Saint Ambroise a écrit :
« Il est évident qu'ils agissaient ainsi pour transformer l'Evangile du Christ, en changeant la Tradition,
afin que ceux-ci deviennent Juifs sous le nom du Christ.» (Saint Ambroise in Galates 1,7)
Saint Jean Chrysostome a écrit :
« Il s'est servi des termes les plus propres à effrayer, à frapper les Galates.
Ceux qui voulaient les séduire, ne s'y prenaient pas brusquement, mais peu à peu ils les écartaient du fond des choses,
tout en ayant l'air de respecter les noms.
C'est ainsi que le diable s'y prend pour nous tromper, il se garde bien de laisser voir ses pièges.
S'ils avaient dit aux Galates : Reniez le Christ, ceux-ci auraient pensé qu'ils avaient affaire à des séducteurs et se seraient tenus sur leurs gardes.
Mais comme ils leur permettaient, en attendant, de demeurer dans la foi, et qu'ils abritaient leur tentative de séduction sous le nom de l'Evangile,
ils sapaient en toute sécurité l'édifice de la Religion.
Les mots qu'ils utilisaient, servaient à cacher, comme derrière un voile, leur travail souterrain.
Comme ils donnaient à leurs fausses doctrines le nom d'Evangile, Saint Paul les attaque sur l'emploi qu'ils faisaient de ce mot, et il le déclare sans détour : « Pour passer à un autre Evangile ; non pas qu'il y en ait un autre... ». Réflexion très-juste, car il n'y en a point d'autre.»
(Saint Jean Chrysostome in Gal. 1,6s)
Saint Bruno a écrit :
« Eux veulent transformer, « mais même si nous », c.à.d. moi ou même Pierre, « ou un ange » malin venant « du ciel », se montrant sous une apparence resplendissante....
« vous évangélise autrement que nous vous avons évangélisés », qu'il soit apôtre ou ange,
celui-là non seulement j'ose le séparer du Corps du Christ, mais même « qu'il soit anathème »....»
(Saint Bruno in Gal. 1,8 )
Saint Jean Chrysostome a écrit :
« Il n'a pas dit : S'ils enseignent le contraire, ou s'ils renversent ma doctrine,
mais : Quand même leur Evangile différerait qu'à peine du mien,
quand même ils ne s'attaqueraient qu'aux parties les moins importantes, qu'ils soient anathèmes.»
( Saint Jean Chrysostome in Galates 1,8 )