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"Felix culpa"...

Publié : mar. 21 août 2018 20:31
par JCL
Comment concilier cela avec le mal du péché ,la haine du péché , la gravit du péché originel et l'apologie de l'Immaculée Conception, cette "merveilleuse faute " Marie en serait donc prive ?
Faut il juste considérer cette expression liturgique comme à ne pas prendre à la lettre ? comme une façon de se féliciter de la conscience repentante du péché ré-ouvrant la porte de la Grace ? faut-il en conclure que l'humanité n'aurait pas été autant bénies si Adam avait obéi ? ...

Re: "Felix culpa"...

Publié : jeu. 23 août 2018 9:27
par chartreux
JCL a écrit : mar. 21 août 2018 20:31 cette "merveilleuse faute " Marie en serait donc prive ?
La TS Vierge en est "privée" mais seulement au sens où quand je suis président je suis "privé" de la possibilité d'être vice-président en même temps.
JCL a écrit : mar. 21 août 2018 20:31 Faut il juste considérer cette expression liturgique comme à ne pas prendre à la lettre ?
Même en s'en tenant au "pied de la lettre", je ne vois pas de contradiction : quand on parle de felix culpa on n'exclut pas qu'il y ait des choses plus felix encore.
JCL a écrit : mar. 21 août 2018 20:31 faut-il en conclure que l'humanité n'aurait pas été autant bénies si Adam avait obéi ? ...
D'après Wikipédia cela serait soutenu entre autres par S. Ambroise.

Re: "Felix culpa"...

Publié : jeu. 23 août 2018 11:29
par Abbé Zins
JCL a écrit : mar. 21 août 2018 20:31 Comment concilier cela avec le mal du péché ,la haine du péché , la gravit du péché originel et l'apologie de l'Immaculée Conception, cette "merveilleuse faute " Marie en serait donc prive ?
Faut il juste considérer cette expression liturgique comme à ne pas prendre à la lettre ? comme une façon de se féliciter de la conscience repentante du péché ré-ouvrant la porte de la Grace ? faut-il en conclure que l'humanité n'aurait pas été autant bénies si Adam avait obéi ? ...

Vous semblez décidément vous complaire dans les questions scabreuses et dans les manières torves de les poser, avec de surcroît une maligne moquerie sous-jacente.

Assurément, heureuse humiliation de la nature humaine, propre à lui faire saisir sa fragilité, sa petitesse, et à lui faire mieux comprendre la gratuité des dons divins, dont celui de la Divine Miséricorde.

Heureuse humiliation par son issue, non en elle-même, en rien “merveilleuse”, comme vous l’écrivez stupidement, en ne respectant pas la pureté même.

Notre Dame, la Toujours Vierge Mère de Dieu Incarné, n’a pas eu besoin d’une telle humiliation pour se savoir et reconnaître petite, pour se déclarer l’ancilla, la servante ou esclave, du Seigneur, du Créateur.

Il n’y a que les humains profondément dépravés pour se faire gloire du péché qui les avilit, à la manière des sodomites (Gen. 13,13 ; 18,20 ; 19,5s ; Is. 3,9).

Quand un individu ou un peuple en arrive là, il a de fortes inquiétudes à se faire ; et ce, d’autant plus que la réaction de Dieu se fait attendre plus longtemps, au moins en ce qui concerne des conséquences plus visiblement constatables même par ceux qui ne savent point la reconnaître opérant de façon plus discrète, comme, par exemple, en laissant l’alcoolique se châtier lui-même en se dégradant de plus en plus.

Comme l’a donné à entendre Chartreux par ses brèves et pertinentes remarques, l’état d’innocence de la Très Sainte Vierge est oh combien plus heureux, tant en soi qu’en fait, et a été rendu d’autant plus éclatant par son exemption de la dégradation commune.

Il en a été ainsi selon l’économie actuelle du salut, qui était sans doute la plus adaptée à la pente orgueilleuse des humains, et en conformité aux faits mêmes. Les multiples autres éventualités qui auraient pu entrer dans le plan divin restent à l’état de purs possibles qu’il ne nous est guère utile de connaître, la réalité étant ce qu’elle est.

Re: "Felix culpa"...

Publié : lun. 27 août 2018 18:21
par JCL
Monsieur l'Abbé je suis désolé de vous donner une impression de moquerie ,décidément je ne sais pas me faire comprendre ...il n'y a rien d'autre dans ma question et dans mes questions en général, que l'exposition d'un trouble dont je cherche la solution.