De Gethsémani au Golgotha

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gabrielle
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Re: De Gethsémani au Golgotha

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Le chemin devenait de plus en plus difficile. Notre-Seigneur le gravissait en chancelant, le visage pâle, baigné de sueur, de sang, et tout couvert des immondes crachats dont le souillaient, à l'envi, les soldats et les bourreaux.

Cependant, l'excès de ses malheurs et le spectacle des brutalités qu'il subissait sans se plaindre, avaient touché quelques hommes du peuple, et nombre de femmes le suivaient en pleurant. L'une d'elles, ne pouvant plus se contenir, fend la foule, brave les glaives qui s'opposent à son passage et, tombant à genoux, elle essuie respectueusement de son voile le visage défiguré de son Dieu.

— En récompense du généreux dévouement de cette femme, le voile dont elle se servit conserva l'empreinte des traits bénis de l'Homme des douleurs. On le vénère encore aujourd'hui dans l'église Saint-Pierre de Rome.
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gabrielle
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Jésus arrive enfin sous la porte judiciaire, par où devaient passer tous les condamnés qui allaient subir leur exécution sur le Golgotha. Près de celte porte s'élevait une colonne à laquelle on affichait la sentence des criminels. L'arrêt de Pilate y était placardé lorsque Jésus passa. Le voici, tel qu'une respectable tradition le conserve à Jérusalem :

« Jésus de Nazareth, convaincu par le témoignage des Anciens de sa nation, d'avoir soulevé le peuple, méprisé César, et de s'être dit fausse- ment le Messie, est condamné à être conduit au lieu ordinaire des supplices, et, au mépris de sa prétendue royauté, à y être crucifié entre deux ! larrons. — Va, licteur, prépare la croix. »

Jésus lève les yeux et lit!... A ce nouveau témoignage de l'ingratitude et de la perversité des hommes, son cœur déborde d'amertume, et sa peine est si grande, qu'il défaille une seconde fois.

En le voyant tomber, les femmes de Jérusalem poussent un cri et volent à son secours. Mais refoulées avec colère par les soldats, elles ne peuvent que pleurer et gémir, tandis que les bourreaux frappent violemment de. leurs cordes l'Auguste Victime, gisant inerte sur les cailloux mouillés de sang et la relèvent à coups de poings et à coups de pieds. Alors, touché de la compassion que lui témoignaient ces pauvres femmes, Jésus se retourne vers elles et, d'une voix mourante :

« Filles de Jérusalem, leur dit-il, Ne pleures point sur moi!... Pleurez sur vous-mêmes et sur vos enfants. Car le jour approche où les femmes seront au désespoir d'être mères, où elles s'écrieront : Heureuses les stériles; heureuses les entrailles qui n'ont point enfanté; heureuses les mamelles qui n'ont point allaité!... Alors, quand sera venue la grande désolation qui va fondre sur ce peuple, les hommes, dans leur épouvante, crieront aux montagnes : Montagnes, tombez sur nous! et aux collines : Ecrasez-nous!... Car si le lois vert est ainsi traité, que sera-ce du bois sec ?... »

Le Sauveur, en achevant ces lugubres paroles, promenait un long et triste regard sur la cité déicide. Il ne pleurait plus, comme au jour où, pour la première fois, il lui avait annoncé son épouvantable châtiment. Toutes ses larmes, il les avait versées dans l'excès de ses souffrances. Mais il ne put retenir une dernière plainte sur le sort malheureux réservé à sa coupable patrie.

De la porte judiciaire au sommet du Golgotha, la montée devient toujours plus rapide. Jésus essaie encore quelques pas: il ne marche plus, il se traîne péniblement sur la voie douloureuse. Mais bientôt, épuisé de sang, dévoré par une fièvre brûlante, anéanti de fatigue et l'âme inondée de tristesse, à la pensée que tant de douleurs seront stériles pour le grand nombre des âmes qui veulent obstinément se perdre, il tombe une troisième fois!

Relevez-vous, divin Seigneur Jésus ! Vous êtes arrivé sur le théâtre de votre immolation. Désormais, vous ne porterez plus votre croix, c'est elle qui vous portera!... Elle vous présentera dans ses bras sanglants, à la Justice de votre Père, comme l'Hostie réparatrice des outrages du monde, et au repentir des hommes, comme le pardon vivant et éternel de leurs iniquités. Ainsi soit-il!


à suivre : le crucifiement
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gabrielle
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LE CRUCIFIEMENT

VOIX DES PROPHÈTES

Pour me réconforter, ils m'ont offert du fiel. (Ps. LXVIII, 22.) D'où viennent ces plaies que vous avez au milieu des mains ? — J'ai reçu ces plaies dans la maison de ceux qui me devaient leur amour. (Zac, XIII, 6.)

Ils m'ont entouré comme des chiens furieux, l'armée des méchants s'est jetée sur moi. Ils ont percé mes mains
et mes pieds, ils ont compté tous mes os. ils se sont délectés à me regarder et à m'examiner. Ils se sont partagé
mes vêtements et ils ont tiré ma robe au sort. (Ps. XXI, 17, 18, 19.)

Comme Moïse dans le désert éleva en haut le serpent, il faut de même que le Fils de l'Homme soit élevé en
haut. Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il lui a sacrifié son Fils unique ( N-S. en S. Jean, III,14,16)
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gabrielle
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Dès que le convoi fut arrivé sur le plateau de la colline, on offrit à Jésus une coupe, remplie d'un mélange de vin, de myrrhe et de fiel. Ce breuvage était très amer, mais il avait la vertu d'assoupir les sens du supplicié et de tempérer l'acuité de ses douleurs. Presque toujours les dames de la plus haute condition tenaient à le composer elles-mêmes et, dans certaines circonstances plus solennelles, elles se faisaient un devoir de le présenter à ceux qui allaient mourir.

Jésus effleura la coupe du bout des lèvres, pour ne pas contrister les mains charitables dont il la recevait. Toutefois, il s'abstint de boire afin de ne pas troubler la parfaite lucidité de son esprit et de ne rien diminuer de ses souffrances.

Les pieuses consolatrices auraient voulu demeurer près du Sauveur pour l'assister de leurs tendres soins. Mais les bourreaux avaient hâte de procéder à l'exécution. Ils s'approchent de l'adorable Condamné et lui arrachent violemment sa douloureuse couronne; puis ils délient les cordes qu'ils lui avaient passées au cou et à la ceinture et le dépouillent de son manteau. La tunique, imprégnée de sang, restait plaquée sur les chairs lacérées de l'Agneau divin; elle s'était engagée par chacun de ses plis et collée dans les déchirures profondes qui sillonnaient tout son corps. Sans y prendre garde, deux bourreaux la saisissent par les manches et la tirent avec force, enlevant du même coup les lambeaux de chair, qui adhéraient étroitement au tissu. C'était la quatrième fois que Jésus endurait cette inconcevable torture et jamais elle n'avait été si cruelle.

Marie était là!... Marie la plus aimante et la plus chaste des mères!... A ce spectacle, son cœur est blessé de toutes les plaies de son Fils... Toutefois, la confusion l'emporte sur la douleur ; d'un mouvement rapide, elle détache le voile de sa tête et en couvre les membres palpitants de son Bien-Aimé, tandis que les bourreaux lui remettent sa couronne d'épines.
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gabrielle
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Re: De Gethsémani au Golgotha

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0 mon Seigneur Jésus-Christ! ce n'est là que le prélude du supplice ; à vos pieds, la longue croix est étendue sur le sol. L'autel attend sa victime; la grande immolation va commencer.

Il se tenait debout, nu, sanglant, au milieu du cercle formé par les soldats, les Pharisiens, les curieux et les rares fidèles. Le frisson de la double et atroce souffrance de l'âme et du corps faisait trembler tout son être. Les yeux levés au ciel, il continuait sa muette prière; son regard semblait dire encore : « Oui, mon Père, votre volonté et non pas la mienne ! »

Les sinistres préparatifs de l'exécution étant terminés, les bourreaux saisissent le Sauveur et le renversent durement, les barbares! sur le bois grossièrement équarri de la croix. — « Donne ta main! » — hurle le premier exécuteur. Jésus étend la main... un clou énorme s'enfonce dans la paume de cette main toute-puissante, traverse les nerfs, les muscles, les veines... le lourd marteau tombe et retombe à coups retentissants, jusqu'à ce que la pointe du clou se montre de l'autre côté du bois,.. On passe à l'autre main. Comme elle n'atteignait pas le point fixé d'avance, à cause de la contraction des muscles, produite par le déchirement de la première, on la tire avec vigueur ; les os des bras, des épaules, de la poitrine font entendre un craquement horrible... ils se déboîtent et se disloquent... n'importe! il faut qu'elle arrive... L'y voilà!... aussitôt elle est transpercée par le second clou. Les pieds divins subissent l'un après l'autre le même affreux tourment. Ensuite on retourne la croix pour river les pointes des clous... Et la sainte Victime est foulée et broyée comme le raisin sous le pressoir, ou plutôt comme un ver de terre sous le talon du passant.

« Eh! un ver de terre que l'on foule aux pieds, fait encore quelque effort pour se retirer; Jésus se tient immobile, comprimant même, par sa divine vertu, les convulsions de son corps écrasé et déchiré. Il s'est livré et abandonné aux méchants pour qu'ils fassent de lui tout ce qu'ils voudront (1). »

Les bourreaux ont fini leur épouvantable besogne. Leurs valets attachent alors deux cordes aux bras de la croix et la traînent sur les aspérités de la montagne, jusqu'à la fosse où elle doit être plantée. Arrivés sur le bord de cette fosse, ils la dressent dans les airs, puis, après quelques balancements, ils la laissent brusquement s'enfoncer de tout son poids, avec une effroyable secousse... Les blessures divines s'élargissent, la tête sacrée se rejette en arrière, brisant les épines qui ne pénètrent pas dans le crâne, le sang coule avec une nouvelle abondance, et la douleur est tellement violente que le Fils de Dieu ne peut retenir un long gémissement.


(!) Bossuet.
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gabrielle
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A ce cri d'extrême angoisse, la Mère de Jésus s'arrache aux mains des saintes femmes ; elle accourt, suivie de saint Jean, au pied du gibet sanglant qu'elle embrasse dans une poignante étreinte, et qu'elle arrose en même temps des larmes les plus amères que la douleur maternelle ait jamais répandues :

« 0 Croix!... gémit-elle enfin dans l'excès de sa désolation, Croix bénie, arrosée du sang de mon Fils, je t'adore!... Mais, qu'as-tu fait de mon Bien-Aimé?... Ah! quand il reposait sur mon sein, je le caressais si tendrement! Et toi, tu n'as su le retenir autrement que par de longs clous!... Je lui avais tissé sa robe avec tant d'amour! Et toi, tu l'as impitoyablement dépouillé!... Je le nourrissais de mon lait!... Et toi, tu l'abreuves de fiel!... Ces yeux si beaux et si doux, tu les a éteints!... Ces joues que j'ai couvertes de tant de baisers, tu les as meurtries!... Ces mains qui soutenaient le ciel, tu les as clouées à tes bras!... Ah! ce n'est pas sur tes bras,mais sur les miens que Jésus doit souffrir!... Rends-moi donc mon Bien-Aimé! qu'il expire sur mon sein! Tu as pris ma place, cède-moi la tienne!... Hélas! sois Marie s'il le faut, et moi, je serai la croix (1)!... »


(1) D'après saint Bernard et saint Bonaventure.
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gabrielle
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Pendant que la Reine des martyrs exhalait ces déchirantes lamentations, les bourreaux, insouciants des tortures du Fils et des sanglots de la Mère, se partageaient les dépouilles de leur Victime. Ils en avaient fait quatre parts : un lé du manteau pour chacun. Restait la tunique sans couture que l'on ne pouvait diviser : ils la tirèrent au sort. Après quoi, ils crucifièrent les deux criminels qu'ils placèrent l'un à la droite de Jésus, l'autre à sa gauche.

Le Sauveur n'avait point dédaigné, durant sa vie, de converser avec les pauvres pécheurs. Sur le point de rendre son âme à son Père, il les accepte pour compagnons de supplice. Bon Pasteur, il était venu du ciel à la recherche des brebis perdues ; et, maintenant qu'il va mourir, il s'entoure des plus égarées, afin de leur donner une plus large part des fruits de sa Rédemption.

0 mon Jésus, ô vous, le plus aimable des enfants des hommes, quel est donc votre crime? pourquoi vous a-t-on crucifié? Hélas! c'est moi seul qui suis coupable. Vous, le Fils de Dieu trois fois saint, vous subissez la peine due à l'homme pécheur; vous, le Roi des mondes, vous vous faites la rançon d'un vil esclave; vous, la Justice éternelle, vous payez une dette que vous n'avez point contractée ! Vous, la splendeur du Père, les infinies complaisances de la Trinité divine, vous vous anéantissez pour nous jusqu'à la plus ignominieuse des morts, la mort sur la croix entre deux voleurs! O ma victime et mon salut! faites que désormais je ne quitte plus cette croix que vous avez si douloureusement sanctifiée; qu'elle soit mon lit de repos; que je m'y attache à jamais pour y vivre et mourir avec vous (1)! Ainsi soit-il!


(t) D'après saint Bernard.
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Re: De Gethsémani au Golgotha

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LA DÉRISION DU SUPPLICIÉ

VOIX DES PROPHÈTES

'Tous ceux qui me voyaient se son! moqués de moi. Leurs lèvres se sont ouvertes contre moi, et ils ont branlé la tête en disant : Il a espéré au Seigneur, que le Seigneur le délivre, s'il l'a pris sous sa protection. (Ps. XXI, 8, 9.)

Faisons tomber le Juste dans nos pièges, parce qu'il nous gêne, qu'il s'élève contre nos œuvres, qu'il nous reproche la transgression de la loi, et qu'il nous flétrit en décriant les fautes de notre vie. Il assure qu'il a la science de Dieu et il se déclare le Fils de Dieu. Il est devenu le censeur même de nos pensées. Sa seule vue nous est odieuse, parce que sa conduite est en opposition avec celle des autres et qu'il suit une voie toute différente. Voyons donc si ses discours sont véritables; essayons de savoir où tout cela doit aboutir. Car s'il est véritablement Fils de Dieu, Dieu prendra sa défense, et il le délivrera des mains de ses ennemis. Eprouvons-le par les outrages et par les tourments, afin que nous jugions par nous-mêmes de sa douceur et de sa patience. Condamnons-le à la mort la plus infâme, car si la vérité est dans ses discours, Dieu prendra soin de lui. (Sap. II, 12-20.)
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Re: De Gethsémani au Golgotha

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Notre-Seigneur Jésus-Christ demeura trois longues heures à souffrir l'inexprimable tourment de la croix; trois heures de mortelles angoisses, d'agonie cruelle, de douleurs atroces et d'infinie résignation. Suspendu par quatre clous au gibet d'ignominie, il ne pouvait faire le moindre mouvement sans ajouter encore à l'horreur de son martyre. Essayait-il d'appuyer sa tête sur la croix ? les épines dont elle était couronnée s'enfonçaient davantage ; l'inclinait-il à droite ou à gauche ? ces mêmes épines meurtrissaient ses épaules ; la laissait-il retomber sur sa poitrine ? la projection ; du corps en augmentait le poids, et les blessures des mains et des pieds s'élargissaient démesurément.

Et puis, quel spectacle s'offrait à ses yeux éteints?... Au pied de la croix, sa pauvre Mère, l'âme brisée, éperdue de désolation, et, tout autour, une multitude innombrable qui ricanait de ses souffrances et vomissait contre lui les plus grossières injures.

Chez tous les peuples civilisés, le coupable qui subit son supplice a droit au respect ou tout au moins à la compassion, car c'est chose révoltante que d'insulter à l'homme qui va mourir. Quels que soient ses crimes, ils disparaissent devant la solennité du châtiment. Pour les païens eux-mêmes, le condamné était un être vénérable et sacré « Res sacra reus ».

Hélas! dès qu'il s'agit du Fils de Dieu, il n'est plus de loi qui tienne, et le cri de la nature n'est plus même écouté. Pour lui, nulle pitié, nul égard! pour lui, tous les cœurs sont de bronze !...
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Re: De Gethsémani au Golgotha

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Prêtres, scribes, anciens, gens du peuple s'étaient acharnés à le suivre de station en station pour railler chacune de ses nouvelles douleurs; maintenant, leurs regards chargés de haine savouraient ses dernières tortures, et, dans leur âme débordante de fiel, ils trouvaient encore le courage de le couvrir des moqueries les plus amères.

— « Eh bien! lui disaient-ils en branlant la tête, toi qui détruis le Temple de Dieu et le rebâtis en trois jours, voici l'heure de faire éclater ta puissance : sauve-toi donc toi- même! Si tu es le Fils de Dieu, prouve-le-nous en te détachant de la croix! »

— « Mais oui! criaient les soldats, sur le ton du sarcasme, si tu es le Roi des Juifs, fais-le voir en te sauvant toi-même. »

Les Pharisiens encourageaient ces risées barbares :

— « Il a sauvé les autres, reprenaient-ils, et voilà qu'il ne saurait lui-même se sauver. N'avions-nous pas raison de vous dire que c'était un Samaritain, un imposteur, un possédé qui ne faisait des miracles qu'avec le secours de Satan? S'il est le Roi d'Israël, qu'il descende main- tenant de la croix, et, peut-être alors, nous croirons en lui... Il a mis sa confiance en Dieu, il a même osé s'appeler le-Fils de Dieu, eh bien! que Dieu le délivre, s'il est pour lui !»
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