Saints Epoux Vierges
Re: Saints Epoux Vierges
4) Princes et Princesses : (Cf. n° 4.)
10. SAINT VANDRILLE (22/7), fils du Duc Walchise et de la Princesse Dode, soeur d'Anchise dont les Carolingiens descendent, cousin-germain donc de Pépin d'Héristal, le père de Charles Martel, se maria par obéissance, mais sut gagner son épouse à son voeu de virginité.
Ce fut ensuite elle qui lui proposa que chacun se retire de son côté en religion.
Il devint ainsi le célèbre Père Abbé et fondateur de monastères, notamment celui de Fontenelle. (VIIe.S. )
Re: Saints Epoux Vierges
11. SAINT HIDULPHE et SAINTE AYE (18/4), cousins-germains, issus des Rois de France (Mérovingiens) par le Prince Walbert II du Hainaut, Sainte Aye étant fille de Brunulphe, Comte d'Ardennes, frère de Walbert IV dont le père Walbert III, père des SaintesVaudru et Aldegonde, avait pour frère un autre Comte Brunulphe, père de Saint Hidulphe.
Les deux époux conservèrent la virginité dans la vie commune, puis entrèrent chacun de leur côté en religion : Saint Hidulphe au monastère de Lobbes, et Sainte Aye à l'Abbaye de Mons, dont la fondatrice et Abbesse était sa parente Sainte Vaudru.
Celle-ci avait elle-même suivi l'exemple de son époux, le Bienheureux Vincent (dans le siècle, le Comte Madelgaire) qu'elle n'avait du reste épousé que par obéissance, lequel s'était retiré au monastère d'Haumont fondé par son parent Saint Aubert, après que Sainte Vaudru ou Waltrude lui ai donné 4 enfants dont 3 Saints : Saint Landry, Évêque de Metz ou de Meaux, et les Saintes Vierges Aldetrude et Madelberte, religieuses à Maubeuge, sous la conduite de leur tante sainte Aldegonde.
Cette dernière avait tout d'abord été demandée en mariage par un Prince anglais que son père voulut l'obliger d'épouser, bien qu'elle lui ai déclaré ouvertement qu'elle ne voulait point d'autre époux que Jésus-Christ.
Son père se montrant inébranlable, elle eut recours à la fuite, jusqu'à ce qu'il ait changé de résolution. Fuite qu'elle dut renouveler après la mort de son père, à cause de la pression exercée par ses proches parents pour qu'elle accepte enfin les demandes réitérées dudit Prince.
C'est dans le lieu solitaire où elle s'était cachée, qu'elle appela Maubeuge, qu'elle fonda l'Abbaye qui, comme en beaucoup d'autres cas, fut à l'origine de la ville, dont elle est la Patronne.
(VIIIe.S)
Re: Saints Epoux Vierges
12. SAINTE KINGE ou CUNEGONDE (24/7), fille du Roi de Hongrie Béla IV et de Marie, fille de Théodore Lascaris, Empereur de Constantinople, fit voeu de virginité avec son époux, BOLESLAS V LE CHASTE, Duc de Pologne.
A la mort de son époux, après 40 ans de mariage virginal, elle prit le voile des religieuses de Sainte Claire, dans le monastère de Sandecz. (XIIIe. S. )
Re: Saints Epoux Vierges
13. SAINTE PHARAILDE (411), fille de Sainte Amalberge, et soit du premier époux de celle-ci Thierry, seigneur d'Austrasie, Duc de Lorraine, soit du second : le Bienheureux Witger, qui eut pour enfants les Saintes Reinelde et Gudule, et Saint Emebert, Evêque de Cambrai, fut instruite par sa parente Sainte Gertrude.
Elle fut mariée malgré elle par ses parents mais, persévérant avec énergie dans sa résolution de garder la chasteté parfaite, conserva sa virginité dans le mariage, et vécut ici-bas jusqu'à 90 ans.
(Vlle.-VIIIe.S. )
Elle fut mariée malgré elle par ses parents mais, persévérant avec énergie dans sa résolution de garder la chasteté parfaite, conserva sa virginité dans le mariage, et vécut ici-bas jusqu'à 90 ans.
(Vlle.-VIIIe.S. )
Re: Saints Epoux Vierges
14. La BIENHEUREUSE FRANCOISE D'AMBOISE (4/11), après 15 ans de mariage virginal avec PIERRE II, Duc de Bretagne, devint Carmélite après la mort de son époux. (XVe.S.)
Re: Saints Epoux Vierges
6) Comtes et Comtesses :
15. SAINT ANSBERT ou AUSTREBERT (9/2) et la BIENHEUREUSE ANGADREME (14/10), fille de Robert, Comte de Renty, furent, chacun de leur côté, contraints au mariage par leurs parents.
La Bienheureuse obtint de Dieu une maladie contagieuse, qui décida les parents à rompre les propositions de mariage.
Elle reçut ensuite le voile, selon ses plus chers désirs, de la main de Saint Ouen, Archevêque de Rouen, retrouva une parfaite santé, et devint supérieure d'un monastère près de Beauvais.
Saint Ansbert, d'abord retenu à la cour de Clotaire III comme garde des sceaux, la quitta subrepticement et reçut très vite la bure des mains de Saint Vandrille à l'Abbaye de Fontenelle, à qui succéda comme Père Abbé Saint Lambert, puis Saint Ausbert.
Il succéda ensuite à Saint Ouen comme Archevêque de Rouen, et fut consacré par Saint Lambert, alors Archevêque de Lyon.
Re: Saints Epoux Vierges
16. SAINT SIMON DE CRESPY-EN-VALOIS (5/10), Comte du Valois, d'Amiens, de Péronne, de Montdidier, et son épouse, fille d'Hildebert, Comte d'Auvergne.
Farouche guerrier, il fut conduit à une vie sainte, comme Saint Ignace de Loyola, à la suite d'une blessure.
Il ne se maria, comme probablement son épouse, qu'en raison de la pression constante de ses proches.
La nuit même de leur noce, les époux décidèrent de ne point user de leur mariage et de se donner à Dieu : lui devint un moine qui rendit de précieux services au grand Pape Saint Grégoire VII ;
elle, entra dans un cloître. (XIe.S. )
Farouche guerrier, il fut conduit à une vie sainte, comme Saint Ignace de Loyola, à la suite d'une blessure.
Il ne se maria, comme probablement son épouse, qu'en raison de la pression constante de ses proches.
La nuit même de leur noce, les époux décidèrent de ne point user de leur mariage et de se donner à Dieu : lui devint un moine qui rendit de précieux services au grand Pape Saint Grégoire VII ;
elle, entra dans un cloître. (XIe.S. )
Re: Saints Epoux Vierges
17. SAINT ELZEAR (27/9), Comte d'Arian acquiesça, d'abord d'une manière provisoire, puis tout à fait, à la demande de son épouse, SAINTE DELPHINE DE SIGNE (26/11), sans toutefois faire de voeu.
Ce qu'il fit néanmoins publiquement, après 14 ans de mariage virginal, avec son épouse qui l'avait déjà fait privément. Voici en quels termes il formula ce voeu :
« Monseigneur Jésus-Christ, de qui naissent tous les biens que nous recevons ; me confiant entièrement en votre secours et reconnaissant d'un côté, pécheur fragile et infirme que je suis, que je ne puis persévérer dans la continence sans une assistance spéciale de votre bonté ; et de l'autre, que tout m'est possible par votre grâce : je voue et promets à vous et à votre très sainte Mère, comme aussi à tous les Saints du paradis, de vivre chastement jusqu'à la mort, et de conserver toute ma vie la virginité que j'ai gardée jusqu'à présent par votre miséricorde ; je suis prêt à endurer toutes sortes d'afflictions, de tourments et la mort même, plutôt que de la violer jamais.»
Le même jour les deux époux s'inscrivirent dans le Tiers-Ordre de Saint François.
« Elzéar » de Sabran, « un peu avant de mourir, étant pressé par une forte inspiration divine, découvrit le secret virginal de son mariage : « Je ne suis qu'un méchant homme », dit-il à tous ceux qui étaient présents, « mais la sainteté de ma femme m'a mis dans le chemin du salut ; je l'ai épousée vierge, et je la laisse avec sa virginité.»
Au moment de sa mort, il lui apparut, en Provence, où elle était alors, et l'assura que, par la miséricorde de Dieu, il jouissait dans le ciel de la félicité bienheureuse des Saints.» (Petits Bollandistes, au 27/9) (XIVe.S. )
Ce qu'il fit néanmoins publiquement, après 14 ans de mariage virginal, avec son épouse qui l'avait déjà fait privément. Voici en quels termes il formula ce voeu :
« Monseigneur Jésus-Christ, de qui naissent tous les biens que nous recevons ; me confiant entièrement en votre secours et reconnaissant d'un côté, pécheur fragile et infirme que je suis, que je ne puis persévérer dans la continence sans une assistance spéciale de votre bonté ; et de l'autre, que tout m'est possible par votre grâce : je voue et promets à vous et à votre très sainte Mère, comme aussi à tous les Saints du paradis, de vivre chastement jusqu'à la mort, et de conserver toute ma vie la virginité que j'ai gardée jusqu'à présent par votre miséricorde ; je suis prêt à endurer toutes sortes d'afflictions, de tourments et la mort même, plutôt que de la violer jamais.»
Le même jour les deux époux s'inscrivirent dans le Tiers-Ordre de Saint François.
« Elzéar » de Sabran, « un peu avant de mourir, étant pressé par une forte inspiration divine, découvrit le secret virginal de son mariage : « Je ne suis qu'un méchant homme », dit-il à tous ceux qui étaient présents, « mais la sainteté de ma femme m'a mis dans le chemin du salut ; je l'ai épousée vierge, et je la laisse avec sa virginité.»
Au moment de sa mort, il lui apparut, en Provence, où elle était alors, et l'assura que, par la miséricorde de Dieu, il jouissait dans le ciel de la félicité bienheureuse des Saints.» (Petits Bollandistes, au 27/9) (XIVe.S. )
Re: Saints Epoux Vierges
18. La BIENHEUREUSE JEANNE-MARIE (28/3), fille du Baron DE MAILLE, et de Jeanne de Montbazon qui par sa mère, Marie de Dreux, touchait au sang royal de France, fut fortement pressée par son père d'accepter pour époux ROBERT DE SILLE, Comte du Maine.
Se recommandant par Marie au secours tout-puissant de Dieu par d'instantes prières, elle reçut ['inspiration d'acquiescer, avec l'assurance qu'elle parviendrait à lécider son époux de lui permettre de garder la virginité. Ce qui eut lieu, pendant leurs 16 années de mariage.
A la mort de son époux, elle put chassée sans rien par sa belle-famille, comme Sainte Elisabeth de Hongrie. Vivant très pauvrement chez une ancienne servante, puis recueillie par sa mère en son château de Luynes, elle eut à résister aux instances pressantes de sa mère et de son frère qui souhaitaient lavoir se remarier ainsi qu'aux demandes de plusieurs prétendants.
C'est sans doute une des raisons pour lesquelles elle préféra venir passer la plupart de ses années à Tours, où elle vécut jusqu'à 82 ans dans un surprenant tissu d'humiliations et de souffrances, entre la Basilique Saint Martin, Notre Dame-La-Riche, et pour finir surtout le couvent des Cordeliers, près duquel elle mourut le 28/3/1414.
Elle avait revêtu depuis longtemps l'habit du Tiers-Ordre de Saint François, cédé ses domaines et seigneuries aux Chartreux du monastère de Liguet, vécu depuis lors dans une très grande pauvreté, mené un temps une vie d'ermite. (XIVe.—XVe.S.)
Se recommandant par Marie au secours tout-puissant de Dieu par d'instantes prières, elle reçut ['inspiration d'acquiescer, avec l'assurance qu'elle parviendrait à lécider son époux de lui permettre de garder la virginité. Ce qui eut lieu, pendant leurs 16 années de mariage.
A la mort de son époux, elle put chassée sans rien par sa belle-famille, comme Sainte Elisabeth de Hongrie. Vivant très pauvrement chez une ancienne servante, puis recueillie par sa mère en son château de Luynes, elle eut à résister aux instances pressantes de sa mère et de son frère qui souhaitaient lavoir se remarier ainsi qu'aux demandes de plusieurs prétendants.
C'est sans doute une des raisons pour lesquelles elle préféra venir passer la plupart de ses années à Tours, où elle vécut jusqu'à 82 ans dans un surprenant tissu d'humiliations et de souffrances, entre la Basilique Saint Martin, Notre Dame-La-Riche, et pour finir surtout le couvent des Cordeliers, près duquel elle mourut le 28/3/1414.
Elle avait revêtu depuis longtemps l'habit du Tiers-Ordre de Saint François, cédé ses domaines et seigneuries aux Chartreux du monastère de Liguet, vécu depuis lors dans une très grande pauvreté, mené un temps une vie d'ermite. (XIVe.—XVe.S.)
Re: Saints Epoux Vierges
19. La BIENHEUREUSE ANGELINE DE MARSCIANO (15/7), fille du Comte de Corbara, forcée d'obéir à son père malgré son voeu de virginité, après avoir obtenu de son futur, Jean de Terni, Comte de Civitella, qu'il partage son voeu, accepta de l'épouser.
Son époux mourut après 2 ans de mariage. Elle fonda par la suite plusieurs couvents du Tiers-Ordre de Saint François d'Assise. (XVe.S. )
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