Difficultés et solutions...

JCL
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Re: Difficultés et solutions...

Message par JCL »

Je n'ai évoqué l'humeur que justement pour éviter que ma manière de m'exprimer ne masque le fond ,qui me semble tout simplement la crédibilité ordinaire et toute simple de l’Église Catholique Romaine.
Donc ce que je dis c'est qu'il me semble que la seule solution honorable de cette affaire est de croire et maintenir que l’Église catholique d'alors avait raison.
JCL
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Re: Difficultés et solutions...

Message par JCL »

Si je peut faire un peu d'humour je dirais que si le passé n'existe pas ou que Dieu peut le changer ,ou qu'il n'est qu'une illusion il doit bien y avoir un moyen de refaire l'histoire ?
chartreux
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Re: Difficultés et solutions...

Message par chartreux »

Comme souvent, la vérité est un équilibre entre deux extrêmes. L'histoire, le passé comme beaucoup d'autres choses ne sont ni complètement irréelles ni absolues. Vous pourriez chipoter en disant que c'est l'intérprétation du passé, le rapport au passé qui change. Mais un passé sans "interpretation" n'est qu'une pure abstraction désincarnée.
JCL
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Re: Difficultés et solutions...

Message par JCL »

Je ne sais pas si c'est en dehors du sujet, mais je partage quelques considérations:
en fait que bien des choses du réel le plus élémentaire ,expérimenté par tout un chacun, sont finalement indéfinissables précieusement;
d’où on ne doit pas en déduire pour autant qu'elles n'existent pas, (et qu'est-ce "qu'exister"?...) ainsi non seulement le temps, mais le mouvement, la matière, la personne , la conscience du réel pour savoir qu'on ne rêve pas, la relation, la communication humaine, le lien de l’âme et du corps...etc ...le passé n'est plus ,mais la mémoire en témoigne quoiqu 'imparfaitement, et le sens des causes et des effets le pense logiquement nécessairement sauf à croire en l’absurde, je crois avoir entendu qu'en bonne philosophie on ne démontre pas les principes ,"on voit" des évidences, telles que si on les nie ,alors autant ne plus rien dire du tout ,voire ne plus penser ,plus aucun "discours" n'est possible, des évidences indémontrables telles qu'il faut les admettre ou perdre tout bon sens, tout sens commun.
chartreux
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Re: Difficultés et solutions...

Message par chartreux »

La bonne philosophie ne consiste pas à tout définir (ce qui est impossible de toute façon), mais à définir les choses pour lesquelles on constate une confusion dans l'opinion et la perception commune.
JCL
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Re: Difficultés et solutions...

Message par JCL »

GEOCENTRISME article de Jean de Poncharra
Le copié/collé provoque des "perturbations" de la mis en page que j'essaye de corriger progressivement mais c'est long ,toutefois l'article est disponible dans la bonne présentation ici:
http://le-cep.org/archive/CEP_56.pdf,
p25
Le Cep n°5
6. 3
ème
trimestre 2011
Haut du document
Ptolémée, Oresme, Copernic, Brahe, Galilée, Kepler.
Jean de Pontcharra
1l
Présentation
:
La question de la place de la terre dans l’univers a reçu différentes réponses, principalement le géocentrisme de
Ptolémée (et des uges au procès de Galilée), et l’héliocentrisme (affirmé par Copernic puis adopté par Kepler
). Il est remarquable que cette question soit négligée aujourd’hui, l’Église ayant elle
-même reconnu ses torts, comme si des preuves décisives avaient pu être apportées. Déjà, quand on parle de
« rotation» de la terre, la plupart des gens confondent rotation diurne et translation annuelle, phénomènes
bien distincts qu’il faudrait examiner séparément. D’autre part, s’il y a accord sur
les mouvements relatifs des corps célestes
entre eux au sein du système solaire, la question du mouvement absolu
dans l’espace est tout autre. Or c’est elle dont les enjeux idéologiques comptent
; c’est elle aussi qui demeure sans solution, notamment en raison
d’observations et d’expériences qu’on n’a toujours pas su interpréter de façon satisfaisante. Pour compliquer
encore les choses, la théorie de la Relativité, loin d’apporter une solution comme on le croit,
affirme qu’il ne peut y en avoir: pour elle, tous les référentiels sont
équivalents, y compris un référentiel géocentrique. Si l’on ajoute que, pour
des questions pratiques (l’observateur est sur terre), les coordonnées des
vaisseaux spatiaux et des satellites sont toujours calculées en coordonnées
géocentriques, on comprendra qu’il est prudent de ne rien affirmer
précipitamment sur un tel sujet.
Introduction
Nos contemporains, abreuvés d’incessantes propagandes mensongères destinées à imposer une pensée unique, ne se posent
plus les questions fondamentales qui étaient librement débattues par les savants qui ont précédé la Renaissance. Le mépris insensé dans lequel la science scolastique du Moyen Age a été maintenue à partir du XVII ème siècle explique de nombreux contresens, affabulations et mythes. Un des ces mythes indéboulonnables, une
des plus grandes supercheries est sans conteste l’« affaire Galilée». Non
seulement les ennemis déclarés de l’Église se sont emparés de ce juteux «
fonds de commerce», mais aussi des
responsables religieux et des membres de l’Académie Pontificale.

1Physicien, chercheur au CEA, professeur de nanoélectronique à l’Université
de Grenoble.


Pourtant, il y a longtemps que les scientifiques honnêtes ont cessé de chercher des excuses à Galilée.
Il est réconfortant de constater qu’Arthur Koestler2, qu’on ne peut pas classer parmi les
supporters enthousiastes de l’Église, avait fait une enquête magistrale sur l’affaire Galilée dans son ouvrage
Les Somnambules
3L’Eglise n’était coupable d’aucun des torts qui lui étaient imputés. Mais le présent article
ira plus loin et montrera qu’entre héliocentrisme et géocentrisme, la science moderne est incapable de trancher. Le «syndrome de Galilée » qui frappe un nombre important des responsables actuels de l’Église, n’a plus aucune raison d’exister.
Introduction
Le procès de Galilée est cité des milliers de fois comme exemple de l’injustice et de l’obscurantisme de l’Eglise catholique
envers un génie, inventeur de la science moderne.
Les affabulations les plus invraisemblables circulent toujours : certains
allant jusqu’à affirmer que Galilée fut torturé ou qu’il finit sur un bûcher de l’Inquisition
4
. Mais la réalité est tout autre. Galilée ne fit aucune des découvertes (lunette astronomique, phases de
Vénus, relief de la lune, taches du soleil, chute des corps...) qui lui sont attribuées par la légende dorée
5
.
2
Arthur Koestler (1905-1983), juif askhénaze de langue allemande né à
Budapest, sioniste, membre du PC allemand (1931-1938). Agent du Komintern, il participa à la guerre d’Espagne, était partisan de l’avortement et de l’euthanasie (en 1981, vice-président d’Exit, association militant pour le
suicide assisté). Il mettra fin à ses jours avec sa dernière femme. Très critique envers les crimes staliniens, son ouvrage paru en 1940, Darkness at noon(Le zéro et l’infini),le fera bannir par l’intelligentsia de gauche française.
3
The sleepwalkers
: a history of man’s changing vision of the universe
, Ne w York, Grosset and Dunlap, 1959, éd. française
: 1960, Calmann-Lévy, Paris,
Les somnambules, essai sur l’histoire des conceptions de l’Univers.
4
Pour s’en convaincre, il suffit de taper «procès Galilée » sur un moteur de
recherche internet.
5
Outre l’ouvrage de Koestler, le lecteur pourra consulter l’excellente synthèse du Dr Philippe Decourt, même si l’auteur ne doute pas que l’héliocentrisme ait été démontré
:
Les vérités indésirables
, volume 1, 1ere

Il pratiqua le plagiat, la polémique et n’acceptait pas les opinions des contradicteurs. Ses erreurs de jugement (fausse
explication des marées, négation de la réalité des comètes...) sont évoquées très discrètement et excusées. Nous verrons que les savants scolastiques du Moyen Age discutaient librement des
différentes possibilités de mouvement des planètes et des astres, sans jamais être inquiétés par les théologiens. Pourquoi ? Parce qu’ils distinguaient parfaitement entre possibilité ou hypothèse et
réalité ou fait prouvé. Et ils n’opposaient jamais leur hypothèse non prouvée à la Bible.
Le profane et la plupart des scientifiques actuels sont persuadés que l’héliocentrisme est un système prouvé. C’est une
illusion que nous expliquerons en dernière partie. L’observation et les mesures expérimentales ne permettent pas de trancher la question, pour un observateur appartenant lui-même au système en
mouvement, constatation qui était déjà connue des savants du Moyen Age.
Ptolémée (v. 100-v. 170)
Le mouvement rétrograde (surtout celui de Mars) connu de tous les astronomes de l’antiquité, fut modélisé avec exactitude
par Ptolémée reprenant les travaux d’Apollonius de Perge, inventeur des épicycles. De plus, il savait que la distance terre-
soleil n’était pas constante et introduisit le point excentrique. Et il définissait un point équant symétrique de la terre par rapport au point excentrique pour obtenir une vitesse angulaire constante des planètes et du soleil (ce point équant, couplé aux mesures précises des orbites par Tycho-Brahé, est à l’origine de la découverte de Kepler sur les trajectoires ellipsoïdales des orbites planétaires). Ce système géocentrique pur permettait la prédiction des éclipses avec une remarquable précision.
Nicole Oresme
(1320-1382)
partie,
Faut-il réhabiliter Galilée?, Archives Internationales Claude Bernard, Paris, La Vieille Taupe, 1989.
26
Il avait discuté de la possibilité du mouvement de rotation de la terre sur elle-
même qui ne posait aucun problème théologique, celle-
ci restant au centre du système solaire.
27
Les profanes, et hélas beaucoup de scientifiques confondent souvent dans ce débat, la rotation de la terre sur elle
-même avec son déplacement orbital
6
.Copernic
(1473-1543)
La légende dorée prétend que Copernic, chanoine polonais, n’osa pas publier de son vivant
Le livre des révolutions des orbes célestes, paru l’année de sa mort en 1543, par crainte
des sanctions de l’Inquisition. Il est vrai qu’il prétendait aussi que son hypothèse était la vérité, mais la raison réelle
était de nature scientifique. Son système était moins précis que celui dérivé de Ptolémée en usage au XIVeet XVesiècles et beaucoup plus compliqué. Il faisait appel à un nombre plus élevé
encore d’épicycles, car il souffrait de la même insuffisance : l’usage de
cercles parfaits pour les orbites des planètes, ce qui obligeait à recourir aux mêmes stratagèmes de calcul.
Tycho Brahe
(1546-1601)
Remarquable mathématicien et astronome danois, observateur hors pair, très célèbre de son temps, il proposa un
système géocentrique qui supprimait les épicycles de Ptolémée, les planètes devenant des satellites du soleil qui,
lui, tournait autour de la terre en une année.
Soutenu par le roi du Danemark, faisant appel aux meilleurs horlogers-mécaniciens de l’époque (comme Jost Byrgi),
il fit construire sur l’île de Hveen un observatoire doté d’instruments astronomiques d’une précision exceptionnelle
7
.
6
On peut citer l’intéressante référence que donne l’ex-rabbin Paul Drach du Zohar
, IIIe partie, fol 4, col 14, sect. Vaïyikra (XIIIe siècle) dans son ouvrage De l’harmonie entre l’Eglise et la Synagogue
(T1). Ce texte affirme la rotation de la terre sur elle-même et non son mouvement orbital autour du
soleil, mais Paul Drach, comme tant d’autres, faisait la confusion et croyait que ce texte hébraïque était une confirmation du système de Copernic.
7
Comme les sphères armillaires ou globes célestes connues depuis la plus haute antiquité et perfectionnées par Ptolémée (avec 48 constellations et
1022 étoiles), dotées d’un mouvement mécanique dès le XIIIe siècle (astrariumde Giovanni Dondi en 1380, horloges astronomiques monumentales des monastères et cathédrales). Au passage, remarquons que
28 Il put ainsi affiner à la minute d’angle près les mouvements des astres. Ces mesures furent à l’origine des
découvertes et des lois de Kepler. Tycho Brahe invita Johannes Kepler à un séjour d’un an dans son observatoire et lorsque l’empereur Rodolphe II, catholique, l’appela à Prague, il fit venir son jeune confrère auprès de lui. Après la mort prématurée de Tycho Brahe, Johannes Kepler lui succéda comme astronome officiel et mathematicus
de l’empereur.Galilée (1564-1642)
Après sa condamnation, ses revenus ecclésiastiques n’ont jamais été suspendus.
La preuve de l’héliocentrisme par son explication des marées fut reconnue comme fausse dès son vivant.
Son orgueil lui faisait récuser les observations de Tycho-Brahe et
il voulait ignorer les travaux de Kepler. Urbain VIII, très favorable à Galilée et au système de
Copernic, lui avait demandé de ne pas enseigner comme vérité absolue une théorie qu’il ne pouvait appuyer que sur des probabilités. Le cardinal Bellarmin fit tout son possible pour l’amener à admettre que le système de Copernic était une hypothèse et non la vérité comme Galilée le prétendait.

Kepler
(1571-1630)
Il doit beaucoup à Tycho-Brahe : il a bénéficié des observations et calculs de son maître qui sont à l’origine de la
découverte des orbites elliptiques (1609). Kepler atteint d’une maladie oculaire, ne pouvait pas faire les observations lui
-même.
Kepler, après ses tentatives vaines de perfectionner le système deCopernic par adjonction d’autres épicycles, reprit la notion d’excentrique et de point équant de Ptolémée et, avec les mesures précises de Tycho-Brahe
, découvrit la trajectoire elliptique des planètes
8
. Mais cela n’imposait pas le choix d’un système plutôt que l’autre. le bobard de la terre plate tombe de lui
-même, l’humanité a toujours su que la terre était une sphère.
8
L’orbite de la planète Mars, qui a la plus grande ellipticité, ne s’écarte que de 7 % d’un cercle parfait (rapport du grand axe au petit axe égal à 1,07)
29
D’ailleurs Kepler hésita longtemps, car le modèle géocentrique de Tycho-Brahe, géométriquement symétrique,
bénéficiait aussi bien de sa découverte et rendait parfaitement compte des observations et des mesures. Le désaccord entre l’observation et les modèles de Ptolémée ou de Copernic était dû à l’approximation des orbites par des cercles.
L’époque moderne.
Une grande majorité de personnes croit que le système héliocentrique a été démontré par Galilée, ou au moins par Kepler,
ou par les astronomes des temps modernes.
Il n’en est rien.
La parallaxe des étoiles est explicable dans les deux systèmes, puisque ces systèmes sont symétriques l’un de l’autre.
La Nasa et l’Agence Spatiale Européenne utilisent toujours un repère fixe centré sur une terre immobile, les calculs
étant beaucoup plus simples qu’avec un repère centré sur une terre mobile par rapport au soleil.
La théorie de la relativité d’Einstein a été montée de toutes pièces pour contrer les mesures interférométriques
surprenantes de Michelson, Morley et Miller. La notion d’éther fut ainsi enterrée et la physique, mathématisée à outrance
9
, ne rend plus compte des observations expérimentales.
Maintien du mythe Galilée
Il faut se poser la question de savoir qui cherche à entretenir le mythe Galilée. Bien entendu, les traditionnels
ennemis de l’Église catholique, ennemis extérieurs, mais aussi intérieurs. Les membres des sociétés secrètes,
certainsprotestants
10
, les matérialistes communistes
11
ou libéraux, les modernistes.
9
Voir J. de Pontcharra,
«
La relativité d’Einstein»,
Le Cep
n° 40, juillet
2007, p. 15.
10
On peut sourire de l’exploitation éhontée du mythe Galilée par un grand nombre de protestants contemporains, quand on sait l’opposition farouche de Mélanchton, Luther et Calvin au système de Copernic.
30
Il est vital pour ces derniers de montrer que l’Église ,
avant Vatican II, s’est trompée sur toute la ligne, qu’elle persécutait des savants par obscurantisme et qu’elle avait retardé le progrès des connaissances scientifiques. Pour tous ces gens, l’obscurantisme consistait à défendre les dogmes révélés et l’inerrance biblique contre l’évidence «scientifique ». L’action pro -Galilée des modernistes entre donc dans leur tactique de destruction des dogmes. Mais leur «champion » s’est révélé être un affabulateur et un scientifique
discutable, les recherches historiques nous le prouvent. L’évidence scientifique n’est pas au rendez-
vous et, si étrange que cela puisse paraître, la science actuelle n’est pas plus avancée qu’au XVIIe
siècle dans ses « preuves » de l’héliocentrisme.
Dans le domaine scientifique, nous constatons que les évolutionnistes évoquent immédiatement l’affaire Galilée dès que
leurs hypothèses sont contestées. C’est un épouvantail extrêmement efficace et intimidant, mais ce n’est qu’un
épouvantail. L’« affaire Galilée » n’a pris d’ampleur qu’après le début du XXesiècle, au moment où la science matérialiste montra
des prétentions à devenir la seule source de «vérité». Ce comportement est logique,
puisqu’ils commettent la même faute inexcusable de Copernic et de Galilée, en prétendant que leurs
hypothèses sont la vérité et que leurs spéculations sont des faits prouvés.
Conclusion
En astronomie, on peut raisonner sur des observations et mesures àdistance, mais on ne peut pas expérimenter, puisque les
conditions physico-chimiques locales nous sont inconnues
12
.
11
La pièce dramatique
Vie de Galilée
de Bertolt Brecht, en 1947, fut pour beaucoup dans la propagation du mythe dans certains milieux intellectuels,
contaminant la pensée occidentale contemporaine.
12
C’est le même problème pour les modèles de l’intérieur de la terre, basés sur des mesures indirectes car les observations directes sont très peu nombreuses et limitées à une profondeur infime (forages de 20 km maximum à comparer au rayon terrestre de 6.000 km, éruptions volcaniques avec laves de composition variée provenant de réservoirs
31

Elles sont supposées, par extrapolation des lois physiques connues sur terre. La masse, la distance des planètes et du soleil
sont déduites dans une théorie donnée, elles ne sont pas déterminées de façon indépendante.
Or les équations ne constituent pas la preuve qu’un système est plus vrai qu’un autre.
Dire que Kepler, Newton, Bradley ou Einstein
13
ont « prouvé » l’héliocentrisme est une grossière erreur.
D’un point de vue strictement scientifique, le modèle héliocentrique et le modèle géocentrique sont strictement équivalents, puisque nous n’avons accès qu’aux mouvements relatifs des corps entre eux
. Et ceci surtout dans l’état actuel de la physique, c’est-à- dire en niant, depuis Einstein, l’existence de l’éther
(qui aurait pu être utilisé comme repère absolu du mouvement14). Et cette équivalence inclut l’explication de la parallaxe des étoiles
15
. Galilée n’est pas le grand savant de la légende, il n’est pasle fondateur de la science moderne
16
, il n’a pas été condamné injustement, sa condamnation a surtout montré l’indulgence des juges ecclésiastiques.
Le syndrome de «Galilée», qui paralyse les hommes d’Eglise contemporains, est fondé sur une méconnaissance des
pièces du dossier. L’affaire Galilée a été montée de toutes pièces, par distorsion des faits historiques et par occultation de la réalité scientifique du problème : l’observateur, faisant lui-même partie d’un système en déplacement, n’a pas accès au mouvement absolu.
Les systèmes héliocentrique et géocentrique sont équivalents et tous deux rendent compte des observations.
Mais aucun des deux ne peut être, scientifiquement, déclaré « vrai».

???de magma situés à des profondeurs connues avec peu de précision).
La masse et la composition de la terre que nous pouvons en déduire sont dépendantes des hypothèses choisies. Nous ne les connaissons pas avec certitude.
13
Voir «
La Relativité d’Einstein
»,
Le Cep
n° 40 juillet 2007, p. 15.
14
Ndlr. Telle était cependant la pensée de Newton, qui qualifiait son espace absolu de sensorium Dei
.’
15
R. A. Sungenis et R.J. Bennet
t : www.galileowaswrong.com
16
Par contre, il a inauguré une nouvelle exégèse, en rupture avec les enseignements de l’Église. Cf. D. Tassot,
La Bible au risque de la science
,
Paris,
Éd. F. X. de Guibert, 1997, pp. 44-59.
32

Et il n’est pas impossible qu’existe une autre explication du mouvement des astres, explication que nous n’imaginons
même pas
17
. La sagesse de l’Église apparaît ici une fois encore :
il n’est pas permis de déclarer comme vérité une hypothèse non démontrée
. La science matérialiste, refusant Dieu, est obligée par conséquence immédiate de refuser le réel, création de Dieu.
____________________________
Quelques repères chronologique
:
Nicole Oresme (1320
-1382)
Charles V le Sage (1338-1380)
Copernic(1473-1543)
Ulrich Zwingli (1484-1531)
Melanchton (Phillip Schwarzerd) (1497-1560)
Robert Bellarmin
(1542-1621)
Tycho Brahe(1546-1601)
Rodolphe II (1552, 1612)
Galilée
(1564-1642)
Johannes Kepler (1571-1630)
* 17
Ndlr. On touche ici une des faiblesses foncières de la science moderne,
ayant renoncé à connaître par les causes, se satisfaisant de l’adéquation toute
extérieure entre un modèle mathématique et différentes mesures
expérimentales. Or, ne sachant rien de la nature de la gravitation ou de la
lumière, il nous est difficile de rien affirmer avec certitude concernant les
mouvements des corps artificiels, et plus encore des corps céleste
JCL
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Re: Difficultés et solutions...

Message par JCL »

Autre difficulté:
les condamnations, ou supposée telles (?), par l’Église à être brûlé vif pour hérésie.
Admettons que le bien commun, un équilibre et une harmonie sociale sanctifiante insoupçonnée et inconnue de nos jours, et donc étant une Grace sans prix, et la salut des âmes du plus grand nombre ,soient mis en péril, et donc justifient contre des fautifs opiniatres que, faute d'amendement ,une peine de mort soit nécessairement à prononcer, mais comment , chrétien, assumer, d'être "un avec " une société religieuse, qui se rend responsable d'une telle cruauté barbare au nom du Christ Jésus ?!
chartreux
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Re: Difficultés et solutions...

Message par chartreux »

JCL a écrit : dim. 20 mai 2018 23:55 Autre difficulté:
les condamnations, ou supposée telles (?), par l’Église à être brûlé vif pour hérésie.
Admettons que le bien commun, un équilibre et une harmonie sociale sanctifiante insoupçonnée et inconnue de nos jours, et donc étant une Grace sans prix, et la salut des âmes du plus grand nombre ,soient mis en péril, et donc justifient contre des fautifs opiniatres que, faute d'amendement ,une peine de mort soit nécessairement à prononcer, mais comment , chrétien, assumer, d'être "un avec " une société religieuse, qui se rend responsable d'une telle cruauté barbare au nom du Christ Jésus ?!
Votre question est donc la suivante : pourquoi le bûcher plutôt qu'une mise à mort moins cruelle ? Cela vaut la peine qu'on en fasse une question à part, je crois, et je l'ai fait ici .

Une remarque : votre notion de barbare me semble bien mal définie. La barbarie, ce n'est pas la même chose pour un Romain de la Rome impériale ou pour nous. Si vous voulez vous cantonner au contexte catholique, je vous ferais remarquer que la barbarie n'est pas une notion catholique et que si je me souviens bien la cruauté n'est pas un vice mais un sévice qui découle du vice d'orgueil. De quel péché seriez-vous tenté d'accuser ceux qui contribuent à une mise à mort par bûcher ? Ce serait donc l'orgueil ?
JCL
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Re: Difficultés et solutions...

Message par JCL »

En genèse XXVII on voit Isaac assez diminué pour ne pas se rendre compte que celui qui se fait passer pour Esau ,son propre fils n'est que Jacob déguisé, ce qui déjà surprend ,si on réalise à quel point on identifie et intériorise profondément, et par plusieurs aspects de leur personnalité les gens qu'on connait bien, mais c'est encore plus étonnant quand on lis en Genèse XXXV qu'Isaac est mort beaucoup beaucoup plus tard,bien après toute la période pendant laquelle Jacob a eu le temps de travailler pour Laban, épouser ses deux femmes, avoir des enfants et être revenu au devant d'Esau, et encore après, finalement est mort ,à 180 ans.
Peut on supposer un aveuglement surnaturel ayant permis la réussite du subterfuge de Rebecca, y-a-t-il quelque chose qui m’échappe ?
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Abbé Zins
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Re: Difficultés et solutions...

Message par Abbé Zins »

JCL a écrit : mar. 02 avr. 2019 13:37 En genèse XXVII on voit Isaac assez diminué pour ne pas se rendre compte que celui qui se fait passer pour Esau ,son propre fils n'est que Jacob déguisé, ce qui déjà surprend ,si on réalise à quel point on identifie et intériorise profondément, et par plusieurs aspects de leur personnalité les gens qu'on connait bien, mais c'est encore plus étonnant quand on lis en Genèse XXXV qu'Isaac est mort beaucoup beaucoup plus tard, bien après toute la période pendant laquelle Jacob a eu le temps de travailler pour Laban, épouser ses deux femmes, avoir des enfants et être revenu au devant d'Esau, et encore après, finalement est mort, à 180 ans.
Peut on supposer un aveuglement surnaturel ayant permis la réussite du subterfuge de Rebecca, y-a-t-il quelque chose qui m’échappe ?
Le fond de votre question est une chose, votre habituelle manière torve de la poser en est une autre.

Cherchez-vous à insinuer sans trop y paraître que l'Ecriture raconterait n'importe quoi ? Vous allez évidemment vous empresser de prétendre le contraire.

L'ordre de ce qui est dit dans l'Ecriture n'est pas toujours chronologique. Par ailleurs, la cécité survenue il y a peu implique un profond bouleversement de la perception ; la fatigue et l'effet de surprise également. Le doute principal demeure la voix ; la palpation est trompeuse à cause du cou recouvert, l'odorat aussi en raison des habits d'Esaü ; l'honnêteté habituelle connue de Jacob y rajoute. Rebecca avait eu révélation de cette substitution (ch. 25) et était donc sûre d'elle ; Jacob lui exprime la crainte que son père croit qu'il cherche à le tromper, ce qui n'était donc pas son intention ; enfin, Jacob avait acquis le droit d'aînesse qu'Esaü lui avait vendu pour un plat de lentille, et c'est donc à lui que revenait la bénédiction.
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