Huile des malades

[Sursum Corda]

(Sans vouloir abuser de votre patience), il se trouve que, de passage dans une région , cherchant du travail de saisons agricoles, j' allais visiter la Présence Réelle, tristement, en ayant repéré les moments où il n' y avait personne dans la chapelle d' un monastère de la fraternité. Un jour, même, il y avait une ostension et je me suis trouvé seul face à la monstrance, hormis le prêtre qui la gardait.

J' ai aussi demandé au supérieur de bénir un macérat d' huile d' olive pour me soigner, celui-ci n' étant pas contraignant. Il a fait un Sacramentel pour les malades sur ma bouteille. Et je me rappelle que ce jour-là j' ai prié brièvement avec lui, puisse Dieu me pardonner.
J' étais alors sûr d' avoir lu dans le Code que l' on pouvait demander des Sacramentaux à des shismatiques.
Toujours est-il que cette huile est d' une efficacité redoutable et qu' elle commence à se tarir.
J' hésitais récemment à couper le reste avec une nouvelle huile courante, ( c' est Pie VI sur le sujet, ici cité, qui me confirme que l' idée n' aurait pas été mauvaise en soi ).

À la relecture du Canon 1147, je reste perplexe.

Vous, que feriez-vous ? Est-ce que vous mettriez le reste de cette huile dans la terre ?

[Si vis pacem]

 

 
(Sans vouloir abuser de votre patience), il se trouve que, de passage dans une région , cherchant du travail de saisons agricoles, j' allais visiter la Présence Réelle, tristement, en ayant repéré les moments où il n' y avait personne dans la chapelle d' un monastère de la fraternité. Un jour, même, il y avait une ostension et je me suis trouvé seul face à la monstrance, hormis le prêtre qui la gardait.

J' ai aussi demandé au supérieur de bénir un macérat d' huile d' olive pour me soigner, celui-ci n' étant pas contraignant. Il a fait un Sacramentel pour les malades sur ma bouteille. Et je me rappelle que ce jour-là j' ai prié brièvement avec lui, puisse Dieu me pardonner.
J' étais alors sûr d' avoir lu dans le Code que l' on pouvait demander des Sacramentaux à des shismatiques.
Toujours est-il que cette huile est d' une efficacité redoutable et qu' elle commence à se tarir.
J' hésitais récemment à couper le reste avec une nouvelle huile courante, ( c' est Pie VI sur le sujet, ici cité, qui me confirme que l' idée n' aurait pas été mauvaise en soi ).

À la relecture du Canon 1147, je reste perplexe.

Vous, que feriez-vous ? Est-ce que vous mettriez le reste de cette huile dans la terre ?
 

 
1° - Avant tout, je ne crois pas que la section Documents soit l'endroit idoine pour poser et répondre à des questions.

2° - A mon sens vous commettez une imprécision ... le « supérieur » qui a béni votre « bouteille » a utilisé la formule de bénédiction concernant l'huile simple : cette bénédiction fait partie des bénédictions simplement invocatives (au même titre que la bénédiction des mets, des maisons, des champs, etc.) « celles-ci demandent simplement la protection divine sur une personne ou sur un objet déterminé » (Naz, Traité de Droit Canonique, 1955, tome II, p. 420) « il est donc certain que rien n'empêche d'employer en usages profanes les choses qui n'ont reçu que la bénédiction invocative, elle peuvent servir aux mêmes usages que si elles n'avaient pas été bénites, car cette bénédiction, ni par elle-même, ni dans l'intention de l'Église, ni dans l'estime des fidèles, ne leur confère aucun degré de sainteté ; par exemple la nourriture bénite sur la table , les œufs de Pâques, etc., servent comme s'ils n'avaient pas été bénits. » (Revue théologique - Des bénédictions en général. (Série II, 1857, pp.274 ss.).

3° - Ceci étant, je ne vois pas où est l'inconvénient de se servir de ce macérat jusqu'à complet épuisement et de tout simplement le remplacer une fois le flacon vide ; à l'inverse, l'association du problème que vous nous exposez avec le document de Pie VI publié ci-dessus me semble quelque peu déplacée.
 

[Sursum Corda]

Merci de votre réponse, et vraiment désolé pour le manque de convenance.
Pour préciser, le prêtre à lu une sortes d' exorcisme pour les malades, puis il a bénit la bouteille.
C' est le terme ''huile des malades'' dans les réponse de Pie VI qui m' y a fait penser.
J' aurais confondu et ça ne serait seulement que de l' huile bénite au final.
Ce que vous me répondez est extrêmement important, ça voudrait dire que je pourrais demander de l' eau, de l' huile, bénédiction de la maison etc à n' importe quel prêtre valide bien disposé...
J' en ferais des stocks importants si c' était possible.
(Encore sincèrement désolé pour ces questions de néophyte qui doivent être bien ennuyeuses pour quelqu' un de rôdé sur le sujet).
Et donc, si je comprends bien, des trois huiles saintes, seul le Saint Chrême est consacré, les deux autres sont seulement bénites et ne posent pas de problème juridique particulier.

[Charité de la Vérité]

Note de la modération : ce fil a été établi pour rassembler certains messages initialement publiés sur le fil Réponses de Pie VI à diverses questions qui lui ont été proposées, et plus à leur place dans ce sous-forum "Questions et demandes".

[Abbé Zins]

Merci de votre réponse, et vraiment désolé pour le manque de convenance.
Pour préciser, le prêtre à lu une sortes d' exorcisme pour les malades, puis il a bénit la bouteille.
C' est le terme ''huile des malades'' dans les réponse de Pie VI qui m' y a fait penser.
J' aurais confondu et ça ne serait seulement que de l' huile bénite au final.
Ce que vous me répondez est extrêmement important, ça voudrait dire que je pourrais demander de l' eau, de l' huile, bénédiction de la maison etc à n' importe quel prêtre valide bien disposé...
J' en ferais des stocks importants si c' était possible.
(Encore sincèrement désolé pour ces questions de néophyte qui doivent être bien ennuyeuses pour quelqu' un de rôdé sur le sujet).
Et donc, si je comprends bien, des trois huiles saintes, seul le Saint Chrême est consacré, les deux autres sont seulement bénites et ne posent pas de problème juridique particulier.

Comme déjà expliqué ci-dessus par Si vis pacem, vous continuez à confondre une simple huile bénie, avec une des trois solennellement consacrées par un Evêque au jour du Jeudi-Saint, à savoir : le Saint-Chrême, l’Huile des catéchumènes, et l’Huile des malades qui sert uniquement pour le rite de l’Extrême-Onction.

Par ailleurs, vue votre 5e phrase, il est étonnant que vous ayez déjà oublié les réponses faites sous l’autorité du Pape Pie VI, à la suite desquelles vous avez pourtant d’abord posé vos questions ;

dont la réponse 8 : « Non, parce que ce serait communiquer au spirituel avec les schismatiques ..».

[Sursum Corda]

Merci de votre réponse et de votre patience.
Donc je mettrais cette huile en terre, idem pour l' eau et l' encens, en provenance de shismatiques ou de prêtres sans ordre de mission.
Parce nobis Domine.

Pardon pour la lourdeur des questions de miraculés sortis des tréfonds de l' égoût-collecteur.

Merci de votre aide.


Deo gratias