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Re: Réponse à Athanasius Schneider sur la tombée d'un pontife dans l'hérésie

Publié : mar. 09 juil. 2019 20:38
par Si vis pacem
A. Schneider a écrit :
Le principe suivant, formulé par le saint pape Étienne Ier (+ 257), bien que dans un contexte différent, doit constituer une ligne directrice quant au traitement du cas très délicat et rare d’un pape hérétique

À la fin de cette « tentative » de nous présenter ces principes erronés depuis longtemps déjà réfutés, il est remarquable de constater que l'Église n'a pas tant à discuter pour nous enseigner :
  Concile du Vatican - Constitution dogmatique Pastor Æternus a écrit :
Dans le Siège Apostolique c'est sans tache toujours que la religion catholique a été conservée et la sainte doctrine publiée.

Re: Réponse à Athanasius Schneider sur la tombée d'un pontife dans l'hérésie

Publié : mer. 10 juil. 2019 19:14
par Abbé Zins
A. Schneider a écrit :
« Nihil innovetur, nisi quod traditum est », c’est-à-dire : « Que l’on n’innove rien en dehors de ce que porte la tradition.»

Alors, pourquoi Athanasius Schneider cherche-t-il ici à innover à l’encontre de la sentence unanime des Saints Pères !? Que l’Esprit-Saint daigne l’éclairer, et lui accorder la lucidité jointe au courage de confesser la Vérité.


En mode de conclusion :

Cette controverse, comme une autre au sujet de l’interprétation de la Prophétie d’Isaïe (7,14) : la Vierge concevra et enfantera, est une manifestation de plus entre de multiples autres que ce sont presque toujours les mêmes objections ou arguties, déjà maintes fois réfutées par les Saints Pères et Docteurs ou les bons auteurs catholiques, qui sont répétées telles quelles ou reprises sous une forme légèrement modifiée.

Que nos plus jeunes lecteurs en prennent conscience et le retiennent !

Ainsi, quand leurs anciens ne seront plus là pour leur fournir les réponses adéquates, ils sauront qu’en cherchant bien dans les Saints Docteurs et bons auteurs ils ne manqueront pas de retrouver tant les objections et arguties des adversaires de l’Eglise et de la Vérité que les réfutations précises qui en ont déjà été faites.

Pour cela, qu’ils prennent dès maintenant l’habitude d’apprendre à connaître les noms des Saints Docteurs, bons auteurs et éditeurs, et de leurs ouvrages, se mettent à les parcourir aussi pour approfondir les fondements et développements des vérités de foi, pour nourrir leur piété, mieux connaître Dieu et tout ce qui nous relie à Lui.

Plus ils le feront, plus ils en seront réconfortés, consolés, embrasés d’amour.

Vis-à-vis des contradicteurs, qu’ils sachent qu’autre chose est de saisir et comprendre (ce qui relève de l’intelligence), autre chose d’admettre et de reconnaître (ce qui relève de la volonté).

Qu’ils joignent donc à leurs démonstrations la prière, se fiant moins à eux-mêmes qu’à Dieu.

Re: Réponse à Athanasius Schneider sur la tombée d'un pontife dans l'hérésie

Publié : sam. 29 févr. 2020 12:42
par Abenader

Re: Réponse à Athanasius Schneider sur la tombée d'un pontife dans l'hérésie

Publié : jeu. 05 mars 2020 17:28
par Abbé Zins
Abenader a écrit : sam. 29 févr. 2020 12:42 Il recommence:

https://leblogdejeannesmits.blogspot.co ... te-la.html

Merci à Abenader d’avoir signalé cette duplication, qui me serait autrement passée inaperçue.

Notons d’abord que la traductrice prend hélas ses désirs pour la réalité, en prétendant que A. S. aurait ici “réfuté” la sentence unanime des Pères et Saints Docteurs et Papes ayant traité de la question de l’éventuelle chute en l’hérésie d’un Pontife.

Sentence commune, démontrée telle par Saint Robert Bellarmin que A. S. prétend pitoyablement réduire à une simple “opinion”.

Autant en sa première étude il a fait l’effort de composer une armature d’argumentation, comme en témoignent les citations de ce dossier, autant en ce second jet il se contente d’affirmations gratuites, et gratuitement fausses, sans même chercher à les démontrer.

Il prétend ainsi, d’une façon quasi grotesque qui n’est pas à son honneur, que le Décret de Gratien, accepté et fait sien au cours des siècles par le consensus universel de l’Eglise, ne vaudrait rien, car il serait faussement attribué à Saint Boniface. Comme si ce Saint aurait pu avoir une autorité plus grande que ce consensus universel !?

En outre, cette question relève en son essence de la nature même de l’hérésie publique et de son incompatibilité avec l’appartenance ou la maintenance en l’Eglise.

N’importe quel catéchisme traditionnel range de ce fait les hérétiques publics parmi ceux qui ne font pas partie de l’Eglise.

Le canon 2314,1 les déclare ipso facto excommuniés ; le canon 188,4 déclare que par le fait même l’hérésie publique une renonciation tacite à toute charge en l’Eglise.

A. S. prétend malgré tout qu’il n’y aurait jamais eu de loi à ce sujet, déniant de ce fait la Bulle solennelle de Paul IV, et la demande expresse du Pape Saint Pie V qu’elle soit appliquée à la lettre.

Et lui qui a gobé les hérésies de V 2, le nouveau pseudo-rite des sacres, a l’aplomb de parler de “myopie spirituelle” pour ceux qui défendent en ces points rien moins que la doctrine de l’Eglise.

En outre, ce qui est un comportement bien trop humain, c’est la lâcheté à s’opposer frontalement aux intrus infiltrés dans les structures ecclésiastiques par désir de garder son poste, sa tranquillité.

Au lieu de considérer la triste réalité actuelle d’un faux pontife intrus ayant entre autres organisé dans les jardins du Vatican une adoration d’idoles, et accompagné leur introduction processionnelle en la Basilique des Saints Apôtres Saint Pierre et Saint Paul, (ne sait-il pas que c’est une faute des plus graves de ce genre qui a valu la destruction de Jérusalem et de son temple ?) il cherche ainsi à le cautionner, et surtout à préserver sa propre tranquille occupation de l’Evêché d’Astana.

Il importe assurément d’implorer l’intervention divine, et de se fier principalement au secours divin. Pourtant, Dieu n’intervient ordinairement ici-bas qu’indirectement, en suscitant soit des événements providentiels, soit l’action de ceux qui Lui restent fidèles, conformément à cet adage : aide-toi, le Ciel t’aide déjà.

Re: Réponse à Athanasius Schneider sur la tombée d'un pontife dans l'hérésie

Publié : ven. 23 juil. 2021 16:31
par Abbé Zins

Une fois de plus, ne sachant pas vraiment quoi répondre sur le fond, les adversaires de la Vérité, ici de nouveau en la personne d’A. Schneider, caricaturent grossièrement, puis prétendent réfuter leur propre caricature.

Voici donc la dernière sortie en la matière de ce calomniateur en matière grave, sur le blog de Jeanne Smits :

20/7/2021
- AS : Savez-vous quelle est la racine du sédévacantisme ? C’est exactement la papolâtrie, le fait de diviniser le pape.

- Au-delà du grotesque de cette évidente caricature calomniatrice, il y a au moins la reconnaissance que c’est par amour, respect et défense de la Papauté non moins que de la Vérité que nous défendons le Saint-Siège. Beaucoup, la plupart même de ceux qui nous déprécient et écartent a priori, nous accusent au contraire, plus faussement encore, d’être contre la Papauté, contre le Pape, contre le Saint-Siège. En cela, AS est moins loin qu’eux de la réalité.

- AS : C’est donc une vision fausse de ces fidèles et prêtres sédévacantistes, selon laquelle le pape est quasiment le bon Dieu, le pape jamais ne peut faire des erreurs, et que donc si un pape a des défauts, comme c’était le cas après le Concile, avec la nouvelle messe, puis à Assise, et maintenant avec le phénomène que nous connaissons, Amoris Laetitia, pachamama, Abu Dhabi, etc., alors il n’est plus pape, parce que le pape ne peut pas avoir de défauts.

- Ici, la calomniatrice caricature devient odieuse. Outre le fait de réduire à de simples erreurs de véritables hérésies publiques, coupures d’avec l’Eglise, ruptures avec sa doctrine, sa discipline en matières intangibles de moeurs, puis jusqu’à des actes d’idolâtrie et apostasie larvée, il va jusqu’à les abaisser à de simples défauts.

- AS : Il est le bon Dieu. Si un pape manifeste quelques faiblesses, sérieuses, comme après le Concile, au regard de la liturgie, de la doctrine, ses fidèles disent que maintenant il n’est plus pape : sede vacantia.

- Les publiques hérésies, actes schismatiques, idolâtriques, apostats, ne seraient que des faiblesses. Alors, pourquoi en ferait-il tout un plat de résistance ?

- AS : Et nous devrions attendre que Dieu nous donne de nouveau un pape divin, complètement saint, complètement infaillible. Mais c’est faux ! C’est une vision complètement pas catholique.

- Cela est contraire à ce que nous avons publié dès 1983 en citant ce que Saint Vincent de Lérins dès le Ve S., en son célèbre Commonitorium ou Avertissement contre les hérétiques, énonçant le propre des Catholiques face aux hérésies et hérétiques.

A savoir : 1̊ Gardez le dépôt de la Foi et des Moeurs, y compris liturgiques ; 2̊ rejeter et condamner les hérésies, erreurs, nouveautés s’y opposant ; 3̊ ne pas omettre de tenir pour anathèmes et hors de l’Eglise les hérétiques et novateurs.

Les “traditionalistes” ont fait les 1̊ et 2̊, mais ont refusé le 3̊, comme le fait encore ici AS, et par là, ont fini par s’opposer (en toute une série de points dénoncés et démontrés en mes 3 “catalogues”) aux 1̊ et 2̊.

En outre, il a été publié aussi dès 1986 qu’il ne fallait pas attendre que les modernistes infiltrés dans les structures ecclésiastiques laissent d’eux-mêmes la place qu’ils conservent en nommant les leurs aux postes-clés, mais qu’il fallait les dénoncer pour ce qu’ils sont publiquement, des usurpateurs, leur arracher le masque pour reprendre l’expression du Pape Saint Pie X, en vue de les en déloger.

- AS : C’est, je pense, la racine profonde, doctrinale, psychologique, de la pensée de ces fidèles. Et nous devons aider ces fidèles, corriger cette attitude complètement irréaliste qui contredit aussi l’histoire de l’Eglise.

- Qu’AS tente alors, s’il est vraiment sincère, de répondre point par point à notre réfutation sur ce fil de toutes ses arguties. Personne ne s’y est encore aventuré. Lui comme d’autres préférant faire des présentations déformées à leur manière, puis faire semblant de nous répondre en répondant de fait seulement à leurs présentations déformées. Qu’ils citent donc nos arguments, tels que rédigés ici, ou sur le fil des 6 voies de démonstration de l’actuelle usurpation, et y répondent un à un, comme nous avons fait pour les leurs.

- AS : Je pense qu’une autre racine est que ces fidèles sont scandalisés, et rejettent la Croix. Nous devons porter la croix d’un pape difficile, d’un pape qui fait de la confusion. C’est la croix la plus lourde, et nous devons porter cette croix. Je pense que ces fidèles sédévacantistes ne veulent pas porter cette croix, cette souffrance, pour l’Église, de supporter un tel supérieur ecclésiastique comme suprême Pasteur. Donc nous devons avoir une vision surnaturelle.

- Il ne faut pas manquer de toupet et de cynisme pour faire pareille affirmation. Comme si accepter de demeurer sur le carreau depuis plus de 40 ans afin de pouvoir proclamer publiquement la Vérité, accepter tant de privations douloureuses pour éviter toute communicatio cum acatholicis, n’était pas porter une lourde croix. Tellement lourde, que la plupart, même parmi ceux y voyant clair, ne veulent pas même la toucher du bout du doigt.



Re: Réponse à Athanasius Schneider sur la tombée d'un pontife dans l'hérésie

Publié : mer. 01 sept. 2021 21:03
par Abbé Zins


Etant donné qu’aucune réponse n’a été donnée au mot ci-dessous, ni donc aucune assurance d’un suivi à A. Schneider de liens vers nos réponses, le voici publié.

Si quelqu’un sait comment faire suivre ces liens de réponses à A. Schneider, ce serait très bien.



Message expédié à J Smits : 23/7/2021 16h41

Madame,

Veuillez trouver ici à nouveau une réponse point par point aux arguties d'A. Schneider à notre encontre.

viewtopic.php?p=13855&sid=6edf330d9c146 ... dfb#p13855

Pourriez-vous me faire savoir, expressément, puisque vous avez mon adresse courriel, que vous avez fait suivre le lien y renvoyant à l'intéressé, à savoir A. Schneider..

Il n'est pas honnête de s'en tenir à des présentations gravement faussées et calomniatrices.

Traitez-nous au moins honnêtement.

Que l'amour de la Vérité que pouvait avoir votre père, A F, remonte en vous.

Abbé V.M. Zins