Une fois de plus, ne sachant pas vraiment quoi répondre sur le fond, les adversaires de la Vérité, ici de nouveau en la personne d’A. Schneider, caricaturent grossièrement, puis prétendent réfuter leur propre caricature.
Voici donc la dernière sortie en la matière de ce calomniateur en matière grave, sur le
blog de Jeanne Smits :
20/7/2021
- AS : Savez-vous quelle est la racine du sédévacantisme ? C’est exactement la papolâtrie, le fait de diviniser le pape.
- Au-delà du grotesque de cette évidente caricature calomniatrice, il y a au moins la reconnaissance que c’est par amour, respect et défense de la Papauté non moins que de la Vérité que nous défendons le Saint-Siège. Beaucoup, la plupart même de ceux qui nous déprécient et écartent a priori, nous accusent au contraire, plus faussement encore, d’être contre la Papauté, contre le Pape, contre le Saint-Siège. En cela, AS est moins loin qu’eux de la réalité.
- AS : C’est donc une vision fausse de ces fidèles et prêtres sédévacantistes, selon laquelle le pape est quasiment le bon Dieu, le pape jamais ne peut faire des erreurs, et que donc si un pape a des défauts, comme c’était le cas après le Concile, avec la nouvelle messe, puis à Assise, et maintenant avec le phénomène que nous connaissons, Amoris Laetitia, pachamama, Abu Dhabi, etc., alors il n’est plus pape, parce que le pape ne peut pas avoir de défauts.
- Ici, la calomniatrice caricature devient odieuse. Outre le fait de réduire à de simples erreurs de véritables hérésies publiques, coupures d’avec l’Eglise, ruptures avec sa doctrine, sa discipline en matières intangibles de moeurs, puis jusqu’à des actes d’idolâtrie et apostasie larvée, il va jusqu’à les abaisser à de simples défauts.
- AS : Il est le bon Dieu. Si un pape manifeste quelques faiblesses, sérieuses, comme après le Concile, au regard de la liturgie, de la doctrine, ses fidèles disent que maintenant il n’est plus pape : sede vacantia.
- Les publiques hérésies, actes schismatiques, idolâtriques, apostats, ne seraient que des faiblesses. Alors, pourquoi en ferait-il tout un plat de résistance ?
- AS : Et nous devrions attendre que Dieu nous donne de nouveau un pape divin, complètement saint, complètement infaillible. Mais c’est faux ! C’est une vision complètement pas catholique.
- Cela est contraire à ce que nous avons publié dès 1983 en citant ce que Saint Vincent de Lérins dès le Ve S., en son célèbre
Commonitorium ou
Avertissement contre les hérétiques, énonçant
le propre des Catholiques face aux hérésies et hérétiques.
A savoir :
1̊ Gardez le dépôt de la Foi et des Moeurs, y compris liturgiques ; 2̊ rejeter et condamner les hérésies, erreurs, nouveautés s’y opposant ; 3̊ ne pas omettre de tenir pour anathèmes et hors de l’Eglise les hérétiques et novateurs.
Les “traditionalistes” ont fait les 1̊ et 2̊, mais ont refusé le 3̊, comme le fait encore ici AS, et par là, ont fini par s’opposer (en toute une série de points dénoncés et démontrés en mes 3 “catalogues”) aux 1̊ et 2̊.
En outre, il a été publié aussi dès 1986 qu’il ne fallait pas attendre que les modernistes infiltrés dans les structures ecclésiastiques laissent d’eux-mêmes la place qu’ils conservent en nommant les leurs aux postes-clés, mais qu’il fallait les dénoncer pour ce qu’ils sont publiquement, des usurpateurs,
leur arracher le masque pour reprendre l’expression du Pape Saint Pie X, en vue de les en déloger.
- AS : C’est, je pense, la racine profonde, doctrinale, psychologique, de la pensée de ces fidèles. Et nous devons aider ces fidèles, corriger cette attitude complètement irréaliste qui contredit aussi l’histoire de l’Eglise.
- Qu’AS tente alors, s’il est vraiment sincère, de répondre point par point à notre réfutation sur ce fil de toutes ses arguties. Personne ne s’y est encore aventuré. Lui comme d’autres préférant faire des présentations déformées à leur manière, puis faire semblant de nous répondre en répondant de fait seulement à leurs présentations déformées. Qu’ils citent donc nos arguments, tels que rédigés ici, ou sur le fil des
6 voies de démonstration de l’actuelle usurpation, et y répondent un à un, comme nous avons fait pour les leurs.
- AS : Je pense qu’une autre racine est que ces fidèles sont scandalisés, et rejettent la Croix. Nous devons porter la croix d’un pape difficile, d’un pape qui fait de la confusion. C’est la croix la plus lourde, et nous devons porter cette croix. Je pense que ces fidèles sédévacantistes ne veulent pas porter cette croix, cette souffrance, pour l’Église, de supporter un tel supérieur ecclésiastique comme suprême Pasteur. Donc nous devons avoir une vision surnaturelle.
- Il ne faut pas manquer de toupet et de cynisme pour faire pareille affirmation. Comme si accepter de demeurer sur le carreau depuis plus de 40 ans afin de pouvoir proclamer publiquement la Vérité, accepter tant de privations douloureuses pour éviter toute
communicatio cum acatholicis, n’était pas porter une lourde croix. Tellement lourde, que la plupart, même parmi ceux y voyant clair, ne veulent pas même la toucher du bout du doigt.