Commentaire sur les Lamentations de Jérémie

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Abbé Zins
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48.

« Beth s’interprète maison. C’est convenablement que cette lettre est placée ici, car après la désolation commune à la ville c’est plus spécialement à celle de la maison sacerdotale et royale que le discours va se tourner.

Pleurant. Il décrit ici sa désolation : 1̊ touchant la véhémence des pleurs, 2̊ l’absence de consolation. Il exprime d’abord la véhémence de la désolation générale, puis celle des grands. Il présente donc métaphoriquement la ville pleurant en signifiant le contenu par le contenant ; elle a pleuré, ce qui exprime qu’elle ne cesse pas de pleurer.

Durant la nuit, littéralement, parce qu’elle n’osait pas le faire ostensiblement le jour. Toutefois, c’est tardivement qu’elle s’est peinée, à savoir seulement quand elle s’est vue opprimée de tous côtés par des maux ; c’est pourquoi ces pleurs ne lui ont été que peu profitables, car ils ne procédaient point de l’amour.

Ou elle a pleuré durant la nuit, c.à.d. en secret, se complaisant dans les pleurs comme ceux ne voulant point être consolés mais se nourrissant de larmes.

Et ses larmes (coulent) en ses mâchoires, c.à.d. en ses grands qui font saillies dans le corps comme les mâchoires en la tête.

De plus, de même que c’est par les mâchoires que la nourriture est mastiquée pour le corps, ainsi la sagesse doit être communiquée par les supérieurs aux inférieurs.

Ou (coulent) littéralement en ses mâchoires, car ce ne sont point des larmes simulées mais abondantes.»

(Saint Bonaventure, in Lam. 1,2)

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49.

« Une fois venue la tribulation de la captivité à cause de l’idolâtrie et de l’énormité des crimes, le peuple Juif s’est tardivement affligé, alors qu’il avait souvent été averti par les attestations des Prophètes de prendre plutôt garde au préjudice de la prévarication, que d’en pleurer ensuite le châtiment.

Ainsi donc, les fausses divinités, que vénéraient les diverses nations au travers des statues d’idoles, furent pour eux une cause de scandale et de déception, quand, après avoir abandonné le vrai Dieu, ils rendirent culte à de faux dieux, qui ne leur furent d’aucune utilité au temps de la vindicte, mais au contraire leur furent grandement nuisibles : à tel point qu’ils les rendirent dignes de dérision et confusion, parmi les ennemis.

De là, aussi, ce qui est dit par Ezéchiel (16,36s) à la Judée pécheresse :

Voici que Moi Je susciterai tous tes amants contre toi, desquels ton âme s’est rassasiée, et Je les rassemblerai à ton encontre tout autour, et ils t’auront en haine, et ôteront tous tes labeurs, et te laisseront nue et remplie d’ignominie.»

(Saint Jérôme, Com. 2 in Lam. 1,2)

50.

« Cette maison de Jacob, du peuple israélite pleurant a pleuré durant la nuit, tandis qu’elle était conduite en captivité.

Quant au sens littéral, elle pleurait durant la nuit, parce qu’elle n’osait pas le faire le jour à cause de ses dominateurs.

Quant au sens plus élevé, elle pleurait durant la nuit, c.à.d. dans la tribulation et en la captivité.

La répétition du verbe, pleurant elle a pleuré, donne à entendre l’augmentation et le redoublement des pleurs.

Et ses larmes (coulent) en ses mâchoires, c.à.d. en ses princes, car bien que tous pleurent, néanmoins c’étaient surtout ceux qui avaient la science.

Les chefs et les plus sages sont signifiés par les mâchoires, car de même que c’est par les mâchoires que la nourriture arrive au corps, de même c’est par ceux-ci que la doctrine aurait due descendre jusqu’au peuple.

Il n’y a personne qui la console, parmi tous ceux qui lui étaient chers, à savoir les prophètes, rois et prêtres, après l’Ascension du Seigneur.

Ces paroles se rapportent proprement à l’ultime dévastation, après laquelle ils n’eurent plus aucun chef. Car en la captivité de Babylone, ils eurent Daniel et ses compagnons, Ezéchiel, et beaucoup d’autres.»

(Saint Jérôme, in Lam. 1,2)

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51.

« Selon le sens allégorique, l’Eglise pleure les adversités, en ses mâchoires, ses prélats ; (personne) parmi tous ceux qui lui étaient chers, les saints Anges ; (tous) l’ont méprisée, se conformant à la divine justice.»

(Saint Thomas, in Lam. 1,2)

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52.

« Beth s’interprète maison.». C’est comme de l’intérieur, de medio (II Thes. 2, 7), de la Maison, dans le Lieu Saint, au Vatican même puis dans les églises catholiques du monde entier, apparemment (pour les intrus et ceux adhérant intimement et extériorisant ouvertement ou hypocritement leurs hérésies et actes d’apostasie) et partiellement (pour les âmes croyant obéir, quoiqu’à contre-coeur à des autorités légitimes sans adhérer intimement aux nouveautés imposées) dans le Corps de l’Eglise Militante, de fait du milieu de ses structures administratives, que s’est opérée puis universellement étendue cette abomination (Dan. 9,27 ; 11,31 ; 12,11 ; Mt. 24,15) du mystère d’iniquité (II Thes. 2, 7) cette cassure ou coupure conduisant à la grande Apostasie (II Thes. 2, 3), cette levée de l’obstacle qui empêchait (II Thes. 2, 6) que cela ne puisse arriver plus tôt.

Aussi, tandis que les intrus et les modernistes se réjouissent comme d’une nouvelle illumination charismatique illusoire, ceux qui ont fini par y voir clair en cette heure du pouvoir des ténèbres (Lc. 22,53), pleurant avec Notre Dame de La Salette sur l’habile subversion réussie par les intrus et sur l’aveuglement généralisé des fils de baptisés, durant la nuit épaisse de cette grande Apostasie, ne cessent de se désoler intérieurement et de verser d’abondantes larmes, implorant le secours divin pour obtenir l’éclairement des aveuglés trompés, leur propre persévérance malgré l’absence d’autorités légitimes et la privation des canaux ordinaires de la divine grâce, et le triomphe final du Souverain Juge et de son Corps Mystique devant être entre temps soutenu par les deux Témoins annoncés dans l’Apocalypse face à l’Antéchrist.
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53.

« Selon le sens moral, l’âme pleure en la nuit, en ses péchés ; en ses mâchoires, sa conscience, en laquelle se (remâche et) redit l’action humaine ; parmi ceux qui lui étaient chers, ses affections privées ; tous l’ont méprisée, ce qui suit la délectation dépravée.»

(Saint Thomas, in Lam. 1,2)


54.


« Selon le sens allégorique, l’âme, trompée par la suggestion diabolique, en arrive à la nuit de la future perdition, où elle gémit à perpétuité sans aucune consolation.

Car les esprits mauvais eux-mêmes, qui auparavant la menaient de divers côtés par l’appât des voluptés, une fois qu’elle est tombée dans les ténèbres extérieures, ne cessent point de la punir par de perpétuels tourments.

Afin donc d’éviter cette douleur maximale, il est nécessaire qu’elle s’afflige salutairement en la vie présente, en sorte que l’immense Bonté de Dieu lui offre pour ses pleurs du temps présent une consolation éternelle. Bienheureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés (Mt 5,5).


Les mâchoires sont les saints prédicateurs, dont il est dit ici : Pleurant, elle a pleuré en la nuit, et ses larmes en ses mâchoires : car en l’adversité de l’Eglise, ceux-là pleurent davantage qui savent broyer en prêchant la vie charnelle.

Par eux, en effet, la sainte Eglise, sépare les iniques des vices, et comme les avalant en fait ses membres.

C’est pourquoi il a été dit aussi au premier prédicateur, en tant que mâchoire de l’Eglise : Tue, et mange ! (Act. 10,13).»


(Saint Jérôme, Com. 2 in Lam. 1,2)

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55.

« Et ses larmes (coulent) en ses mâchoires, c.à.d. persistent et se renouvellent. Comme pour dire, elle pleure sans cesse, l’abondance des ruisseaux de larmes découlent de ses yeux en ses mâchoires, en sorte qu’elle ne cherche point à les essuyer puisque de nouvelles affluent sans cesse et succèdent continuellement aux précédentes...

Il n’y a personne qui la console... (Ps. 68,21) .. Et en Enfer l’une des pires peines des damnés est qu’ils n’ont personne au Ciel ou sur terre qui fasse le moindre signe de compassion à leurs tourments extrêmes, mais tous louent en eux le juste jugement de Dieu, et les estiment même dignes de peines plus grandes...

Tous ses amis l’ont méprisée et lui sont devenus ennemis. Selon le sens tropologique, cela arrive aussi à l’âme pécheresse car après avoir forniquée avec les créatures et les voluptés, tout à coup reçoit des mêmes de l’amertume, de l’horreur et de la nausée, et de multiples autres souffrances tant du corps que de l’âme, par un juste jugement de Dieu, surtout dans les maladies et à la mort.»

(Cornélius a Lapide, in Lam. 1,2)


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56.

« Il n’y a personne qui la console, parmi tous ceux qui lui étaient chers.

L’homme est délaissé par Dieu de trois manières.

Parfois, intérieurement et non extérieurement, parfois extérieurement et non intérieurement, parfois tant extérieurement qu’intérieurement.

Job fut délaissé extérieurement mais non intérieurement, en ayant eu à souffrir extérieurement des maux temporels mais en n’ayant point perdu intérieurement la constance de son esprit.

David fut délaissé intérieurement et non extérieurement, lui qui chuta intérieurement en son esprit en consentant à la concupiscence, mais fut rappelé extérieurement à la pénitence par l’admonition du Prophète Nathan.

L’enfant prodigue mentionné dans l’Evangile fut délaissé intérieurement et extérieurement, lui qui vivant dans la luxure ne cessa de descendre intérieurement et souffrant de la faim ne trouva point extérieurement de consolation.

Cependant Dieu délaisse de cette manière les uns pour leur probation afin qu’ils soient exercés par la tentation, les autres en vue de leur renversement en sorte qu’ils soient abattus par la tentation.

C’est pour cela que le Psalmiste implore : « Ne vous détournez point en colère de votre serviteur » (Ps. 26,9), comme pour dire : Si Vous permettez que je sois tenté, ne me laissez point succomber à la tentation, être surmonté par elle.

Toutefois, comme l’homme ne peut pas pénétrer la profondeur des jugements divins, on doit craindre d’être ainsi délaissé en la tentation surtout quand on constate être sollicité par les tentations de façon à la fois interne et externe.

Celui dont la délectation du péché ne trouble pas intérieurement la conscience supporte plus facilement les adversités extérieures. De même, celui qui a extérieurement de la consolation supporte plus facilement la tentation intérieure.

C’est pourquoi la grandeur de cette tribulation est manifestée par le fait que celle-ci est démontrée être délaissée tant intérieurement qu’extérieurement.

Car ce qui est dit : Elle n’a point cessé de pleurer durant la nuit, et ses larmes (coulent) sur ses joues donne à entendre qu’elle est délaissée intérieurement, et ce qui est ajouté : il n’y a personne qui la console, parmi tous ceux qui lui étaient chers la démontre délaissée extérieurement.»


(Hugues de S. Victor - et Saint Bonaventure en plus bref - in Lam. 1,2)

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57.

Dans le sens allégorique, ce ne sont pas seulement des larmes que Notre divin Sauveur et Rédempteur a daigné verser sur nous (Jn. 11,35) et pour nous (Hb. 5,7), mais qui plus est, une sueur de son Précieux Sang (Lc. 22,44), avant de verser pour prix de notre salut son Très Précieux Sang (Mt. 26,28 ; Mc. 14,24 ; I Cor. 11,25 ; Eph. 1,7 ; Col. 1,14,20 ; Hb. 9,12 ; 13,12 ; I Jn. 5,6) jusqu’à la dernière goutte (Jn. 19,34), et de nous le donner pour saint breuvage vivifiant (Jn. 6,54-57).

Sang qui fut livré par le traître Judas (Mt. 27,4), reçu à prix d’argent par les perfides princes des prêtres (Mt. 27, 6) avant qu’ils ne le fassent appeler par l’ensemble du peuple sur eux et leurs enfants (Mt. 27, 25), tandis que le petit reste (Is. 28,5) d’entre eux restés fidèles ont entraîné des Nations entières à leur suite à se laver et purifier dans le Sang de l’Agneau (Apoc. 7,14 ; 22,14) par le Saint Baptême. Ce divin Rédempteur a cherché alors en vain des consolateurs, et n’en a point trouvé (Ps. 68,21 ; Mt. 26, 38 ; Mc. 14,34,37) si ce n’est un Ange céleste (Lc. 22,43), avant de trouver les coeurs compatissant de Notre Dame des Septs Douleurs pleurant sur le chemin du Calvaire et au pied de la Croix (Jn. 19,25) avec l’Apôtre Saint Jean, de saintes femmes de Jérusalem (Lc. 23,27s) et tout spécialement de Sainte Véronique ayant pieusement essuyé sa Sainte Face.

Et chaque fois qu’un membre de l’Eglise défend devant les impies son honneur outragé, il imite ce geste de Sainte Véronique comme en essuyant l’affront fait soit à la Tête soit à l’ensemble du Corps Mystique.

Maintenant encore, nous pouvons aussi consoler le Sauveur en agonie qui en sa divinité voyait et voit tout d’avance, tant en nos pieuses méditations que surtout par nos pensées, paroles et actions quotidiennes en la fidélité à sa divine Volonté sur nous et en nous (Mt. 7,21).
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58.
Saint Jérôme a écrit :
« Il n’y a personne qui la console, parmi tous ceux qui lui étaient chers, à savoir les prophètes, rois et prêtres, après l’Ascension du Seigneur. Ces paroles se rapportent proprement à l’ultime dévastation, après laquelle ils n’eurent plus aucun chef..»


Ces paroles de Saint Jérôme, citées plus haut pour la Synagogue dévoyée après qu’elle ait rejeté le Christ-Messie-Jésus, ainsi que celles-ci du Prophète Osée (3,4) :

« Car les fils d’Israël demeureront des jours nombreux sans roi, sans princes (ou : sans chefs : principes), sans sacrifice et sans autel..», ne s’appliquent que trop littéralement à notre triste situation présente.
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59.

Aussi convient-il d’autant plus de faire nôtre cette prière du Prophète Daniel (3,26-34,35,37-39,40,41-45) déplorant une semblable privation accablante :


« Bénis êtes-Vous, Seigneur, Dieu de nos pères, et louable et glorieux est Votre Nom dans les siècles, parce que Vous êtes juste dans tout ce que Vous nous avez fait, et que toutes Vos oeuvres sont vraies, et Vos voies droites, et tous Vos jugements sont vrais.

Car Vous avez exercé des jugements vrais dans tout ce que Vous avez amené sur nous et sur la Cité Sainte de nos pères ; parce que c'est conformément à la vérité et à la justice que Vous avez amené tout cela à cause de nos péchés.

Car nous avons péché
, et nous avons commis l'iniquité en nous écartant et retirant de Vous, et nous avons failli en toutes choses, et nous n'avons point écouté Vos préceptes, ni ne les avons observés, et nous n'avons point agi comme Vous nous le commandiez, de sorte que du bien en ait résulté pour nous.

Par conséquent, tout ce que Vous avez amené sur nous et l'ensemble de ce que Vous avez fait à notre encontre, c'est par un jugement véridique que Vous l'avez fait : Vous nous avez livrés aux mains de nos ennemis iniques, très mauvais et prévaricateurs, et à un chef injuste et le plus mauvais de toute la terre.

Aussi, à présent, ne pouvons-nous plus ouvrir la bouche, et nous sommes un objet de confusion et d'opprobre avec Vos serviteurs et ceux qui Vous honorent. Aussi, Vous suivons-nous à présent de tout notre coeur, nous Vous craignons et cherchons Votre face.

Daignez, nous Vous en prions, ne point nous livrer pour toujours, à cause de Votre Nom, et ne point réduire à rien Votre Alliance ou Testament, ni retirer de nous Votre miséricorde...

Car, Seigneur, nous avons été diminués plus que toutes les Nations, et nous sommes humiliés de par toute la terre aujourd'hui, en raison de nos péchés. Et il n'y a plus (parmi nous) ni prince, ni chef, ni prophète, ... ni sacrifice, ni offrande, ni encens..., afin que nous puissions obtenir Votre miséricorde.

Daignez cependant agréer l'offrande de notre âme contrite et de notre esprit humilié... et permettre que notre sacrifice vienne aujourd'hui en Votre présence en sorte de Vous plaire, en raison du fait que ceux qui se confient en Vous ne sauraient être confondus. Daignez ne point nous renvoyer confus mais exercer sur nous Votre mansuétude et la grandeur de Votre miséricorde.

Et daignez nous délivrer par Vos merveilles, et donner gloire à Votre Nom, Seigneur, de sorte que soient confondus tous ceux qui font souffrir Vos serviteurs, qu'ils soient confondus par Votre toute-puissance et que leur force soit réduite en poudre, afin qu'ils sachent que Vous seul êtes le Seigneur Dieu, et glorieux dans tout l'univers.»

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