Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 48 (Juillet 1996)


3. Actualité doctrinale

(.....) p. 26 et suivantes


Des sacrements d'abord au recours à des moyens illégitimes



Lettre de M. l’abbé V.M. Zins au P. Vinson :


De l'anti-libéralisme théorique au libéralisme pratique :



Sous leur aspect de rigueur et d'exactitude doctrinale, vos derniers écrits en arrivent pareillement à un point d'aboutissement pratique, dont il me faut traiter à présent.

Vous n'êtes pas sans savoir que les dits « catholiques libéraux » sont devenus libéraux non pour rejeter la doctrine catholique, mais par l'illusion et la fausse prétention de vouloir la concilier avec les principes révolutionnaires, la réconcilier avec le monde.

Les Ozanam et autres, étaient des âmes généreuses, des âmes d'oeuvres de miséricorde, se voulant apostoliques et attirantes pour amener ou ramener à l'Eglise nombre de fils d'apostats.

Comme nos pseudos "oecuménistes" modernes, ils ont fait passer cette volonté d'union, de réunion, de réunification avant le service de Dieu, de la Vérité et de la confession publique de la Foi.

Pour cela et par cela, ils ont été conduits comme malgré eux à tolérer, puis admettre, puis adopter les principes des autres, surtout celui mettant la "liberté", en fait le libre-examen et la licence, au-dessus de tout, y compris de la Foi, de la Vérité, de Dieu.

Nous savons tous à présent jusqu'où cela les a entraînés avec le V2 à retardement.

Au départ de leur cheminement de "réconciliateurs" et de "réunificateurs", ils ont d'abord été repoussés des deux côtés, assis entre deux chaises comme ils s'étaient placés.

S'imaginant victimes d'incompréhension, voire expiatrices pour mériter la réunification, voulant de plus en plus réussir dans leur impossible conciliation du vrai et du faux, du bien et du mal, du Christ et de Bélial, ils se sont toujours plus rapprochés des autres et ouverts à leurs erreurs et à leur apparent "libéralisme" de laïcards sectaires, et ont fini dans l'autre camp, celui du libéralisme aux apparences généreuses et spacieuses, loin des "étroitesses" du Catholique et Divin « est - est ; non - non » (Jac. 5,12 ; II Cor. 1,18s) ; « ce qui s'y ajoute vient du malin » (Mt. 5,37).

R. Père, n'est-ce point la voie en laquelle vous êtes à présent entré et engagé ?

Relisons ensemble vos derniers écrits, si vous le voulez bien ?

Allons directement à l'aboutissement pratique de votre étude, en sa dernière phrase :

« Aucune autorité n'ayant le pouvoir de trancher la question, chacun ne peut-il pas, ne doit-il pas conserver son opinion et respecter celle de l'autre ? » (Une hyp. p.19).

Tout au long de ces derniers écrits, votre volonté de réunir ce que vous nommeriez la résistance traditionnelle est patente, ce que vous ne nierez certes pas.

Un tel désir et dessein est de soi louable (Jn. 17,21), mais vous savez bien qu'il ne peut y avoir de véritable et durable union, mieux unité, sinon en la Vérité (Jn. 15,4).

Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 48 (Juillet 1996)


3. Actualité doctrinale

(.....) p. 26 et suivantes


Des sacrements d'abord au recours à des moyens illégitimes



Lettre de M. l’abbé V.M. Zins au P. Vinson :


D'une question de foi à "matière à option" entre est et non :



Pour arriver à concilier le est Papa avec le non est Papa sed antipapa, vous préconisez donc que chacun non seulement "puisse" mais "doive" !? garder son "opinion" ?

Assurément, « parmi tous les problèmes théologiques qu'étudient les théologiens il y en a un grand nombre pour lesquels l'Eglise n'a pas donné encore une réponse définitive ; les théologiens, dans ces cas, et les simples fidèles, en ces cas, gardent la liberté de choisir entre les solutions proposées » (p. 15).

Cependant, la question qui vous préoccupe est-elle de la sorte ?

Demandons-le, à vous-même, et à votre grande référence :

P. Vinson a écrit :
« Par lettre, par téléphone... ou de vive voix, bien souvent la question m'a été posée : "Est-il permis d'assister à la messe célébrée par un prêtre rallié ?"....

A une telle question, la réponse est invariable : on n'a pas le droit.

Et même le dimanche, on doit s'abstenir. Cette raison paraît trop sévère. J'ai lu avec plaisir que telle était la réponse que faisait Mgr Lefebvre et il me plaît de la reproduire ici :

Bulletin Officiel du district de France a écrit :
"On nous demande de temps en temps ce qu'un catholique traditionnel doit faire s'il n'a pas d'autre possibilité que d'assister à la messe traditionnelle célébrée par un prêtre de la Fraternité Saint Pierre.

Notre réponse demeure exactement la même que celle de Mgr Lefebvre à propos des messes de l'indult célébrées par des prêtres qui célébraient également la nouvelle messe.

Participer à de telles messes, c'est accepter le compromis sur lequel elles sont fondées, c'est coopérer à la destruction de l'Eglise soit par acceptation, soit par un silence hypocrite.

C'est refuser la pleine profession de la foi catholique qui ne peut résulter que de la pratique intégrale de la Tradition.

C'est parler d'une "préférence" personnelle pour la messe traditionnelle, mais sans affirmer que la nouvelle et les erreurs de Vatican II doivent être publiquement condamnées en vue de protéger la foi.

Personne ne peut donc assister à une telle messe, même pour satisfaire à l'obligation dominicale.»

(extrait du Bulletin Officiel du district de France de la FSSPX du 20/2/1996 n°113).»


(Spl. Let. 97 p. 2)

Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 48 (Juillet 1996)


3. Actualité doctrinale

(.....) p. 26 et suivantes


Des sacrements d'abord au recours à des moyens illégitimes



Lettre de M. l’abbé V.M. Zins au P. Vinson :


D'une question de foi à "matière à option" entre est et non :



Vous me répondrez peut-être aussitôt, ce qui pourrait sembler tel a priori, qu'il ne s'agit pas du même problème, de la même question ; que sur l'autre, du reste, Mgr Lefebvre a parlé justement d' « hypothèse valable » seulement.

Or, que vous le vouliez ou non, ces deux questions sont intrinsèquement liées de maintes façons, en recoupant la même réalité.

Car, selon votre façon de comprendre ou d'exprimer la chose, la question de ladite "nouvelle messe" a-t-elle oui ou non fait l'objet d'une « réponse définitive de l'Eglise » ?

Si oui, de quelle manière ? et n'en est-il pas de même pour l'autre question ?

Si non, ne faut-il pas vous appliquer votre propre sentence du bas de la page 18 (n° 98) : « qui s'arroge le droit d'imposer l'une ou l'autre des opinions, s'arroge un droit qu'il ne possède pas » ?

De plus, de quoi s'agit-il plus exactement, en ce second point ?

Vous le précisez vous-même entre parenthèses (n° 97, p. 2) :

« (Je rappelle qu'on qualifie de rallié le prêtre qui a fait un accord avec le Saint Siège, accord qui lui permet officiellement de célébrer la messe dite de Saint Pie V.)»

Précision faite aussi dans le bulletin cité : il s'agit d' « assister à la messe traditionnelle », non à ladite nouvelle.

Dès lors votre sentence négative impérative et obligatoire ne recoupe-t-elle pas, non le problème de la "synaxe", mais bel et bien celui de ladite "réforme" en son ensemble ?

Qui plus est ! Si JP 2 est le Pontife légitime, refuser de communiquer dans les mêmes sacrements avec lui, et avec ceux qui sont en communion avec lui, n'est-ce pas être, selon la définition même qu'en donnent Saint Thomas (2.2.39,1) et le Canon 1325,2, schismatiques ?

Est-ce là dès lors une question libre et secondaire de savoir qui est schismatique ?

En outre, si la première question ne recoupe pas la même réalité et demeure matière à option, est-ce à dire que vous tenez pour matière à option qu'un Pape ne puisse pas donner à l'Eglise universelle une liturgie dangereuse et nuisible pour la foi ?

Ignorez-vous que cette question a été tranchée par Pie VI, au travers de la condamnation d'une proposition janséniste y répondant par l'affirmative ?

Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 48 (Juillet 1996)


3. Actualité doctrinale

(.....) p. 26 et suivantes


Des sacrements d'abord au recours à des moyens illégitimes



Lettre de M. l’abbé V.M. Zins au P. Vinson :


Les zig-zag de l'instable balancier "lefebvriste" :



Quant à la pensée et aux affirmations de Mgr Lefebvre sur le premier point, tout dépend à quel aller, retour ou milieu du mouvement de balancier doctrinal vous vous référez.

En 1976-1977, il parle certes d'une hypothèse valable, mais en octobre 1979 il déclare d'esprit schismatique ceux qui y répondent par l'affirmative, tandis qu'en avril 1986 il proclame que il est possible que l'on soit obligé de croire que ce pape n'est pas pape.

A laquelle de ces déclarations contradictoires faut-il adhérer ?

Est-ce une question libre, un esprit schismatique, ou une obligation de croire ?

Est-ce est ou non ?,

est obligation de foi, non est schismatique ? ou l'inverse ?

ou encore l'est et non guérardien, que vous avez un temps cautionné par vos relations publiques avec les fauteurs et défenseurs de la fou-thèse ?


Vous n'êtes, il faut le souligner, pas le seul à avoir cautionné les égarements guérardo-thucistes, puisque la Fraternité S. Pie X a réadmis en son sein, sans la moindre rétractation ou réparation publique préalable, l'abbé Bruno Schaeffer, "ordonné" (?) par Ngo Dihn Thuc dans ses quelques mètres carrés ; ledit abbé revenant, il est vrai, avec l'apanage de sa maison de Couloutre, figurant à présent dans la liste des "Prieurés" avec ledit abbé comme "Prieur".

Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 48 (Juillet 1996)


3. Actualité doctrinale

(.....) p. 26 et suivantes


Des sacrements d'abord au recours à des moyens illégitimes



Lettre de M. l’abbé V.M. Zins au P. Vinson :


Question tranchée d'avance et sanctionnée par des peines "latae sententiae" :



Cette mise en contradiction de vous-même avec vous-même, et de Mgr Lefebvre avec lui-même, devrait assurément, ad hominem, vous convaincre personnellement.

Mais cela n'est pourtant pas suffisant, vis-à-vis de l'objectivité de la réalité, vis-à-vis de la Vérité, vis-à-vis de nous, ses défenseurs, non plus que vis-à-vis des autres.

Qu'il s'agisse là d'une question déjà tranchée d'avance par l'Eglise, c'est ce qui a été montré, entre autres, dans l'éditorial du n° 25 de Sub Tuum Praesidium.

Toutefois, vous-même le déclarez, l'avouez :

« Ce n'est pas tel ou tel théologien ou tel fidèle étiqueté sédévacantiste qui juge Jean-Paul II... mais c'est l'Eglise elle-même, par l'enseignement, les lois, la liturgie qu'elle a donnés pendant près de deux mille ans.» (Une hyp. p. 16s).

Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

Revue Sub Tuum Praesidium, n ̊ 48 (Juillet 1996)


3. Actualité doctrinale

(.....) p. 26 et suivantes


Des sacrements d'abord au recours à des moyens illégitimes



Lettre de M. l’abbé V.M. Zins au P. Vinson :


Contagion de la "théologie pendulaire" :



Vous-même, voulant concilier la possibilité du est et du non, vous mettez à osciller d'une ligne à l'autre, ainsi qu'une pendule un instant déréglée, comme le montre étonnamment votre seule page 18 où l'on peut lire :

« il nous plonge dans un imbroglio, dans une succession de mystères, d'illogismes...

Voilà un cardinal (Wojtyla) qui n'est plus catholique, qui est séparé de l'Eglise catholique...

mais qui n'en reste pas moins le Chef d'une société (l'Eglise de Jésus-Christ) dont il est séparé....

et nous reconnaissons qu'il est vraiment pape, tout en proclamant qu'il n'est plus catholique ! ...


- Comment expliquer que la Fr. S.Pie X ne soit pas sédévacantiste... étant donné son comportement ?

Il est difficile de l'expliquer... car les arguments apportés par les membres de la Fr. S. Pie X ne sont guère convaincants...

Ceci dit, il ne faudrait pas conclure de tout mon exposé que la Fr. S. Pie X dusse faire une déclaration que Jean-Paul II n'est pas vraiment pape...»



Thèse, anti-thèse, anti-antithèse et tentative de les allier en une synthèse apparente, en passant sophistiquement du si au sic ! :

« Si le sédévacantisme n'est qu'une opinion, la légitimité de Jean-Paul II aussi n'est qu'une opinion, (bien que toutes deux soient fondées sur des arguments théologiques).

Et s'il en est ainsi, la théologie, aussi bien que la justice et que la prudence, demanderait que la liberté de choix soit laissée à chacun, sans que quiconque puisse le taxer de schisme ou d'hérésie.»



Ainsi donc, question libre que quelqu'un de plus catholique, de séparé de l'Eglise catholique puisse ou ne puisse pas être le Chef de l'Eglise de Jésus-Christ !? ... etc....

Mon pauvre Père, vous voilà un temps atteint, et gravement, de la maladie du libéralisme doctrinal, et vous voilà en plein délire !

Comment dès lors vous étonner de voir, mon pauvre, presque tout le monde, des deux côtés, se retourner contre vous ?

JCL
Messages : 287
Inscription : mar. 13 sept. 2016 20:04

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par JCL »

Est ce que la simple assistance à une messe sans recourir aux sacrements rend coupable de ce qui n'est pas licite dans les ordinations du pretre qui célèbre ?
Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

JCL a écrit : mer. 19 juil. 2023 23:48 Est ce que la simple assistance à une messe sans recourir aux sacrements rend coupable de ce qui n'est pas licite dans les ordinations du pretre qui célèbre ?
Mgr Lefebvre sermon du 30 mars 1986 (Pâques) a écrit :
« (....) C'est pourquoi je vais citer quelques phrases très courtes que j'ai recueillies dans le traité de Droit canonique du chanoine Naz. Le Droit Canon édicté sur l'ordre du saint Pape Pie X et publié par Benoît XV, est l'expression de la loi de l'Église et qui a été la sienne pendant dix neuf siècles. Participation à un culte non catholique. Que disent ces textes à propos de ce que l'on appelle la « communicatio in sacris », c'est-à-dire la participation à un culte non catholique ou chez les non-catholiques ? (....)

Qu'est-ce que dit l'Église de la « communicatio in sacris » ? Elle est interdite avec les non-catholiques par le Canon 1258, § 1, qui dit : « Il est absolument interdit aux fidèles d'assister ou de prendre part activement aux cultes des acatholiques (c'est-à-dire des non-catholiques) de quelque manière que ce soit. »

Et voici comment ce commentaire officiel de la doctrine de l'Église l'explique et que je n'ai fait que copier : « La participation est active et formelle quand un catholique participe à un culte hétérodoxe, c'est-à-dire non catholique, avec l'intention d'honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques ». (....) « Une telle participation est interdite sous n'importe quelle forme - quovis modo - parce qu'elle implique profession d'une fausse religion et par conséquent reniement de la Foi catholique ».

Et le Saint Siège décrétait en 1889 : « Il est interdit de prier, de chanter, de jouer de l'orgue dans un temple hérétique ou schismatique, en s'associant aux fidèles qui y célèbrent leur culte, même si les termes du chant et des prières sont orthodoxes ».

Ce n'est pas moi qui ai écrit cela. C'est en toutes lettres dans le traité de Droit canonique du chanoine Naz qui fait autorité et qui a toujours été considéré dans l'Église comme un commentaire tout à fait officiel et valable.

Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte de non catholiques sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C'est pourquoi le Canon 2316 les déclare « suspects d'hérésie » et s'ils persévèrent ils sont « considérés comme hérétiques ».

Je ne fais que citer ce texte.»
JCL
Messages : 287
Inscription : mar. 13 sept. 2016 20:04

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par JCL »

Merci de cette réponse ( je m'excuse d'avance si je pose une question déjà traité ) ,
mais faut il d'apres vous dans les circonstances actuelles, qui je pense ne sont "prévues" par les lois de l'Eglise qu'incomplètement (?) , considérer les messes de prêtres liées de bonne foi à une lignée illicite, mais comme croyant pouvoir et devoir par nécessité exceptionnelle le faire tout en reconnaissant ces sacres illicites en temps ordinaires , considérer ces cultes et messe de ces pretres comme schismatique ou acatholique ?
C'est aussi s'exposer, il me semble, à un gros risque d'orgueil "spirituel", un isolement propice à des illusions pietiste ,illuministe ou autres présomptions, surtout si on a pas un "bagage" solide de formation doctrinale et d'expérience ?
Avatar de l’utilisateur
Abbé Zins
Messages : 4194
Inscription : sam. 07 oct. 2006 2:00

Re: Se passer des sacrements : le pas le plus difficile à passer de peur de se tromper...

Message par Abbé Zins »

JCL a écrit : jeu. 20 juil. 2023 17:29 Merci de cette réponse ( je m'excuse d'avance si je pose une question déjà traité ) ,
mais faut il d'apres vous dans les circonstances actuelles, qui je pense ne sont "prévues" par les lois de l'Eglise qu'incomplètement (?) , considérer les messes de prêtres liées de bonne foi à une lignée illicite, mais comme croyant pouvoir et devoir par nécessité exceptionnelle le faire tout en reconnaissant ces sacres illicites en temps ordinaires , considérer ces cultes et messe de ces pretres comme schismatique ou acatholique ?
C'est aussi s'exposer, il me semble, à un gros risque d'orgueil "spirituel", un isolement propice à des illusions pietiste ,illuministe ou autres présomptions, surtout si on a pas un "bagage" solide de formation doctrinale et d'expérience ?

LA TRAVERSÉE DU TUNNEL (Testament spirituel d’un ancien missionnaire en Chine)


Répondre

Revenir à « Questions et demandes »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité