t.Joseph.M a écrit : ↑mar. 19 déc. 2023 8:11 LA SAINTE BIBLE traduite en français sous la direction de L’ECOLE BIBLIQUE DE JERUSALEM – LES EDITIONS DU CERF – 1956 :
Page 1027, Livre de la consolation d’Israël, ISAÏE 40 21-22 : La grandeur divine.
« Ne le saviez-vous pas, ne l’aviez-vous pas entendu dire ? Ne vous l’avait-on pas révélé depuis l’origine ? N’avez-vous pas compris la fondation de la terre » (4 Mises en garde par 4 Répétitions divine de 4 perceptions possibles)
« Il habite au-dessus du cercle de la terre, dont les habitants paraissent des sauterelles. Il a tendu les cieux comme une toile, les a déployés comme une tente où l’on habite ».
LA BIBLE DE JERUSALEM – CERF-DESCLEE DE BROUWER – 1979 :
Page 1163, 2.Livre de la consolation d’Israël, ISAÏE 40 21-22 : La grandeur divine. (Même chose que précédemment, bien sûr)
LA BIBLE DE JERUSALEM – FORMAT POCHE – Les Editions du Cerf – 2000 :
« 21 Ne le saviez-vous pas, ne l’entendiez-vous pas dire ? Ne vous l’avait-on pas annoncé dès l’origine ? N’avez-vous pas compris la fondation de la terre
22 Il trône au-dessus du cercle de la terre dont les habitants sont comme des sauterelles. Il tend les cieux comme une toile, les déploie comme une tente où l’on habite. »
LA SAINTE BIBLE SELON LA VULGATE – Traduite par l’Abbé J.-B. Glaire – Editions D.F.T. - 1902-2002 :
Page 1640, Livre de la consolation d’Israël, ISAÏE 40 21-22 : CHAPITRE XL Délivrance d’Israël
(…).
« Est-ce que vous n’avez pas compris qui est celui qui demeure sur le globe de la terre, et ses habitants sont comme des sauterelles ; qui a étendu les cieux comme rien, et les a déployés comme un tabernacle qui doit être habité ?
BIBLE CRAMPON – 1923 :
21 Ne savez-vous pas ? N'avez-vous pas entendu dire ? Ne vous a-t-on pas annoncé dès le commencement ? N'avez-vous pas appris qui a posé les fondements de la terre ?
22 Il trône par dessus la voûte de la terre, — et ses habitants sont comme des sauterelles ; — il étend les cieux comme un voile, et les déploie comme une tente pour y habiter ;
LA SAINTE BIBLE du Chanoine Crampon – ANDRE SAURET, EDITEUR – MONTE-CARLO – 1961 – DESCLEE & Co, Tournai :
ISAÏE, Chap. 40 Israël doit tout attendre de Yahweh.
21 Ne savez-vous pas ? N'avez-vous pas appris ? Ne vous a-t-on pas informé dès le commencement ? N'avez-vous pas compris (ce que sont) les fondements de la terre ?
22 Il est celui qui siège par-dessus la voûte de la terre, — et ses habitants sont comme des sauterelles ; — il étend le ciel comme un voile et le déploie comme une tente pour y habiter ;
La révélation biblique nous informe d’une manière certaine et littérale. Ceci fit également l’objet d’une réponse du Saint-Office sous Saint Pie X : « ce qui est définit dans la Bible au sujet de la création est une révélation et objet de la foi et doit être interprété de manière littérale. »
Voici une très bonne démarche.
Elle me démontre entre autre que vous utilisiez jusqu’ici la version en bien des points défaillante de la dite “Bible de Jérusalem”.
Pour ce qui est de la traduction, notons d’abord que les langues anciennes sont moins fournies en termes que les plus récentes. En outre et surtout, leur long emploi au travers des siècles fait que leurs termes ont toute une palette de nuances de sens, approchant ou dérivés, et que, notamment selon leur contexte, ils peuvent être traduits de diverses façons.
Les citations que vous faites ici en sont une bonne démonstration, puisque dans le même contexte le même terme ancien (hébreu, grec ou latin) s’y trouve rendu avec les nuances suivantes : cercle, globe, voûte ; pour un autre même terme par : comme une toile, comme rien, comme un voile ; et un 3e même terme par : tente et tabernacle.
Donc, difficile d’y voir ici une volonté de révélation expresse de la forme précise de la terre “comme un cercle plat”, n’est-ce pas ?
Pour ce qui est ensuite de l’interprétation, il ne faut pas confondre sens littéral, avec littéralisme étriqué, rendu en mon précédent message par : sens littéral strict et absolu.
Assurément, le récit de la Création doit être littéralement entendu comme un témoignage historique.
Toutefois, comme cette oeuvre immense et magistrale nous dépasse grandement, reste à demeurer très prudent et circonspect sur la façon dont elle est mise à notre portée limitée.
Par exemple, sur la manière d’entendre en quoi consiste les six jours ; d’autant plus quand l’Esprit-Saint a pris la précaution de nous avertir par ailleurs que « mille ans sont à Vos yeux (ceux du Seigneur) comme le jour d’hier » (Ps. 89,4) ; et « un seul jour devant le Seigneur est comme mille ans, et mille ans comme un seul jour.» (II Pierre 3,8).
Il faut en outre noter que si pour les Livres historiques comme la Genèse, l’exode, les Juges, les Rois, Judith, Esther, les Machabées, le sens littéral est le sens historique, pour les Livres Sapientiaux et plus encore ceux des Prophètes remplis de symboles et de comparaisons imagées, le sens littéral de ces passages est précisément le sens symbolique.
Et s’il fallait entendre, comme déjà dit, selon un sens littéral strict et absolu, ou plus exactement selon un littéralisme étriqué, les passages où Dieu le Père est présenté comme un homme âgé aux cheveux blancs assis sur un trône, il faudrait alors Le tenir absurdement aussi comme paulo minus ab Angelis (Ps. 8,6), un peu inférieur aux Anges, en tant qu’homme.
Il faudrait encore en faire autant pour cela : « Dieu, Juge juste, fort .. Son glaive vibrera. Il a tendu Son arc, et l’a apprêté .. Il a rendu Ses flèches ardentes.» (Ps. 7,12-14), en imaginant Dieu comme un chasseur humain avec un glaive matériel, et un arc et des flèches de même ; etc..
Reconnaissez-vous cela, cette évidence, ou pas ?