Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CONCILIAIRE
CHAPITRE I
LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"
15) "L’Eglise sent le besoin d’élever sa voix pour la défense des droits de l’homme." (Alloc. de J.P. II au "Sacré Collège", 22-12-1979 n° 6)
"En définitive la paix se réduit au respect des droits inviolables de l’homme." (J.P. II Red. Hom. n° 17)
"La déclaration universelle des droits de l’homme est une pierre milliaire placée sur la route longue et difficile du genre humain." (J.P. II à l’O.N.U., n° 7)
"La volonté du peuple est la base de l’autorité du pouvoir public." (Déclaration des droits de l’homme, Art. 21, par. 3)
"Que peut-on souhaiter de plus à chaque peuple et à toute l’humanité, à tous les enfants du monde, sinon cet avenir meilleur,
où le respect des droits de l’homme deviennent une pleine réalité, dans le cadre de l’an 2000 qui approche ?" (J.P. Il à l’O.N.U., n° 21)
16) "La liberté est le principe suprême de l’ordre politique et social, dans les rapports entre le gouvernement et le peuple, dans les rapports entre les personnes." (J.P. II à Philadelphie. La déclaration d’indépendance n° 5, 30-10- 1979)
"Le devoir s’impose alors nécessairement de soumettre ces programmes et systèmes modernes à une continuelle révision à partir des droits objectifs et inviolables de l’homme...
à partir de ce point de vue fondamental et unique qu’est le bien de l’homme". (J.P. II, Red. Hom. N° 17)
Abbé Zins, FACE à FACE - Doctrine Catholique - "V 2" (1981) a écrit :
DOCTRINE CATHOLIQUE
CHAPITRE I
LA "LIBERTÉ RELIGIEUSE", LES "LIBERTÉS", ET "LES DROITS DE L’HOMME"
15) « Il Nous suffit de rappeler les 17 articles sur les droits de l’homme qui ne sont qu’une répétition fidèle de la déclaration faite par l’Assemblée Nationale de France de ces mêmes droits, si contraires à la religion et à la société.» (Pie VI, Encyclique Adeo Nota, 23-4-1791)
« On voit donc clairement pourquoi certains hommes, ne tenant aucun compte des principes les plus certains de la saine raison, osent publier que : la volonté du peuple manifestée par ce qu’on dit être l’opinion publique ou autrement, constitue la loi suprême, indépendante de tout droit divin et humain.» (Pie IX, Encyclique Quanta Cura)
« Bon nombre de nos contemporains, marchant sur les traces de ceux qui, au siècle dernier se sont décernés le titre de philosophes, prétendent que tout pouvoir vient du peuple...
C’est en quoi les Catholiques se séparent de ces nouveaux maîtres ; ils vont chercher en Dieu, le droit de commander, et le font dériver de là, comme de sa source naturelle et de son nécessaire principe.
C’est de cette hérésie que naquirent au siècle dernier, la fausse philosophie et ce qu’on appelle le droit moderne, la souveraineté du peuple, et cette licence sans frein en dehors de laquelle beaucoup ne savent plus voir de vraie liberté.
De là on s’est avancé jusqu’aux dernières erreurs, le communisme, le socialisme, le nihilisme, monstres effroyables qui sont la honte de la société et qui menacent d’être sa mort.» (Léon XIII, Encyclique Diuturnum illud, 29-6-1881)
16) « Le salut, cependant, n’est pas ailleurs que dans le Christ : « Car il n’est pas sous le soleil, d’autre nom qui ait été donné aux hommes, dans lequel nous devions être sauvés.» (Act.).
Il est donc nécessaire de revenir à Lui, de se prosterner à Ses pieds, de cueillir de Sa bouche divine les paroles de la vie éternelle :
car seul Il peut indiquer le chemin capable de nous ramener au salut, seul Il peut enseigner le vrai, seul rappeler à la vie,
Lui qui a dit de Lui-même : « Je suis la Voie, la Vérité et la Vie.» (Jn XVI, 6).
On a tenté à nouveau de traiter les affaires du monde en dehors du Christ ; on a commencé à bâtir en rejetant la pierre angulaire.
Pierre le reprochait à ceux qui crucifièrent Jésus.
Et voici qu’une seconde fois la masse de l’édifice s’écroule en brisant la tête des constructeurs.
Jésus reste malgré tout la pierre angulaire de la société humaine, et de nouveau se justifie la maxime :
« Il n’est de salut qu’en Lui.» (Act. IV, 11-12).» (Saint Pie X, Encyclique Jucunda Sane, 12-3-1904)