Matth. 22:37-39 a écrit : ait illi Iesus diliges Dominum Deum tuum ex toto corde tuo et in tota anima tua et in tota mente tua 38 hoc est maximum et primum mandatum 39 secundum autem simile est huic diliges proximum tuum sicut te ipsum 40 in his duobus mandatis universa lex pendet et prophetae
Jésus lui dit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, et de tout ton esprit. 38C’est là le plus grand et le premier commandement. 39 Mais le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40 Dans ces deux commandements sont renfermés la loi et les prophètes.
Marc 12:29-31 a écrit : Iesus autem respondit ei quia primum omnium mandatum est audi Israhel Dominus Deus noster Deus unus est 30 et diliges Dominum Deum tuum ex toto corde tuo et ex tota anima tua et ex tota mente tua et ex tota virtute tua hoc est primum mandatum 31 secundum autem simile illi diliges proximum tuum tamquam te ipsum maius horum aliud mandatum non est
Jésus lui répondit : Le premier de tous les commandements est celui-ci : Ecoute, Israël ; le Seigneur ton Dieu est le Dieu unique ; 30 et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de tout ton esprit, et de toute ta force. C’est là le premier commandement. 31 Le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas d’autre commandement plus grand que ceux-là.
La difficulté ici est que si le commandement d'aimer Dieu est impossible à réaliser sans réaliser en même temps le commandement d'aimer son frère, il semblerait que celui-ci soit plus grand que celui-là, ce qui est l'inverse de ce que NSJC a dit en Matth. 22:38 ci-dessus.1 Jean 4:20-21 a écrit : Si quis dixerit quoniam diligo Deum et fratrem suum oderit mendax est qui enim non diligit fratrem suum quem vidit Deum quem non vidit quomodo potest diligere 21 et hoc mandatum habemus ab eo ut qui diligit Deum diligat et fratrem suum
Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur. Car comment celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? 21 Et c’est là le commandement que nous tenons de Dieu : Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère.
Cette question m'est venue à l'esprit lors d'une discussion sur une phrase dans les textes de Vatican II :
Il me semblait clair au début que ce passage était une falsification et une "récupération" de la doctrine catholique en un sens "mondialiste" (la hiérarchie entre les deux commandements dans Matth. 22:38 est supprimée), mais cela me paraît moins évident maintenant au vu de 1 Jean 4:20-21 comme explicité plus haut.Gaudium et Spes, paragraphe 24 a écrit : 1. Dieu, qui veille paternellement sur tous, a voulu que tous les hommes constituent une seule famille et se traitent mutuellement comme des frères. Tous, en effet, ont été créés à l’image de Dieu, « qui a fait habiter sur toute la face de la terre tout le genre humain issu d’un principe unique » (Ac 17, 26), et tous sont appelés à une seule et même fin, qui est Dieu lui-même.
2. À cause de cela, l’amour de Dieu et du prochain est le premier et le plus grand commandement. L’Écriture, pour sa part, enseigne que l’amour de Dieu est inséparable de l’amour du prochain : « ... tout autre commandement se résume en cette parole : tu aimeras le prochain comme toi-même... La charité est donc la loi dans sa plénitude » (Rm 13, 9-10 ; cf. 1 Jn 4, 20). Il est bien évident que cela est d’une extrême importance pour des hommes de plus en plus dépendants les uns des autres et dans un monde sans cesse plus unifié.