L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

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CONSTITUTION APOSTOLIQUE "CUM EX APOSTOLATUS" de PAUL IV


"La charge apostolique, à Nous confiée par Dieu, malgré notre indignité, nous impose le soin général du troupeau du Seigneur. Pour le garder dans la foi et le conduire dans la voie du salut, nous devons en berger attentif, veiller sans cesse et pourvoir soigneusement à écarter de la bergerie du Seigneur ceux qui, à notre époque, livrés aux péchés, confiant en leurs propres lumières, s'insurgent avec une rare perversité contre la règle de la vraie foi et faussant la compréhension des Saintes Écritures par des arguties subtiles et vaines, méditent de déchirer l'unité de l'Église Catholique et la tunique sans couture du Seigneur ; s'ils dédaignent d'être des disciples de la vérité, ils ne doivent pas continuer à enseigner l'erreur.


I) Devant la situation actuelle si grave et si dangereuse, il ne faut pas qu'on puisse reprocher au Pontife Romain de dévier de la foi ; il est sur la terre le vicaire de Dieu et de Notre Seigneur Jésus-Christ, il a la plénitude de l'autorité sur les nations et sur les royaumes, il est le juge universel et n'a à être jugé par personne ici-bas,


D'ailleurs plus le danger est grand, plus la vigilance doit être entière et attentive pour que les faux prophètes, ou même d'autres hommes, revêtus d'une juridiction séculière, ne puissent prendre lamentablement dans leurs filets les âmes simples et entraîner avec eux à la perdition et à la ruine de la damnation les peuples innombrables confiés à leur soin et à leur direction, au spirituel comme au temporel ; et aussi pour que nous ne soyons jamais témoins dans le lieu saint de l'abomination de la désolation annoncée par le prophète Daniel, alors que nous désirons de tout notre pouvoir avec l'aide de Dieu, selon notre charge pastorale, capturer les renards qui s'ingénient à saccager la vigne du Seigneur et écarter les loups des bergeries, afin de ne pas ressembler à des chiens muets incapables d'aboyer, ni Nous perdre avec les mauvais agriculteurs, ni être comparé à un mercenaire.


II) Après mûre délibération à ce sujet avec nos vénérables frères les Cardinaux de la Sainte Église Romaine, sur leur conseil et avec leur assentiment unanime, de par notre autorité apostolique, Nous approuvons et renouvelons toutes et chacune des sentences, censures et peines d'excommunication, suspense, interdit et privation qu'ont promulguées et portées, de quelque façon que ce soit, contre les hérétiques et les schismatiques, tous les Pontifes romains, nos Prédécesseurs - ou tenus pour tels - jusque par leurs lettres extravagantes ou les Saints Pères, ou les Saints Canons, Constitutions et Ordonnances apostoliques. Et nous voulons qu'elles soient observées à perpétuité et remises en pleine vigueur si besoin en est, et qu'elles demeurent.


Elles s'appliquent à tous ceux qui, jusqu'ici, auront été pris sur le fait, auront avoué ou auront été convaincus d'avoir dévié de la foi catholique ou d'être tombés en quelque hérésie ou d'avoir encouru le schisme ou de l'avoir suscité ou commis. Elles s'appliquent encore (mais Dieu veuille l'empêcher dans sa clémence et dans sa bonté envers nous) à ceux qui, à l'avenir, dévieront soit en tombant dans l'hérésie ou en encourant le schisme, soit en les suscitant ou en les commettant, qu'on les prenne sur le fait, qu'ils avouent, ou qu'on les en convainque.



QUELQUES SOIENT LEUR RANG, LEUR ÉTAT, ORDRE, CONDITION ET DIGNITÉ. EN VERTU DE CETTE CONTITUTION NÔTRE, VALIDE A PERPÉTUITÉ, PAR HAINE D'UN SI GRAND CRIME, LE PLUS GRAVE ET PERNICIEUX POSSIBLE DANS L'ÉGLISE DE DIEU, DANS LA PLÉNITUDE DE NOTRE POUVOIR APOSTOLIQUE, NOUS DÉCIDONS, STATUONS, DÉCRÉTONS ET DÉFINISSONS...QUE SI JAMAIS IL ADVIENT QU'UN EVEQUE, MEME AYANT FONCTION D'ARCHEVEQUE, DE PATRIARCHE OU DE PRIMAT : QU'UN CARDINAL DE L'ÉGLISE ROMAINE, MEME LÉGAT, QU'UN SOUVERAIN PONTIFE MEME, AVANT LEUR PROMOTION OU LEUR ÉLÉVATION AU CARDINALAT OU AU SOUVERAIN PONTIFICAT, ONT DÉVIÉ DE LA FOI CATHOLIQUE OU SONT TOMBÉS DANS QUELQUE HÉRÉSIE, LA PROMOTION OU L'ÉLÉVATION, MEME SI CETTE DERNIERE A EU LIEU AVEC L'ASSENTIMENT UNANIME DE TOUS LES CARDINAUX, EST NULLE, NON AVENUE, SANS VALEUR, ET ON NE POURRA DIRE QU'ELLE EST DEVENUE VALIDE OU QU'ELLE DEVIENT VALIDE PARCE QUE L'INTÉRESSÉ ACCEPTE LA CHARGE, REÇOIT LA CONSÉCRATION, ENSUITE ENTRE EN POSSESSION OU QUASI-POSSESSION DU GOUVERNEMENT ET DE L'ADMINISTRATION OU L'INTRONISATION DU PONTIFE ROMAIN LUI-MEME OU PAR L'ADORATION (HOMMAGE A GENOUX) DEVANT LUI ETRE RENDUE OU PAR LA PRESTATION D'OBÉISSANCE A LUI RENDUE PAR TOUS OU PAR QUELQUE LAPS DE TEMPS ÉCOULÉ POUR CES ACTES : ON NE POURRA LA TENIR POUR LÉGITIME EN AUCUNE DES PARTIES ET ELLE NE CONFERE NI PEUT ETRE CENSÉE CONFÉRER QUELQUE POUVOIR D'ADMINISTRATION OU SPIRITUEL OU TEMPOREL A DE TELS HOMMES PROMUS EVEQUES, ARCHEVEQUES, PATRIARCHES, OU PRIMAT ÉLEVÉ AU CARDINALAT OU AU SOUVERAIN PONTIFICAT TOUS LEURS DIT FAITS ET GESTES, LEUR ADMINISTRATION ET TOUT CE QUI EN DÉCOULE EST SANS VALEUR ET NE CONFERE AUCUNE AUTORITÉ, AUCUN DROIT A PERSONNE. CES HOMMES AINSI PROMUS ET ÉLEVÉS SERONT, PAR LE FAIT MEME, SANS QU'IL FAILLE QUELQUE DÉCLARATION ULTÉRIEURE, PRIVÉS DE TOUTE DIGNITÉ, PLACE, HONNEUR, TITRE, AUTORITÉ, FONCTION ET POUVOIR..."


A SUIVRE...
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Message par InHocSignoVinces »

LA LIBERTÉ RELIGIEUSE


Depuis le Concile Vatican II, une très grave erreur s'est glissée dans la mentalité des catholiques, à savoir que toutes les religions ont les mêmes droits que la vraie Église de Jésus ; que toutes sans exception ont le droit de célébrer leur culte de façon publique ou de propager leur doctrine. C'est ce qu'on appelle LA LIBERTÉ RELIGIEUSE AU FOR EXTERNE.

Avant de montrer que la liberté religieuse au "for externe" EST UNE DES PLUS GRAVES HÉRÉSIES DU CONCILE VATICAN II, nous croyons qu'il serait utile d'apporter des précisions.

L'Église catholique est la seule fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ. Elle est la seule qui détient la Vérité, l'Épouse bien-aimée du Christ Jésus, et tous les États devraient normalement la reconnaître comme seul et unique religion ayant droit d'existence, car les chefs d'États n'ont pas le droit de faire des lois ou prendre des mesures qui nuisent de quelque façon que ce soit à la mission divine de l'Église Catholique, et à l'expression publique de son saint culte. Lisons ce que le Pape Léon XIII disait au sujet des devoirs des chefs d'États envers l'Église Catholique :

"Beaucoup se sont plus à chercher la règle de la vie sociale en dehors des doctrines de l'Église Catholique. Et même, désormais, le droit nouveau comme on l'appelle et qu'on prétend être le fruit d'un âge adulte et le produit d'une liberté progressive, commence à prévaloir et à dominer partout. Mais, en dépit de tant d'essais, il est de fait qu'on n'a jamais trouver, pour constituer et régir l'État, de système préférable à celui qui est l'épanouissement spontané de la doctrine évangélique...Mais quelle que soit la forme de gouvernement, tous les chefs d'États doivent absolument avoir le regard fixé sur Dieu, souverain modérateur du monde et, dans l'accomplissement de leur mandat, Le prendre pour modèle et règle...La société politique étant fondée sur ces principes, il est évident qu'elle doit, sans faillir, accomplir, par un culte public, les nombreux et importants devoirs qui l'unissent à Dieu...Les chefs d'États doivent donc tenir pour saint le nom de Dieu et mettre au nombre de LEURS PRINCIPAUX DEVOIRS CELUI DE FAVORISER LA RELIGION CATHOLIQUE, DE LA PROTÉGER DE LEUR BIENVEILLANCE, DE LA COUVRIR DE L'AUTORITÉ TUTÉLAIRE DES LOIS, ET NE RIEN STATUER OU DÉCIDER QUI SOIT CONTRAIRE A SON INTÉGRITÉ. Et cela ils le doivent aux citoyens dont ils sont les chefs." 9.

La vraie Église de Jésus n'a jamais reconnu à aucune religion des droits car l'erreur dans une société bien ordonnée n'a aucun droit de cité, mais elle a toujours enseigné qu'on devait faire preuve d'une certaine TOLÉRANCE lorsque la paix publique l'exigeait, comme le disait Léon XIII :

"En effet, SI L'ÉGLISE ESTIME QU'IL N'EST PAS PERMIS D'ASSIMILER LÉGALEMENT LES DIVERS CULTES A LA VRAIE RELIGION, ELLE NE CONDAMNE PAS pour autant les chefs d'État qui, pour atteindre un plus grand bien ou éviter un plus grand mal, TOLERENT dans la pratique qu'ils aient chacun leur place dans le pays." 10.

Mais jamais l'Église Catholique n'est intervenue dans la liberté religieuse au "for interne" c'est-à-dire qu'elle n'a jamais empêché quiconque de croire à une autre doctrine que la sienne, non plus qu'elle n'est intervenue dans la pratique du CULTE PRIVÉ de sectes telles que les Luthériens, les Anglicans, etc. ; tout en respectant cette liberté au "for interne", elle n'a jamais cessé d'essayer de ramener à la Vraie Foi tous ces enfants séparés d'elle par l'erreur. Donc, conformément à toute la Sainte Tradition Apostolique de l'Église, il peut y avoir tolérance publique des "autres religions" mais il ne peut être question de leur reconnaître des droits, CAR TOUTES LES RELIGIONS, AUTRE QUE LA RELIGION CATHOLIQUE FONDÉE PAR JÉSUS, SONT STÉRILES ET NE POSSEDENT AUCUN MOYEN DE SALUT PARCE QU'ELLES SE SONT COUPÉES DE L'ARBRE DE VIE, SOURCE DE LA SAINTETÉ, JÉSUS-CHRIST FILS DE DIEU.

Bien entendu, personne ne peut juger de la conscience de qui que ce soit, ce jugement appartient à Dieu seul, mais cela ne doit pas nous empêcher de proclamer la vérité dans toute sa rigueur.


A SUIVRE...


9. Encyclique "Immortale Dei", Léon XIII (1885), tiré du Catéchisme Catholique pour adultes, du Cardinal Gaspari, p. 493-94, éd. Nazareth, 1959.

10. Acta Leonis XIII, V 128, tiré du Catéchisme Catholique pour adultes, du Cardinal Gaspari, p. 460, éd. Nazareth, 1959.
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Message par InHocSignoVinces »

"Il faut tenir "DE FOI" QUE PERSONNE NE PEUT ETRE SAUVÉ HORS DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE APOSTOLIQUE ET ROMAINE, QUE CELLE-CI EST LA SEULE ARCHE DE SALUT ; CELUI QUI N'Y SERA PAS ENTRÉ, PÉRIRA DANS LE DÉLUGE. Cependant il faut tenir également pour "certain" que ceux qui souffrent de l'ignorance de la vraie religion, si cette ignorance est invincible, ne sont pas rendus coupables de ce fait aux yeux de Dieu. Qui pourrait maintenant se targuer de pouvoir délimiter les limites d'une telle ignorance selon le genre et la variété des peuples, des régions,
des esprits et de tant d'autres nombreuses conditions ? Lorsque, dégagés de nos liens corporels, nous verrons Dieu tel
qu'il est, nous comprendrons bien par quel lien étroit et magnifique se tiennent unies la miséricorde et la justice divine ;
mais tant que nous demeurons sur la terre, appesantis par cette matière morte qui aveugle l'âme, tenons fermement ce
qu'enseigne la doctrine catholique : "qu'IL N'Y A QU'UN DIEU, QU'UNE FOI, QU'UN BAPTÊME"(Éph. IV, v. 5). Il N'EST
PAS PERMIS A NOTRE RECHERCHE DE S'AVANCER PLUS LOIN." 11.


Comment comprendre que presque la totalité des cardinaux, évêques, prêtres aient pu accepter la déclaration conciliaire sur la liberté religieuse ? Cette déclaration est en rupture flagrante avec l'enseignement traditionnel de l'Église.


Nous allons ici, avec la grâce de Dieu, essayer de montrer aux lecteurs cette rupture et ses terribles conséquences.


A SUIVRE...


11. Encyclique"Singulari quidem" , 9 décembre 1854, Pie IX - D.B. 1646-7, pp. 415-416.
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Message par InHocSignoVinces »

Dans cette déclaration de Vatican II, l'enseignement traditionnel a été nié sur trois points :

I - Elle nie au pouvoir civil le droit d'intervenir en matière religieuse par des lois au profit de l'Église Catholique.

II - Elle affirme que la liberté religieuse, au for "externe" est un droit inscrit dans la nature de la personne humaine et
dans la révélation divine.

III - Elle demande que la liberté religieuse, droit absolu sur le plan religieux, soit inscrite dans la loi civile.12.


Pour le simple fidèle ces points peuvent lui apparaître sans importance et même acceptables. Mais, si nous les comparons avec la doctrine traditionnelle qui a prévalu jusqu'à la mort de Sa Sainteté le Pape Pie XII inclusivement, nous nous apercevons que cette déclaration conciliaire est des plus stupéfiante, puisqu'elle conduit à l'égalité des Églises, des cultes et au reniement du Christ-Roi et de sa royauté universelle sur la terre.


Pour mieux comprendre cette différence, comparons la déclaration conciliaire avec l'encyclique de Sa Sainteté le
Pape Pie IX "Quanta Cura" 8.12.1864, encyclique qui engageait l'infaillibilité pontificale.

Le schéma conciliaire de Vatican II dit ceci :

"Donc, le pouvoir public, qui ne peut juger des actes religieux internes, pareillement ne peut imposer ou empêcher
l'exercice public de la religion si ce n'est quand l'ordre public l'exige."
13.

Lisons maintenant la condamnation de Pie IX d'une telle affirmation :

"Et contre la doctrine de la Sainte Écriture, de l'Église et des Saints Pères, ils disent que la meilleure condition de la société est celle où on ne reconnaît pas au pouvoir le devoir de réprimer, par des peines légales, les violateurs de la religion catholique, si ce n'est dans la mesure où la paix publique l'exige."14.

C'est clair, ce que Vatican II demande, l'Église par le magistère infaillible du Pape Pie IX l'a solennellement condamné
et rejeté ; alors si ce n'est pas de l'hérésie, qu'est-ce donc ?



A SUIVRE...


12.Concile Vatican II, texte intégral, Déclaration "de Libertate religiosa" (Dignitatis Humanae), pp. 558-564, éd. Fidès,
1966.
13. "De Libertate religiosa" (Dignitatis Humanae).
14. Pie IX - "Quanta Cura" , 8 décembre 1864.
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Message par InHocSignoVinces »

Que ces Messieurs du Vatican daignent nous montrer, dans la révélation divine, où notre Divin Maître dit que l'erreur
a des droits, Lui qui est la Vérité même et qui a toujours sévèrement condamné l'erreur, le mensonge et l'hypocrisie ? Et
Saint Pie X d'ajouter :

"Puis, si Jésus a été bon pour les égarés et les pécheurs, Il n'a pas respecté leurs convictions erronées, quelque sincères qu'elles parussent ; il les a tous aimés pour les instruire, les convertir et les sauver."

L'erreur n'a aucun droit à l'existence ; elle doit être réprimée pour la sauvegarde de la morale, la protection des âmes
et de la seule et unique vérité qui se trouve dans la Foi Catholique.


Cette folie "du droit à la liberté religieuse", à l'exercice public de tous les cultes, Jean-Paul II la reprend dans son encyclique "Redemptor Hominis", cette encyclique qui n'est pas catholique, remplie d'équivocités, de faux œcuménisme et d'une fausse conception de la Rédemption. Mais lisons ce texte du disciple de Paul VI :

"C'est pourquoi L'ÉGLISE DE NOTRE TEMPS accorde une importance à tout ce que le Concile de Vatican II a exposé dans sa déclaration sur la liberté religieuse, aussi bien dans la première partie du document que dans la seconde...Parmi ces droits, compte à JUSTE TITRE LE DROIT A LA LIBERTÉ RELIGIEUSE, A COTÉ DU DROIT A LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE."

Lisons maintenant la voix de la sagesse, guidée par l'Esprit-Saint, nous donner l'enseignement fondé sur toute la tradition apostolique de la Sainte Église :

"DE CETTE SOURCE EMPOISONNÉE DE L'INDIFFÉRENCE, DÉCOULE CETTE MAXIME FAUSSE ET ABSURDE
OU PLUTOT CE DÉLIRE : QU'ON DOIT PROCURER ET GARANTIR LA LIBERTÉ DE CONSCIENCE, ERREUR DES
PLUS CONTAGIEUSE, laquelle aplanit la voie de cette liberté absolue et sans frein des opinions qui, POUR LA RUINE
DE L'ÉGLISE ET DE L'ÉTAT, VA SE RÉPANDANT DE TOUTES PARTS ET QUE CERTAINS HOMMES, PAR UN
EXCES D'IMPUDENCE, NE CRAIGNENT PAS DE REPRÉSENTER COMME AVANTAGEUSE A LA RELIGION."


Il faut s'aveugler pour ne pas voir la différence entre ces deux enseignements. Grégoire XVI parle avec amour et sagesse, guidé par l'Esprit-Saint, dans le seul but de protéger l'Église de Jésus et les âmes de la contagion pernicieuse de l'hérésie.

Jean-Paul II, cet homme assis illégitimement sur le Siège de Saint Pierre, parle un langage rempli de libéralisme, son
langage n'est pas celui de Jésus, mais celui du diable ; car le diable est le père du mensonge, de l'équivoque et ne
cherche qu'à perdre les âmes en les exposant à toutes sortes de déviations. Les âmes attachées à Jésus et à la vérité ne
reconnaissent pas dans la voix de Jean-Paul II celle du Bon Pasteur. C'est une infâme trahison que de faire passer pour
une demande de l'Église Catholique que le droit, au "for externe", à la liberté religieuse soit inscrit dans les lois civiles
(proposition condamnée dans "Quanta Cura"). Jamais la Sainte Église Catholique Romaine n'aurait fait une pareille demande, puis cette proposition nie les devoirs des gouvernements envers Jésus et son Église.


C'est, en fait, renier la Royauté universelle du Christ-Roi, abaisser le Christ-Roi au même niveau que tous ces faux
prophètes qui ont fait tant de mal aux âmes à travers les siècles !



A SUIVRE...
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Message par InHocSignoVinces »

Seul le Seigneur est digne d'hommage et à Lui seul appartient la royauté universelle et tous les hommes doivent Lui
être soumis. Renier la royauté de Jésus est, en fait, une apostasie. Pie XI disait ceci :

"La fête du Christ-Roi nous donne le plus vif espoir de hâter le retour si désirable de l'humanité à son très aimable
Sauveur. Une fête célébrée chaque année en l'honneur du Christ-Roi sera souverainement efficace pour incriminer en
quelque manière cette apostasie si désastreuse pour la société...on couvre d'un lourd silence le nom très suave de notre
Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la
déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royale...."
18

L'Église CATHOLIQUE n'a jamais contraint personne à adhérer à la Foi Catholique (cf. Droit Canonique 1351). Son
attitude, face à ceux qui se sont séparés d'Elle, a toujours été celle d'une mère aimante qui n'avait d'autre but que le salut
de ses enfants éloignés d'Elle. Même lorsqu'Elle lançait des excommunications ou autres condamnations ou qu'Elle demandait que l'erreur soit sévèrement réprimée, c'est l'amour de la vérité et des âmes qui la guidait.

L'Église du Christ a aujourd'hui le visage horriblement défiguré par des hommes d'Église iniques qui, par une tactique
perfide, lui ont donné le visage d'une mère perverse qui, sous le prétexte de charité et d'amour, refusent de donner la lumière aux âmes, les laissant dans la mort spirituelle, ne cessant de réclamer la liberté des cultes et la liberté de conscience pour toutes les religions.

Tout catholique digne de ce nom ne peut rester passif et regarder ces hommes traîner le Christ dans la boue en disant,
ce n'est pas notre responsabilité !

Nous n'avons pas le droit d'agir ainsi, nous devons lutter de toutes nos forces pour que ces hommes qui occupent
l'Église de Jésus soient jetés dehors.

Non ! Le visage de l'Église conciliaire ne reflète pas celui de Jésus-Christ mais celui de Satan parce qu'il reflète la
mort spirituelle. Qu'on le comprenne bien, l'erreur ne doit jamais posséder de droits. Toute société, toute loi doit être ordonnée en vue du bien céleste ; telle est et sera toujours la doctrine de la vraie Église de Jésus. Saint Thomas D'Aquin écrit :

"Comme (par la bonté gratuite de Dieu) la vie présente dans laquelle nous devons "bien vivre" a pour fin la béatitude
céleste ; il appartient à l'autorité publique de procurer la vie bonne de la multitude, de manière qui convient à l'obtention
de la béatitude céleste ; par exemple de prescrire (dans l'ordre temporel) ce qui conduit à cette béatitude et interdire, autant que possible, ce qui y serait contraire"
19.

Tout ce qui est en dehors de la Foi Catholique ne peut conduire à cette béatitude céleste.

A tous les hommes d'Église qui prônent la doctrine hérétique de Vatican II sur la liberté religieuse le Seigneur dit :
"Malheur à vous, Scribes et Pharisiens, hypocrites qui fermez le Royaume des cieux devant les hommes ! Car vous
n'y entrez pas vous-même et vous n'y laissez pas entrer ceux qui se présentent."
(Matt. XXIII,13)


A SUIVRE...


18. Encyclique "Quas Primas" , Pie XI, 11 février 1925, tiré du Catéchisme Catholique pour adultes, du Cardinal Gaspari, p. 748-749, éd. Nazareth, 1959.
19. Saint Thomas D'Aquin "De Regimine Principium", 1.14.
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Message par InHocSignoVinces »

L'ŒCUMÉNISME

"LA SAINTE ÉGLISE ROMAINE CROIT, PROFESSE ET PRECHE FERMEMENT QU'AUCUN DES HOMMES QUI
VIVENT EN DEHORS DE L'ÉGLISE - LES JUIFS, LES HÉRÉTIQUES ET LES SCHISMATIQUES TOUT COMME LES
PAIENS - NE PEUT AVOIR PART A LA VIE ÉTERNELLE ; MAIS QU'ILS IRONT TOUS DANS LE FEU ÉTERNEL, 'QUI
A ÉTÉ PRÉPARÉ POUR LE DIABLE ET SES ANGES' (Matt. XXV,41) A MOINS QU'AVANT LA FIN DE LEUR VIE ILS
NE SE SOIENT RÉUNIS A ELLE...QUE PERSONNE, QUELLE QUE SOIT LA QUANTITÉ DE SES AUMONES, ET EUT-IL MEME VERSÉ SON SANG POUR LE NOM DU CHRIST, NE PEUT ETRE SAUVÉ, S'IL N'EST PAS RESTÉ DANS LE GIRON ET L'UNITÉ DE L'ÉGLISE CATHOLIQUE."
20.

Après avoir lu ce texte, que penser alors de la fausse conception de l'œcuménisme qui s'est installé dans l'Église
post-conciliaire ? Déjà les déclarations conciliaires avaient commencé à fausser le sens de l'œcuménisme et, après le
concile de Vatican II, Paul VI a poussé l'insolence jusqu'à demander pardon aux autres confessions religieuses des erreurs que l'Église Catholique avait commises envers elles ; et que dire de ce geste ahurissant qu'il a posé en embrassant
les pieds du patriarche schismatique Athénagoras en lui demandant pardon !

Jean-Paul II ne fait pas tellement mieux, imbu qu'il est de la mentalité de son Maître Paul VI. Dans son encyclique
"Redemptor Hominis", il convie les membres de l'Église Catholique à adhérer à cet œcuménisme luciférien qui n'a qu'un
seul but :
détruire l'Église de Jésus et lui faire abandonner sa mission de convertir tous ceux qui se sont égarés dans l'hérésie et le schisme, et les ramener à la vraie foi, la foi catholique telle qu'elle a toujours été enseignée jusqu'à la mort de sa Sainteté le Pape Pie XII.

Pour mieux saisir, il suffira d'opposer la doctrine conciliaire de Jean-Paul II à celle de l'Église Traditionnelle. Jean-Paul
II dans son encyclique dit ceci :

"Et que dire de toutes les initiatives suscitées par la nouvelle orientation œcuménique. L'inoubliable Jean XXIII, avec
une clarté évangélique, posa le problème de l'union des chrétiens...Le Concile de Vatican II a répondu à cette exigence,
sous une forme concise, par le décret sur l'œcuménisme. Le Pape Paul VI, s'appuyant sur l'activité du secrétariat pour
l'unité des chrétiens, fit les premiers pas difficiles sur le chemin de la réalisation de cette unité. Sommes-nous allés assez
loin sur ce chemin ?...La véritable activité œcuménique signifie ouverture, rapprochement, disponibilité au dialogue, recherche commune de la vérité au sens pleinement évangélique et chrétien...Activité qui tend au rapprochement avec les
représentants des religions non-chrétiennes qui s'exprime par le dialogue, les contacts, la prière en commun...N'ARRIVET-IL PAS PARFOIS QUE LA FERMETÉ DE LA CROYANCE DES RELIGIONS NON-CHRÉTIENNES - EFFET ELLE
AUSSI DE L'ESPRIT DE VÉRITÉ -...tendant à la connaissance réciproque et à la suppression des obstacles qui se trouvent sur la voie de l'unité parfaite."
21.


Que le lecteur nous pardonne cette longue et ennuyeuse citation mais il fallait la faire. Vous avez remarqué sans
doute cet exécrable blasphème contre l'Esprit-Saint : "Religions non-chrétiennes - effet elle aussi de l'Esprit de vérité...tendant à la connaissance réciproque et à la suppression des obstacles qui se trouvent sur la voie de l'unité parfaite."
Mensonge ! Les religions non-chrétiennes et toutes les religions autres que la religion catholique, ne sont pas des effets
de l'Esprit-Saint, mais de l'esprit diabolique. Car comment le Saint-Esprit peut-il être à la fois vérité et mensonge, et
comment pourrait-il être l'auteur de l'idolâtrie, péché abominable aux yeux de Dieu, qui se retrouve dans certaines religions non-chrétiennes ? Blasphème maudit sous la plume de cet anti-pape.



Lisons maintenant l'enseignement lumineux que nous a laissé Pie XI :

"Certains nourrissent l'espoir que l'on pourrait facilement amener les peuples, en dépit des dissidences religieuses, à
s'unir dans la professions de certaines doctrines admises comme fondement commun de vie spirituelle. En conséquence,
ils tiennent des congrès, des réunions, des conférences fréquentées par un nombre assez considérable d'auditeurs ; ils
invitent aux discussions tous les hommes indistinctement, les infidèles de toute catégorie, les fidèles et jusqu'à ceux qui
ont le malheur de s'être séparés du Christ ou qui nient âprement et obstinément la divinité de sa nature ou de sa mission.
DE PAREILS EFFORTS N'ONT AUCUN DROIT A L'APPROBATION DES CATHOLIQUES, CAR ILS S'APPUIENT SUR
CETTE OPINION ERRONÉE QUE TOUTES LES RELIGIONS SONT PLUS OU MOINS BONNES ET
LOUABLES...OUTRE QU'ILS S'ÉGARENT EN PLEINE ERREUR, LES TENANTS DE CETTE OPINION REPOUSSENT
DU MEME COUP LA VRAIE RELIGION : ILS EN FAUSSENT LA NOTION ET VERSENT PEU A PEU DANS LE NATURALISME ET L'ATHÉISME. IL EST DONC PARFAITEMENT ÉVIDENT QUE C'EST ABANDONNER LA RELIGION DIVINEMENT RÉVÉLÉE QUE DE SE JOINDRE AUX PARTISANS ET PROPAGATEURS DE PAREILLES DOCTRINES.
Une fausse apparence de bien peut plus facilement, alors qu'il s'agit de favoriser l'union de tous les chrétiens, entraîner
quelques âmes...SOUS LES SÉDUCTIONS DE LA PENSÉE ET LA CARESSE DES MOTS SE GLISSE UNE ERREUR
INCONTESTABLEMENT DES PLUS GRAVES ET CAPABLE DE RUINER DE FOND EN COMBLE LA FOI CATHOLIQUE. La conscience de notre charge apostolique nous interdit de permettre que des erreurs pernicieuses viennent égarer le troupeau du Seigneur."
22.


Certainement que vous avez vu la différence des deux enseignements. Ce qu'a toujours souhaité l'Église Catholique
est le retour à la vraie foi de ses enfants égarés loin d'elle dans les sentiers de l'hérésie et du schisme, mais jamais la
Sainte Église n'a voulu abandonner un iota de sa divine doctrine pour plaire et attirer ; car elle seule détient la vérité et
c'est aux autres religions de changer, d'abandonner leurs erreurs et de revenir à l'Église Catholique Romaine, la seule
Église fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ.



Ce que propose Jean-Paul II aux catholiques c'est ni plus ni moins de renoncer à leur foi, de diluer les dogmes sous
prétexte de charité et d'unité.



À SUIVRE...

20. Concile de Florence, "Decretum pro Jacobitis" et Bulle "Cantate Domino", tiré du Catéchisme Catholique pour
adultes, du Cardinal Gaspari, p. 414, éd. Nazareth, 1959.
21. "Redemptor Hominis", Jean-Paul II, 4 mars 1979, pp. 15 à 18, éd. Fides, 1979.
22. Encyclique "Mortalium Animas", Pie XI, 6 janvier 1928.
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Message par InHocSignoVinces »

Nous croyons qu'il serait utile de montrer ce que nous avançons par les deux faits suivants que vous n'aurez aucune
difficulté à comprendre.

Dans sa livraison du 10 avril 1977, le "Montréal-Matin" publiait un communiqué du Comité International Judéo-Catholique réuni à Venise et qui rapportait deux appréciations importantes.

Ce communiqué, remis à la presse par le Saint-Siège, faisait état d'une déclaration du grand rabbin de Rome, Elio
Toaff, qui se réjouissait de "l'important pas en avant". Voici la déclaration qu'il a faite en se basant sur les déclarations du
Comité International Judéo-Catholique :

"LE REJET PAR L'ÉGLISE CATHOLIQUE DE TOUTE FORME DE PROSELYTISME (CONVERSION) A L'ÉGARD
DES JUIFS EST L'ÉLÉMENT LE PLUS IMPORTANT DU COMMUNIQUÉ.
Il est certainement susceptible de créer de
nouveaux rapports entre l'Église et le Judaïsme."
23.

Et tous les observateurs italiens n'ont pu qu'interpréter le communiqué dans le même sens :

"UN ABANDON DÉFINITIF PAR L'ÉGLISE DE TOUTES TENTATIVES DE CONVERSION DES JUIFS." 24

Voilà bien l'œcuménisme conciliaire issu de Vatican II, trahison de la première mission de l'Église du Christ selon
l'ordre du Divin Maître :

"Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, leur
apprenant à observer tous les commandements que je vous ai donnés."
(Matt. XXVIII,19-20)

Cet œcuménisme, cette Église conciliaire et ses membres ne sont plus catholiques ! Quel plus grand mal pouvait-on
faire aux Juifs sinon que de renoncer à leur donner la lumière : Jésus-Christ qui seul peut les sauver ? Agir ainsi c'est renier le Christ, c'est laisser les Juifs dans les ténèbres et dans leur haine implacable qu'ils ont contre Jésus-Christ, Fils de
Dieu, Messie annoncé par les prophètes et Sauveur du monde qu'ils refusent toujours de reconnaître.


A SUIVRE...
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InHocSignoVinces
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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

Message par InHocSignoVinces »

Voici un autre exemple qui servira à expliquer au lecteur que cette sorte d'œcuménisme n'amène pas les autres religions à la vraie foi catholique mais que ce sont les hommes d'Église qui abandonnent leur foi pour s'adapter aux autres confessions religieuses, entraînant à leur suite les âmes par une obéissance aveugle.

Voyons ce que font "nos évêques". La commission internationale entre l'Église Catholique et la communion Anglicane en est venu à un accord mais dans cet accord, la déclaration de l'Eucharistie est tout à fait inacceptable. Dans cette déclaration signée par Monseigneur Emmett Carter, la doctrine et la foi catholique sont bafouées. Il dit ceci :

"Il ne peut y avoir de répétition de ce sacrifice, ni d'addition à ce que le Christ a accompli une fois pour toute. Aucune
tentative faite pour exprimer un lien entre le sacrifice du Christ et l'Eucharistie ne doit obscurcir ce fait fondamental de la
foi chrétienne."
25.

Et tout au long de cette déclaration, ils ont choisi des expressions équivoques pour mieux tromper et semer le doute notamment : "Mémorial de la mort du Christ"

Maintenant permettez que nous vous citions, en regard de ce texte, la vraie doctrine catholique si bien définie au Saint Concile de Trente :

"Il n'y a qu'une seule et même victime dont l'immolation se renouvelle tous les jours dans l'Eucharistie...L'auguste sacrifice de la Messe n'est pas seulement un sacrifice de louanges et d'actions de grâces, ni un simple mémorial de Celui qui a été offert sur la croix, mais encore un vrai sacrifice de propitiation...car tous les mérites si abondants de la victime sanglante se répandent sur nous par ce sacrifice non-sanglant...Jésus institua l'Eucharistie afin que l'Église possédât un sacrifice perpétuel." 26.

Où Mgr Emmett Carter et, avec lui, tous les évêques du Canada ont-ils pris cet enseignement qu'il n'y avait pas de lien entre le sacrifice et l'Eucharistie ? Certainement pas dans la doctrine traditionnelle de l'Église mais bien dans la théologie protestante. Ces évêques sont devenus des propagateurs de l'erreur et des assassins des âmes.

Voilà un exemple du beau travail de l'œcuménisme post-conciliaire ; en voici des fruits : trahison, hérésie, schisme, mépris de Jésus et de son Évangile sous le couvert de cette chimère qu'est la création d'une religion universelle ; idéologie qui implique nécessairement la destruction de l'Église Catholique telle que le Christ l'a fondée et que les papes l'ont gouvernée jusqu'à la mort de Pie XII.

Et vous, êtes-vous prêts, vous sentez-vous prêts à renier Jésus, à apostasier votre foi ? Etes-vous si sûrs que des hommes d'Église, qui se conduisent d'une façon aberrante et scandaleuse, soient assistés de l'Esprit-Saint ? Ne devriez-vous pas y réfléchir profondément car votre salut, et celui de vos enfants, peut dépendre de l'attitude que vous adopterez face à cette apostasie honteuse des hommes d'Église.

"Si l'on se place au point de vue des faits, Jésus-Christ n'a pas institué ni formé une Église qui comprendrait plusieurs communautés de genre semblable, mais distinctes et non rattachées par ces liens qui peuvent faire l'Église indivisible et unique selon le mode dont nous proclamons dans le symbole de la Foi : je crois à l'Église...une...Aussi bien, quand Jésus-Christ parle de cet édifice mystique, il ne mentionne qu'une seule Église, qu'Il appelle sienne : 'Je bâtirai Mon Église'(Matt. XVI, 18). Toute autre Église qu'on imaginerait en dehors de celle-là, n'étant pas fondée par Jésus-Christ, ne peut être la véritable Église du Christ...L'Église du Christ est donc unique et perpétuelle, tous ceux qui s'en séparent, se fourvoient loin de la volonté et l'ordre du Christ Notre Seigneur. Ils quittent le chemin du salut et vont à leur perte." 27.


A SUIVRE...

25. Collection "L'Église aux Quatre Vents" - éd. Fides "Anglicans et Catholiques".
26. Catéchisme du Concile de Trente - "Traité sur l'Eucharistie", éd. Itinéraires, p. 203 à 246.
27.Encyclique "Satis Cognitum" (EN ANGLAIS), Léon XIII, 29 juin 1896, tiré du Catéchisme Catholique pour adultes,
du Cardinal Gaspari, p. 416-417, éd. Nazareth, 1959.
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InHocSignoVinces
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Re: L'INFÂME TRAHISON, par Gabrielle Rochon

Message par InHocSignoVinces »

HÉRITAGE DE PAUL VI À JEAN-PAUL II


Une constatation s'impose : depuis le jour sombre où Paul VI s'est assis sur le Siège de Pierre, la destruction a commencé. Cet homme énigmatique qu'était Jean-Baptiste Montini, qui avait été écarté du Vatican par Pie XII pour avoir, à son insu, entamé des pourparlers avec Moscou, a présidé, calculé et ordonné froidement la destruction de l'Église de Jésus par son culte fou de l'homme au mépris de Dieu, son esprit novateur, son libéralisme, son humanisme maçonnique et son attitude pro-communiste. La réforme de Paul VI découle non de la Tradition infaillible de l'Église mais, en fait, du libéralisme, de l'humanisme maçonnique et du modernisme, autant d'idéologies condamnées par le magistère infaillible des vrais successeurs de Pierre.

Montrons maintenant quel est ce triste héritage que Paul VI a laissé et que Jean-Paul II dit vouloir assumer :
"LE CRIME DE L'AGE MODERNE EST DE VOULOIR SACRILEGEMENT SUBSTITUER L'HOMME A DIEU" 28

Le 23 septembre 1963 Paul VI disait :
"Nous ne voulons pas faire de notre foi un motif de polémique avec nos frères séparés." 29.

"Les guerres de religion sont finies pour toujours." 30.

C'est une insulte envers tous les Saints Pontifes qui ont entrepris des croisades, des guerres saintes pour la défense
de la Sainte Foi Catholique, et à l'égard de tous les martyrs qui, pour leur foi, ont versé leur sang, tous les saints qui ont
combattu avec courage les hérésies.


Si Paul VI ne voulait pas défendre la Foi Catholique, s'il ne voulait pas protéger le dépôt sacré qui lui avait été confié ;
alors de quel droit était-il à la tête de l'Église, s'il était prêt aux plus coupables compromis, face aux ennemis du Christ et
de son Église ? Rien ni personne n'a arrêté cet homme ; presque tous les cardinaux, évêques, prêtres se sont enfoncés
dans un silence coupable ; silence qui équivalait à une honteuse trahison de leur mission. Mais Paul VI n'était qu'au début
de son œuvre diabolique. Lisez ce discours effrayant qui n'est ni plus ni moins qu'une apostasie:


"L'Église du Concile, il est vrai...s'est beaucoup occupée de l'homme, de l'homme tel qu'en réalité il se présente à
notre époque, l'homme vivant, l'homme tout entier occupé de soi, l'homme qui se fait non seulement le centre de tout ce
qui l'intéresse mais qui ose se prétendre le principe et la raison dernière de toute réalité..."


"L'humanisme laïque et profane enfin est apparue dans sa terrible stature et a, en un sens, défié le Concile. La religion de Dieu qui s'est fait homme s'est rencontrée avec la religion (car c'en est une) de l'Homme qui se fait Dieu. Qu'est-il arrivé ? Un choc, une lutte, un anathème ? Cela pouvait arriver ; mais cela n'a pas eut lieu. La vieille histoire du Samaritain a été le modèle de la spiritualité du Concile. Une sympathie sans bornes l'a envahi tout entier. La découverte des besoins humains - et ils sont d'autant plus grands que le fils de la terre se fait plus grand - a absorbé l'attention du Synode. Reconnaissez-lui au moins ce mérite vous, humanistes modernes qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : NOUS AUSSI, PLUS QUE QUICONQUE AVONS LE CULTE DE L'HOMME." 31.

On a peine à croire qu'il ait osé prononcer un tel blasphème ; culte de l'homme, amour pour l'homme qui se fait Dieu ;
il alla même jusqu'à composer un hymne blasphématoire à l'homme son dieu, modelé sur l'hymne du Christ-Roi. Voyez,
lisez attentivement cet hymne blasphématoire dans la bouche de cet imposteur :


"Honneur à l'homme, honneur à la pensée, honneur à la science, honneur à la technique, honneur au travail, honneur
à la hardiesse humaine ; honneur à la synthèse de l'activité scientifique et du sens de l'organisation de l'homme qui, à la
différence des autres animaux sait donner à son esprit et à son habileté manuelle des instruments de conquête ; honneur
à l'homme, roi de la terre et aujourd'hui prince du ciel."
32.

Pardon ô Divin Christ-Roi pour ce blasphème ; pardon pour cette abominable trahison ; pardon pour tous ces prêtres
qui, dans leurs lâchetés coupables, ne se sont pas levés pour dire à cet homme inique :
"Honneur à Jésus, Roi du ciel et de la terre ; honneur au Christ-Roi ; honneur à notre Divin Sauveur ; honneur et gloire Lui soient rendus sur toute l'étendue de la terre."

A SUIVRE...


28. Saint Pie X, 1884, "Forts dans la Foi", n° 37, p. 34
29. Documentation Catholique 1963, discours, p. 117.
30. Documentation Catholique, 5 février 1965.
31. Discours de clôture, Vatican II, texte intégral, 7 décembre 1965, pp. 635-636, éd. Fides, 1966.
32. Angélus du 7 février 1971 - Osservatore Romano - Documentation Catholique.
Dernière modification par InHocSignoVinces le mar. 12 oct. 2021 11:57, modifié 1 fois.
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