Mi ca El !?

Pour la Foi, je dirais que cela semble difficile pour Jésus de l’avoir, car la Foi suppose de croire des vérités que nous ne voyons pas, comme on dit « croire sans voir ».

Or, Jésus avait la vision béatifique ; par contre, je me demande si dans son intelligence humaine, il pouvait comprendre la Sainte Trinité qu’il voyait ?

« Les péchés des miens éloignent de moi le salut ». Tel qu’expliqué : 2̊ Quant au salut physique, par contre, il importe de l'entendre ainsi : les péchés des Miens, de Mes membres, éloigne de Moi le salut temporaire de Mon Corps physique, de l'union de Mon Âme et de Mon Corps humains, en tant qu'Il me faut les offrir en Sacrifice d'expiation pour réparer, solder, les péchés, la dette contactée par les péchés des Miens.

On dirait que cela suppose chez Jésus une forme d’espérance… la glorification de son Corps par la Résurrection, par l’accomplissement de la Rédemption.

A travers la Sainte humanité du Sauveur c'est toujours la Personne du Verbe qui agit, donc Il n'avait pas besoin de l'espérance.

Il se peut que se soit moi qui saisisse mal... mais on dirait que Notre-Seigneur a une forme d'espérance, non pas comme nous, qui espérons les grâces nécessaires à notre salut, comme le dit l'acte d'Espérance, je ne sais comment l'exprimer... un peu comme le dit le psaume : En toi j'ai mis mon espérance que je ne sois pas confondu. Vous me suivez ?

Le Christ-Jésus a-t-Il eu ici-bas la Foi et l’Espérance ?

Non, parce que la nature assumée par le Verbe jouissait de la Vision béatifique.

Non, car en ayant la vision béatifique, il était inutile pour Lui de croire et d'espérer en ce qu'Il voyait et possédait déjà par celle-ci.

gabrielle a écrit : Il se peut que se soit moi qui saisisse mal... mais on dirait que Notre-Seigneur a une forme d'espérance, non pas comme nous, qui espérons les grâces nécessaires à notre salut, comme le dit l'acte d'Espérance, je ne sais comment l'exprimer... un peu comme le dit le psaume : En toi j'ai mis mon espérance que je ne sois pas confondu. Vous me suivez ?

Ps 21 v. 6 : «... En vous ils ont espéré, et ils n'ont point été confondus.» Est-ce que le « ils » ferait abstraction de Notre Seigneur ?

Je ne veux pas vous (nous) mélanger plus, remarquez bien ! J'essaie d'éclairer !...

On dirait que cela suppose chez Jésus une forme d’espérance...

Pourrait-on l'expliquer par : « ... Vous êtes mon espérance depuis que je suçais les mamelles de ma mère.» ; «... spes mea ab uberibus matris meæ.» ?

Si non, pourquoi ? Si oui, quel en a été l’objet ?

Oui, Il a eu foi en Lui-même et en Son père, et Il a accompli sa mission.

De son corps de chair, Il nous a révélé toutes les merveilles. Il l'a poussé à l'ultime limite avant de s'en remettre à Dieu le père. Il nous a ainsi transmis le plus grand message de foi.

J'ai appris précédemment que Jésus avait, ici-bas, la vision béatifique donc il n'avait pas la Foi et l'Espérance.

J'ai appris aussi qu'Il avait parfois suspendu les effets de cette vision béatifique afin de souffrir pour nous, alors Il a pu avoir la Foi et l'Espérance en son humanité que l'Homme dont il était le représentant puisse obtenir son Salut.

Ayant la Vision Béatifique en sa nature humaine, le Christ-Jésus n’avait pas à croire ce qu’Il voyait déjà, ni à espérer la Béatitude qu’Il possédait déjà.

Toutefois, quant à la Béatitude, ainsi qu’on l’a vu en l’autre dossier sur sa prière, Il en faisait suffisamment abstraction pour pouvoir ressentir en la partie sensitive de son âme et en son corps toutes les conséquences de nos infirmités naturelles.

En cela donc, Il restait un objet partiel à l’Espérance, à savoir la parfaite et définitive Béatitude de la partie sensitive de son âme et de son corps sans plus de mélange avec les infirmités d’ici-bas volontairement assumées et ressenties durant son transit en cette vallée de larmes.

Par ailleurs, le Christ-Jésus pouvait également espérer pour son Corps Mystique, pour ses Membres, tant leur salut que leur Béatitude, et la demander en ses prières.