Divers sens patristiques de l'abomination dans le Lieu Saint

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Abbé Zins
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Re: Divers sens patristiques de l'abomination dans le Lieu S

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luern a écrit :
Même s'il est vrai que l'on a eu cela sous les yeux, avec Montini (P 6) et Wojtyla, tous deux d'origine juive et portant ostensiblement l'éphod du grand-prêtre juif, ce 4e sens est à la fois plus simple et plus général que cela
plus tard, le roi et grand-prêtre hasmonéen, Aristobule II,
notamment confond les deux fonctions : l'Etat et la Prêtrise. Les pharisiens tendent à domestiquer la prêtrise décadente.

"la législation sacerdotale prévoyait l'onction du grand-prêtre, mais il ressort d'allusion taldmudiques que les derniers pontifes de Jérusalem ne la recevaient plus, et se contentaient de revêtir les habits énumérés par Aaron, à Exode 28. selon les rabbins, le chrême (servant à l'onction des prêtres et des rois avant l'Exil) a disparu depuis longtemps et il ne sera retrouvé qu'aux temps eschatologiques ... le dernier pontife oint semblent avoir été Onias II, puisque Daniel l'appelle " Maschiak" (in M.Laperrousaz " l'attente messianique" Manuscrits de Qumran)

Un précédent historique intéressant, pour la question de la validité des sacres aujourd'hui...
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Message par Abbé Zins »


« Le Pape légitime est le Père universel des Chrétiens, et l'Eglise en est la Mère.

Aussi, en prêtant obéissance à quelqu'un qui n'est pas pape

et en lui attribuant les honneurs Papaux,

on transgresse le 1er précepte de la 1ère table
,

en lequel il est ordonné : Tu n'auras point de dieux étrangers, ni d'idole...(Deut.5,7).


Or qu'est-ce qu'un faux pape sinon un dieu étranger en ce monde,

une idole, une statue, une image ou représentation fictive du Christ ?
»


(Saint Vincent Ferrier, Traité du schisme moderne, P. 1 Ch. 3 ; Ed. BAC : San Vicente Ferrer, Biografia y escritos, Madrid 1956)
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Message par Abbé Zins »

Luern a écrit :

1. - Qu'est ce que le "Lieu Saint" à l'époque du prophète Daniel ?

Notre Seigneur a remplacé le Temple, (selon Ses propres Paroles) ; ce qu'ont réfusé à l'époque, les élites pharisiennes (qui dominaient au Sanhédrin et le clergé) .

L'Eglise est son Corps. donc selon moi, c'est le "B, n ̊ 3" de Fif. : la secte babélienne qui au sein même du Temple a le culte de l'Homme Profane.
Si vis pacem a écrit :
L'abomination de la désolation dans le Lieu Saint, ce serait l'usurpation des attributs visibles de l'Eglise Catholique, fondée par Notre Seigneur, au profit d'une entité (par exemple la secte conciliaire) faisant mine d'adorer Dieu, mais étant de coeur à l'opposé permettant ainsi l'union en son sein de l'ensemble des sectes afin que le Prince de ce Monde puisse, en usurpant la gloire de Dieu, être adoré par tous et en tout lieu.

Le 5e sens de l'abomination dans le Lieu Saint est en effet une société apostate, antichrétienne, installée dans les lieux saints comme si elle était l'Eglise de Dieu !

Saint Augustin a écrit :
« Aucun doute, il dit tout cela de l'Antéchrist. L'Apôtre déclare que le jour du Jugement (qu'il appelle le Jour du Seigneur) ne doit pas se produire avant l'arrivée de celui qu'il nomme le rebelle, au Seigneur évidemment. Car si on peut le dire à juste titre de tous les impies, combien plus de celui-là !

Mais en quel Temple de Dieu doit-il s'asseoir, cela est incertain ; sera-ce sur les ruines de ce temple que bâtit le Roi Salomon, ou plutôt dans l'Eglise ? En effet, l'Apôtre n'appellerait pas le temple d'une idole ou d'un démon, Temple de Dieu.

C'est pourquoi, en ce passage (II Thes. 2,1-11), plusieurs veulent voir dans l'Antéchrist, non pas le chef lui-même, mais son corps pour ainsi dire tout entier, c.à.d. la multitude des hommes qui lui appartiennent, conjointement avec leur chef ;

ils estiment aussi qu'il est préférable de dire en latin, comme il est dit en grec, non pas qu'

il siégera « dans le Temple de Dieu » ,

mais « en Temple de Dieu » ,

comme s'il était lui-même le Temple de Dieu qu'est l'Eglise
;

de même que nous disons : Il s'assied en ami, c.à.d. comme un ami, et mainte autre locution que l'on emploie couramment dans le même sens.»

(Saint Augustin, Cité de Dieu, 20. 19,2)
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Re: Divers sens patristiques de l'abomination dans le Lieu S

Message par Abbé Zins »


Ce 5e sens de l'abomination dans le Lieu Saint concernant une société apostate, antichrétienne, installée dans les lieux saints comme si elle était l'Eglise de Dieu, se rapproche de l'opération du mystère d'iniquité par ailleurs évoqué et prédit par Saint Paul comme préparateur de l'Antéchrist personnel.

Le sujet du mystère d'iniquité devrait être abordé par la suite sur un autre fil.


Le 6e sens est le principal, et se rapporte précisément à l'Antéchrist personnel, signalé en 3e lieu dans le commentaire de Saint Jérôme :
Saint Jérôme a écrit :
« 3° L'Apôtre (II Thes. 2,3s) dit également à ce sujet que l'homme d'iniquité et l'adversaire... osera s'asseoir dans le temple de Dieu et prétendre qu'il est Dieu lui-même

(Saint Jérôme in Mt. 24,15s)
Saint Augustin a écrit :
« Aucun doute, il dit tout cela de l'Antéchrist...» (Saint Augustin, Cité de Dieu, 20. 19,2)
Comme l’Antéchrist, en tant qu’homme personnel, doit dominer le monde entier sur les plans temporel et religieux, il n’est point difficile de constater que l’actuelle mondialisation (prêchée notamment par les actuels antipapes "B 16" : cf. n° STP 99 et "F°") lui prépare très fortement le terrain.
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Message par Abbé Zins »


7e sens : La dépravation généralisée des âmes consacrées :


Un 7e sens (ici moral) de l'abomination dans le Lieu Saint peut être indiqué, à savoir la perte de la Foi et la dépravation des Moeurs universalisée dans les âmes baptisées qui, par l'état de grâce, étaient le temple du Saint-Esprit, la demeure de la Très Sainte Trinité.

Ce qui est encore plus spécialement vrai des âmes consacrées, toutes données et réservées à Dieu, plus particulièrement encore quand elles en ont fait le voeu.

« Ne savez-vous point que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ?.. Or Saint est le Temple de Dieu, que vous êtes, vous. » (I Cor 3,16s) ; « Ne savez-vous point que vos membres sont le temple du Saint-Esprit, qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez plus ? » (II Cor. 6,19) ; « Vous êtes, en effet, le temple du Dieu vivant, comme Dieu l'a déclaré : « Car j'habiterai en eux.. » (Lev. 26, 12 ; Ez. 37, 27).» (II Cor. 6,16).

« Vous connaîtrez, vous, l'Esprit de Vérité, car Il demeurera parmi vous, et Il sera en vous.... Si quelqu'un M'aime, il pratiquera Ma parole, et Mon Père l'aimera : et nous viendrons à lui, et nous établirons notre demeure chez lui.» (Jn. 14,17,23)

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Re: Divers sens patristiques de l'abomination dans le Lieu Saint

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A ce sujet, il est bon d’évoquer comment la période précédant juste celle des Machabées a de nombreux points de ressemblance avec celle de l'époque de V 2.

Continuons donc par quelques citations de la Sainte Ecriture :

« En ces jours-là sortirent d'Israël des fils d'iniquité qui persuadèrent un grand nombre, en disant : Allons, et faisons alliance avec les nations (païennes) qui sont autour de nous ; car, du fait que nous nous tenons à l'écart d'elles, résultent pour nous beaucoup de maux. Et ce discours paru bon à leurs yeux. Et ils choisirent certains parmi le peuple qui allèrent trouver le roi (Antiochus Epiphane) : et il leur accorda le pouvoir d'établir la manière de vivre des nations (païennes). Et ils édifièrent un gymnase à Jérusalem à la manière des nations : et ils se firent un prépuce, et ils s'écartèrent de la Sainte Alliance (du Saint Testament) et se joignirent aux nations, et en sorte de faire le mal ils se vendirent.» (I Machabées 1,12-16).

Il a été montré plus haut, avec le Docteur Commun, qu'à la tête de ce parti de l'aggiornamento, de ce rapprochement avec les infidèles et de cette alliance avec le monde païen, se trouva une série d'illégitimes et faux Grands-Prêtres, ayant fait assassiner le vrai et légitime Pontife, avant qu'eux-mêmes ne périssent et ne soient remplacés par le Grand-Prêtre Mathathias et ses glorieux fils, les Machabées.

Voyons à présent en quoi a consisté exactement l'abomination dans le 2e Temple, à savoir sa contamination 1° par un rite idolâtrique, 2° par l'abolition du vrai culte, et 3° par toutes sortes d'impudicités rituelles ou non.
Saint Thomas a écrit :
« Il est dit notablement que fut placée dans le Temple une statue de Jupiter (idolum Jovis), et qu'il fut interdit d'accomplir toutes les oblations selon la Loi Mosaïque, et ordonné de manger de la viande de porc.»

(Saint Thomas, Expositio in I Mach. 1,22s)
Saint Thomas a écrit :
« Ici commence la 3e partie.. en laquelle est indiquée ce qui fut à l'origine de la guerre et de la lutte contre le roi. Ici est notée l'introduction du rite païen, en sorte d'augmenter la malice. 1̊ L'observation du paganisme est introduite, 2̊ la pression brutale est exercée par les peines infligées à l'encontre de ceux refusant d'obtempérer.. Quant au 1̊ il est montré comment le peuple a été 1̊ détourné de l'observance légale, et 2̊ comment il a été conduit à l'idolâtrie.., 3̊ comment le Temple a été pollué par la luxure.., 4̊ comment le rite légal a été interrompu.., 5̊ comment le peuple n'obtempérant pas était tué.. Quant au 2̊ se rapportant au châtiment de ceux n'obtempérant pas, il faut noter que trois observances étaient combattues : 1̊ la circoncision, 2̊ la sanctification du sabbat, 3̊ la distinction dans la nourriture [permise ou non par la loi mosaïque].»

(Saint Thomas, Expositio in II Mach. 6,1s)
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Cornelius a Lapide a écrit :

« « En ces jours-là sortirent d'Israël des fils d'iniquité », dont le chef fut Jesus, frère du Pontife Onias, qui pour se rapprocher des païens et des Grecs se fit nommer Jason et, après s'être débarrassé de son frère, s'empara (invasit) du Pontificat. De même, Menelaus, Simon et autres semblables... Ceux-ci, considérant à la fois l'iniquité et la puissance d'Antiochus Ephinane dominant alors la Syrie et la Judée, se conformèrent à son impiété pour en obtenir des charges et des honneurs, en sorte d'être mis à la tête des autres Juifs, et d'en devenir les Pontifes et les dirigeants...

(Epiphane) « leur donna le pouvoir d'établir la manière de vivre des païens », à savoir leurs rites et leurs moeurs, mais surtout leur fausse religion et l'idolâtrie, ainsi qu'une licence débridée, de façon à ce qu'ils l'introduisent en Judée.

D'où ce qui suit : « Et ils construisirent un gymnase à Jérusalem, selon les moeurs des païens », en lequel les adolescents apprennent non seulement les fables et la littérature des païens, .. mais aussi à manier le glaive et les flèches, à combattre, courir, sauter, lancer le disque, lutter à la palestre, etc.., et, de surcroît, afin qu'ils soient initiés à la luxure, même à la pédérastie et sodomie contre nature, comme cela est précisé en ajoutant : d'éphèbes ; autrement dit, un lupanar...

« Et ils se firent un prépuce », en d'autres termes, ils ajoutèrent, à l'aide d'instruments et de médicaments, un morceau de chair semblable à celui que leur avait ôté la circoncision, en sorte de se refaire un prépuce, afin de ne plus être reconnus comme circoncis et Juifs mais comme adhérant au paganisme...»

(Cornelius a Lapide, in I Mach. 1,12-16)
Saint Thomas a écrit :

« Gymnase vient d'un mot grec signifiant la lutte ou lieu de lutte, et il signifie ici le lieu où ils s'excerçaient en la connaissance des rites païens... Ou, comme le disent certains, il faut l'entendre d'un lupanar d'Ephèbes, d'où le fait qu'il soit nommé aussi Ephébie.»

(Saint Thomas, in I Mach. 1,15)
Saint Thomas a écrit :
« Ephébie, c.à.d. lupanar de jeunes hommes.» (Saint Thomas, in II Mach. 4,9)
Cornelius a Lapide a écrit :
« Pierre Faber (Agonist. 3,27s) dit entre autre à ce sujet : Lyranus expose clairement que Ephébie désigne un lieu de prostitution des plus beaux jeunes hommes, et Athaeneus (Dipnos L. 11) dit que les Ephèbes sont des enfants prostitués... Un autre auteur traduit par efféminés, et Lyranus par prostitués masculins.»

(Cornelius a Lapide, in II Mach. 4,9)
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Voici donc à quelles abominations amorales et contre-nature ils en étaient arrivés ! Ce que nos anciens nommaient avec horreur et révulsion « le péché grec » ou oriental ; lequel était quasi inconnu en Occident, sauf peut-être au temps de la "Renaissance" du Paganisme, et universellement abhorré.

Il faut s'attendre à voir ré-instituer publiquement ce genre d'établissements louches que dépassent encore, ce qui n'est pas peu dire, les pseudos unions ou concubinages "gays", tant la déchéance des moeurs marche de pair avec l'apostasie, comme les précisions à venir sur la forme d'idolâtrie introduite dans le Temple vont nous le démontrer plus explicitement.
Cornelius a Lapide a écrit :

« « Le roi » (Antiochus Epiphane) « envoya un ancien », un membre du conseil des anciens... « pour qu'il force les Juifs à abandonner les coutumes de leurs pères et les lois de Dieu, afin aussi de contaminer le Temple de Jérusalem et le dédier à Jupiter Olympien.». Antiochus ordonna donc de faire installer et adorer dans le Temple une statue de Jupiter, de lui dédicacer le Temple par un rite solennel et de le vouer à Jupiter. C'est là « l'abomination de la désolation », en d'autres termes l'abominable idole désolant tous, prédite trois cent années auparavant par (le Prophète) Daniel (2,31).»

(Cornelius a Lapide, in II Mach. 6,1s)


« L'invasion des maux était donc la pire qui soit et plus accablante que tout. Car le Temple était rempli de luxures et de beuveries païennes, ainsi que de débauchés et de prostituées... l'Autel même était rempli de choses illicites interdites par les lois. Les Sabbats n'étaient plus respectés, ni les jours solennels de la patrie observés, au point que personne n'osait même se déclarer Juif.» (II Machabées 6, 3-6)
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Re: Divers sens patristiques de l'abomination dans le Lieu Saint

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Cornelius a Lapide a écrit :
« Ils étaient conduits », à savoir les Juifs par groupes d'un grand nombre, « avec une amère nécessité », par une violente coaction, « au jour de la naissance du roi » (Antiochus Epiphane) « aux sacrifices » qui étaient offerts aux idoles, de telle manière qu'ils y assistent et y participent activement et mangent de ce qui leur était offerts, comme s'ils consentaient aux idoles et à l'idolâtrie.

« Et quand étaient célébrées les fêtes du Libre » (Bacchus), « ils étaient forcés de se montrer à l'entour couronnés de lierre offert au Libre (au dieu de la Liberté).» Ce qui revient à dire qu'aux Bacchanales ou fêtes de Bacchus, qui se célébraient en buvant, sautant, jouant, pratiquant l'impudicité, etc..., en toute licence de la chair et liberté de concupiscences, (d'où le vocable de Libre donné à Bacchus, en tant qu'était accordé à chacun toute liberté de la chair lors de ses fêtes et cérémonies), les Juifs étaient forcés à s'entourer de lierre offert à Bacchus ou à la Liberté, et de circuler ainsi dans le Temple et dans la ville...

Les Grecs... tenaient que Bacchus était né de la cuisse de Jupiter... Bacchus était donc nommé le Libre, en tant que dieu de la Liberté, ou en tant que le vin dissout les soucis et en délivre l'esprit.»

(Cornelius a Lapide, in II Mach. 6,7s)


Saint Thomas a écrit :
« Le Libre est le nom propre au dieu même du roi, à savoir Bacchus, qui dans l'antiquité était tenu pour le dieu du vin... Ils appellaient donc le dieu du vin, le Libre, parce que le vin provoque à la luxure...»

(Saint Thomas, in II Mach. 6,7s)


Voilà donc une correspondance de plus avec la triste réalité contemporaine !

L'abomination dans le Lieu Saint se rapporte donc aussi à la licence des moeurs et au culte de la Liberté !

Liberté d'esprit s'émancipant de tout dogme, licence religieuse mettant toute forme de religiosité sur le même plan, perte de tout sens du péché, licence des moeurs au point d'en arriver aux pratiques de la sodomie contre-nature !

En cela aussi, nous y sommes malheureusement en plein, et cela va toujours en s'aggravant !


Cornelius a Lapide a écrit :

« « Le 25e jour du mois, ils sacrifièrent sur l'autel, érigé par eux à Jupiter Olympien, qui se dressait en face de l'autel » des holocaustes, dédié à Dieu dans le Temple de Jérusalem.

En cet autel donc, ce n'est pas seulement à Jupiter mais à Antiochus lui-même qu'ils sacrifiaient comme s'il était Dieu.

Celui-ci, en effet, comme l'avait prédit Daniel (11,36), voulut être honoré comme Dieu. Il fut donc une figure de l'Antéchrist.

Les idolâtres ne voulurent point sacrifier sur l'autel de Dieu, afin de ne point sembler sacrifier en l'honneur du Dieu des Hébreux, mais en sorte de le profaner et de le rendre abominable au peuple, ils installèrent dessus une statue de Jupiter Olympien, devant laquelle ils sacrifiaient depuis l'autel voisin érigé par eux à Jupiter.»

(Cornelius a Lapide, in I Mach. 1,62)

Cornelius a Lapide a écrit :
« « Le roi Antiochus rédigea un décret, par lequel il ordonnait que tout le peuple soit un », à savoir uniforme dans la foi et la religion, en sorte que tous ceux qui lui étaient soumis s'unissent en la même superstition et idolâtrie de la même façon qu'ils étaient unis en un même royaume, et donc « en sorte que chacun abandonne sa loi », ce qui revient à dire de telle façon que les Juifs abandonnent la loi et le culte de Dieu transmis par Moïse, et adoptent la loi et le culte d'Antiochus...

« Et nombreux furent ceux d'Israël qui consentirent à le servir.». Le terme grec est plus précis : "té latreia", à lui accorder la latrie, en d'autres termes la soumission sacrée, le culte et l'adoration, de telle manière qu'ils n'honorent nul autre Dieu d'un culte de latrie, ni ne servent d'autre Dieu que le dieu d'Antiochus leur roi, à savoir Jupiter Olympien et Antiochus lui-même. Car lui-même voulait être honoré comme Dieu avec Jupiter. (Ipse enim una cum Jove volebat coli ut Deus.)

« Et le roi envoya des livres... Et il envoya des décrets par lesquels il ordonna de souiller le lieu saint », c.à.d. de violer et profaner le Saint Temple et ses sacrifices sacrés, les rites, le sabbat, les fêtes, etc.. « et le peuple saint d'Israël », en sorte que rejetant la sainte foi et loi de Dieu ils se souillent avec des sacrifices sacrilèges et les superstitions païennes, ainsi que les idoles. Ce qui est explicité à la suite : « d'immoler des chairs porcines », des porcs et des truies, tenus pour immondes en la loi mosaïque et donc interdites d'offrir et de manger, « et des animaux communs », c.à.d. impurs...

« Et en sorte qu'ils changent toutes les observances de Dieu »
, qu'ils violent toutes les lois et prescriptions de Dieu.... « Et une multitude parmi le peuple se rassemblèrent autour de ceux qui avaient abandonné la loi du Seigneur », à savoir autour des apostats, en apostasiant avec eux la loi de Dieu, à savoir autour de Jason, Alcime, Menelas et des autres meneurs de l'Apostasie.

« Certains du peuple d'Israël s'enfuirent », ceux qui ne voulaient point apostasier, mais persévéraient avec constance dans la véritable loi et le culte de Dieu, et se voyaient obligés de fuir et de se cacher dans des grottes et des cavernes.

« Le 15e jour du mois de Casleu », qui correspond à notre mois de novembre, « fut dressée sur l'Autel de Dieu dans le Temple de Jérusalem l'abominable idole de désolation », une statue de Jupiter Olympien, qui devait être la cause de toute calamité et désolation, comme l'avait prédit Daniel (12,11).»

(Cornelius a Lapide, in I Mach. 1,43-57)


Ainsi donc, le roi Antiochus rédigea un décret, par lequel il ordonnait que tout le peuple soit un, à savoir uniforme dans la foi et la religion, ce par quoi il est également une parlante figure de l'Antéchrist personnel.

Uniformisation politique, sociale et "religieuse" antichristique que prépare l'actuel avance du mondialisme et la fusion "interreligieuse" que nous avons de plus en plus sous les yeux.

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