Leur récent défenseur a repris l’accusation inversée en son résumé, avec une virulente attaque contre la Papauté, en niant cette juridiction universelle, en réclamant des sources d’avant la coupure et récusant d’avance toutes les autres subséquentes.
D’où le fait que, devant ma citation du texte si clair tiré des Actes du Concile d’Ephèse, il cherche en un premier temps à prétendre qu’il ne s’y trouverait pas.
Ensuite que cela ne se trouverait qu’en des sources catholiques “donc non fiables”, ignorant aussi que le
Denzinger n’est qu’un recueil de textes officiels ou d’extraits de ceux-ci, dont précisément ceux des Conciles, puis à le relativiser comme non compris dans les canons.
Voici comment :
@OL il y a 5 heures (22/2/2024, 8h50) Tous les points clé ont été donnés dans ma vidéo, X, afin que tu fasses tes recherches. Les canons des conciles définissent mariage, filioque. La primauté de Pierre n’a jamais été affirmée pendant 1000 ans puisqu’elle n’avait pas lieu d’être, sauf après le schisme par Rome. L’infaillibilité est une conséquence de cette dite primauté contestable. L’abbé Zins ne s’appuie que sur les documents romains, il refuse d’étudier le reste, donc le dialogue est impossible pour l’instant avec lui.
OL il y a 4 heures (22/2/2024, 9h50) Il y a l’extrait dans Pastor Aeternus de Pie IX que l’abbé Zins a trouvé dans le Denzinger sans remonter aux canons du concile d’Ephèse (voir son post)
Ce texte est une introduction dans une session du concile (non reproduite dans le canon...) pour la condamnation de Nestorius ; rien à voir donc avec la primauté : cet extrait est sorti de son contexte par Pie IX pour manipuler l’opinion, c’est grave.
Me voici donc en bonne compagnie pour la grotesque accusation “d’extraits sortis de leur contexte”.
Mais surtout, après une dénégation que cette déclaration fasse partie des Actes du Concile d’Ephèse, le voici reconnaître le contraire.
Pourquoi donc, après avoir tenté le rejet complet par dénégation, cherche-t-il encore à la rabaisser autant qu’il peut, en la prétendant sans autorité, puisque pas insérée dans un canon ?
Pourquoi, sinon parce que cette déclaration très claire suffit à saper à la base toute son attaque contre la Primauté de jugement des Souverains Pontifes, en démontrant que cette vérité était déjà admise depuis des siècles en 431, et donc dès l’origine, par tous, tant en Orient qu’en Occident ?
N’y a-t-il pas en cette réaction la manifestation d’un aveuglement de l’esprit ?
Car si une telle déclaration prononcée publiquement était fausse, il ne fait pas de doute qu’elle aurait été aussitôt contredite et déniée, qu’elle aurait d’autant moins été publiée dans les Actes officiels du Concile d’Ephèse, approuvés par tous les Pères de ce 3e Concile Général.