Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CONCILIAIRE
CHAPITRE II
L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME
36) "Comme vos représentants l’ont mentionné, c’est le Concile Vatican Il qui, avec sa Déclaration Nostra Aetate a marqué le point de départ de cette phase nouvelle et prometteuse dans les relations entre l’Eglise catholique et les communautés religieuses juives. En effet, scrutant le mystère de l’Eglise", le Concile a mis lumineusement en évidence "le lien qui relie spirituellement le peuple du Nouveau Testament avec la lignée d’Abraham." (Nostra Aetate n° 4). Il signifiait ainsi que nos deux communautés religieuses sont liées et étroitement apparentes au niveau réel de leurs respectives identités religieuses..." (J.P. II aux représentants des organisations mondiales juives, 12-3-1979)
37) "Vous avez très justement souligné un point d’importance capitale : "Les chrétiens s’efforceront, en conséquence, d’acquérir une meilleure connaissance des éléments fondamentaux de la tradition religieuse du judaïsme, ils doivent essayer de savoir par quels traits essentiels les Juifs se définissent eux-mêmes à la lumière de leur propre expérience religieuse." (Directive, prologue). Voici une autre réflexion importante : "En vertu de sa mission divine et de sa vraie nature, l’Eglise doit annoncer Jésus-Christ au monde". (Ad. Gentes n° 2) Pour éviter que ce témoignage à Jésus-Christ apparaisse aux juifs comme une offense, les catholiques devront avoir le souci de vivre et d’annoncer leur foi dans le respect le plus rigoureux de la liberté religieuse tel que l’a enseigné le Concile Vatican II (Déclaration Dign. Hum.)... Ces recommandations s’adressent évidemment aux fidèles catholiques, mais je ne pense pas qu’il soit superflu de les mentionner ici..." (J.P. II aux représentants des organisations mondiales juives, 12-3-1979)
38) "Je suis certain de trouver en vous et dans les communautés que vous représentez, une réelle et profonde disposition à comprendre le christianisme et l’Eglise Catholique dans leur propre identité actuelle, de sorte que nous puissions de part et d’autre travailler ensemble à l’objectif commun qui est de surmonter toute espèce de préjugé et de discrimination... Tous, juifs et chrétiens, nous nous adressons à Dieu avec les mêmes prières, puisées dans le Livre que nous considérons, les uns et les autres, comme Parole de Dieu. C’est en Son nom que nous sommes appelés à donner aux deux communautés religieuses, si proches l’une de l’autre, cette réconciliation et cet amour effectif qui sont en même temps Son commandement et Son don. (Lev. XIX, 10 ; Mc. XII, 30)... La paix soit avec vous ! Shalom, Shalom !" (J.P. II aux représentants des organisations mondiales juives, 12-3-1979)
Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CATHOLIQUE
CHAPITRE II
L’ŒCUMÉNISME OU NEO-SYNCRÉTISME
36) « Dans ces conditions, il est évident que le Siège Apostolique ne peut sous aucun prétexte participer a leurs congrès et que les catholiques n’ont, à aucun prix, le droit de les favoriser par leur suffrage ou leur action...
Est-ce que Nous pouvons tolérer - ce qui serait le comble de l’iniquité - que la vérité, surtout la vérité révélée, soit ainsi mise en discussion ?...» (Pie XI, Encyclique Mortalium animos, 6-1-1928)
37) « Personne n’ignore assurément que Saint Jean lui-même, l’Apôtre de la Charité, celui qui, en son Évangile,
dévoile en quelque sorte, les secrets du Sacré-Cœur de Jésus, celui qui ne cessait de rappeler à ses fidèles le précepte nouveau : « Aimez-vous les uns les autres.» (I Jn. IV, 7, 11), interdisait d’une façon absolue toute relation avec ceux qui ne professaient pas la doctrine du Christ entière et pure :
« Si quelqu’un vient à vous et n’apporte point cette doctrine, ne le recevez pas dans votre maison et ne le saluez même pas.» (II Jn. 1,10).
Ainsi donc, puisque la charité a pour fondement une foi sincère et intègre, l’unité de foi doit être, par suite, le lien primordial unissant les disciples du Christ... comment imaginer que cet accroissement de la charité se fasse aux dépens de la foi ?... » (Pie XI, Encyclique Mortalium animos, 6-1-1928)
38) « En présence de ces profondes divergences d’opinions, Nous n’apercevons guère l’unité de l’Eglise, quand cette unité ne peut résulter que d’une règle unique de foi et d’une même croyance de tous les Chrétiens.
Par contre, nous savons très bien que l’on aboutit par là à la négligence de la religion, c’est-à-dire à l’indifférentisme et à ce qu’on dénomme le modernisme.» (Pie XI, Encyclique Mortalium animos, 6-1-1928)