abbé Zins... ou quelqu'un d'autre s'il connait le sujet... Mgr Lefébvre a ordonné prêtre Richard Nelson Williamson en 1976 et l'a sacré évêque en 1988... quel est la validité de ce sacre ? L'abbé Williamson a t'il était légalement/licitement sacré évêque par Mgr Lefébvre ?
Sachant également que "Mgr" Williamson fût l'évêque de la FSSPX du 30/06/1988 au 24/10/2012... pour information c'est ce même "Mgr" Williamson qui a ordonné l'abbé Olivier Rioult en 2001.
Comme déjà répondu ailleurs : Les sacrements se distinguent en valides ou invalides, licites ou illicites, fructueux ou infructueux. Pour la validité sacramentelle, il suffit que celui qui a le pouvoir de les administrer respecte le rite de l’Eglise, sans en omettre aucun élément essentiel. Pour la licéité, il faut qu’ils soient administrés en accord avec les lois de l’Eglise qui les régissent ; notamment que celui qui a le pouvoir de les administrer le fasse dans le cadre requis, aves les autorisations nécessaires. Pour qu’ils soient fructueux, il faut que celui qui les reçoit ne mette pas, par son état ou ses mauvaises dispositions du moment, obstacle à leurs effets ou à leurs fruits.
Un exemple éclairera ceci : quelqu’un assistant à une Messe célébrée par un vrai Prêtre (validement ordonné), légitime (ordonné licitement - par un Evêque Catholique ayant autorité sur lui directement ou par délégation -, et catholique), le faisant licitement (avec juridiction ou autorisation ordinaire ou déléguée), célébrant selon un rite valide (opérant le sacrement, et là, en outre l’actualisation du Sacrifice de la Croix), consacrant donc validement ; si celui qui assiste est en état de péché mortel et va malgré tout communier par respect humain ou autre cause, il reçoit validement et vraiment Notre Seigneur, mais illicitement (puisque l’Eglise interdit bien évidemment un tel sacrilège) et infructueusement : non seulement il ne reçoit pas la grâce sacramentelle, mais ajoute un sacrilège à son état intérieur de damnation, il fait le geste de Judas : trahit Notre Seigneur en semblant Lui donner le baiser de paix. Vous voyez par là que parler de vrai Prêtre ne suffit pas. Par ailleurs, les Papes sacrent peu d’Evêques par eux-mêmes ; par contre, pour que ceux-ci le soient légitimement et licitement, ils doivent tous être sacrés en communion avec un Pape légitime et avec son accord direct et explicite, ou au moins indirect et implicite ; et jamais contre sa volonté, encore moins malgré son interdiction expresse. Toutefois, beaucoup d’évêques sont validement mais illégitimement et illicitement sacrés chez les schismatiques usant de rites valides, comme par exemple chez les schismatiques orientaux, auto-proclamés “orthodoxes”. Il y a encore plus de prêtres ordonnés validement mais illicitement dans le schisme ou l’hérésie, ou pour le moins en de graves compromissions avec. Et, surtout en notre période apocalyptique, il y a de multiples faux évêques (pas sacrés validement) et faux prêtres (pas ordonnés validement, parfois même avec des rites de soi valides mais par un pseudo évêque seulement apparent, car sacré invalidement). Il y a enfin des ordonnés validement et licitement tombés dans l’hérésie ou le schisme, ou pour le moins en de graves compromissions avec.
Quant à la validité sacramentelle, il y a une différence entre les sacres effectués publiquement avec des rites valides en la FSSPX, et par exemple ceux conférés par Ngo Dihn Thuc en privé, dans le couloir de son F1 à Toulon, sans cérémoniaire, par un évêque n’ayant plus toute sa tête, notamment pour un Guérard lui-même très distrait, devant 2 témoins laïcs (Heller et Hiller) incompétents pour percevoir si un élément essentiel au rite a été omis. Ce qui les rend au moins douteux, comme du reste ceux faits dans le cadre de sectes ou de communautés schismatiques jansénistes ou “vieilles-catholiques”, par des consacrants monnayant leurs “services”, et ayant eux-mêmes payés pour recevoir ce qu’ils prétendent transmettre.