Re: Sacrement et situation actuelle
Publié : jeu. 22 mars 2018 22:46
1° - Une fois encore vous affirmez quelque chose sans preuve. Mais votre réponse n'est une nouvelle fois qu'un plagiat dont vous détournez malhonnêtement le sens :Ultima Ratio a écrit : ↑mer. 21 mars 2018 8:39 Très bien, vous avez fait un saut sur le forum de C.M.I !... Ainsi, vous n'aurait pas de souci a comprendre .
- chaque Évêque, par l'acte même et en vertu de son ordination, devient membre du corps épiscopal, et par conséquent acquiert le droit de gouverner et d'enseigner toute l'Église, lorsqu'il sera réuni avec tous les autres et formera corps avec eux. -
Réponse : Dans tous les temps , il est démontré aux catholiques que l'institution canonique transmet seule aux évêques les pouvoirs des Apôtres , seuls envoyés de Dieu pour établir son Eglise ; que cette Eglise , considérée comme la société des fidèles ,se divise en Eglise enseignante et Eglise écoutante;enfin, que l'Eglise enseignante, composée du Pape et des évêques résidentiels , tient sa souveraineté spirituelle ,selon l'Evangile et la tradition, directement et immédiatement de Jésus-Christ.
Où voyez-vous chez cet auteur le terme de « résidentiels » ?R.P. Archange (O.F.M. Cap.) - Dissertations philosophiques, historiques et théologiques sur la religion catholique. Lyon, 1836. Tome I, p. 322 a écrit : dans tous les temps , il est démontré aux catholiques que l'institution canonique transmet seule aux évêques les pouvoirs des Apôtres, seuls envoyés de Dieu pour établir son Église ; que cette Église, considérée comme la société des fidèles, se divise en Église enseignante et Église écoutante ; enfin, que l’Église enseignante, composée du Pape et des évêques, tient sa souveraineté spirituelle, selon l’Évangile et la tradition, directement et immédiatement de Jésus-Christ.
Comment qualifieriez-vous l'un de vos interlocuteurs qui se comporterait ainsi ?
2° - Quoiqu'il en soit vous affirmez encore une fois sans aucune preuve à l'appui. Vous auriez du mal d'ailleurs puisque ne maîtrisant pas le sujet vous vous éparpillez ici et là tentant de convaincre on ne sait ni qui ni de quoi d'ailleurs !!!
Enfin … Voici de quoi vous remettre quelques idées en place :
Mgr Maupied - Le futur concile selon la divine constitution de l'église. Paris, 1869, p. 18 a écrit : C'est une vérité de foi que Jésus-Christ a institué le collège des Apôtres, formé de Pierre comme chef et des autres Apôtres comme membres, et qu'il a conféré immédiatement à ce même collège, c'est-à-dire aux Apôtres pris avec Pierre, leur prince, tous les pouvoirs divins et la mission divine sur tout l'univers et toute l'Église, pour tous les jours jusqu'à la consommation des siècles. Ce collège ne meurt donc pas, il doit se continuer autant que l'Église.
La succession du collège apostolique ne saurait évidemment se rencontrer que dans les membres de la hiérarchie ecclésiastique qui appartiennent au plus haut et principal degré de cette hiérarchie ; or, il est de foi que ces membres sont les seuls évêques, et qu'ils sont supérieurs aux prêtres.
[…]
C'est donc une vérité catholique certaine que le corps ou collège de tous les évêques catholiques, pris collectivement, est le successeur du collège des Apôtres. Mieux encore, il en est la continuation non interrompue par la mort; en effet, les membres du collège meurent les uns après les autres, mais le collège ne meurt pas, il demeure toujours ce que Jésus-Christ l'a fait, et muni de tous les pouvoirs et de toute la mission qu'il a reçus de lui. Par conséquent, le collège épiscopal, dont le chef nécessaire est le pape, tient immédiatement de Jésus-Christ tous les pouvoirs divins de ministère sacramentel, de magisteriat ou d'enseignement, et d'empire ou de gouvernement ; de plus, il a reçu de Jésus-Christ et il possède la mission immédiatement divine sur l'Église universelle ; cependant, le corps épiscopal étant de droit divin soumis à l'autorité de son chef, et n'ayant été institué que pour seconder le vicaire du Christ en travaillant dans le diocèse universel confié à ce vicaire, il s'ensuit que le collège des évêques ne peut exercer ses pouvoirs et sa mission, si universels qu'ils soient, que selon le jugement et les décrets de son chef, le vicaire du Christ. Il faut toutefois excepter le cas d'un pape douteux ; alors, eu effet, par le droit naturel de son existence, le corps épiscopal est appelé à prendre les moyens de se pourvoir d'une tête certaine.
C'est une vérité appartenant à la foi que nul n'est du collège des Apôtres, ni du corps des évêques, s'il n'a été élu ou institué par Jésus-Christ même ou par l'autorité de son vicaire, et s'il n'a été sacramentellement ordonné. (Conc. Trident., sess. XXIII, can. VII.) Il est également de foi que les évêques institués et sacramentellement ordonnés par l'autorité du Pontife Romain sont de légitimes évêques. (Ibid., can. VIII)
Il est aussi de foi que la hiérarchie divinement instituée et ordonnée se compose des évêques, des prêtres et des ministres (Ibid,, can. VI) ; que les évêques sont supérieurs aux prêtres, et qu'ils appartiennent au principal et premier degré de l'ordre hiérarchique, étant les successeurs des Apôtres. (Ibid., can. VII et ch. IV.)
Dans toutes ces définitions de foi, il n'est point précisément question d'évêques ayant chacun son diocèse à gouverner. Ce n'est pas le fait d'un diocèse à gouverner qui fait l'évêque, puisqu'un diocèse peut être gouverné par des vicaires capitulaires et des prélats non évêques. Ce qui fait l'évêque c'est l'ordination, et ce qui fait l'évêque légitime c'est l'élection, la promotion et l'ordination du pape. Ces vérités sont incontestables et incontestées. Les évêques in partibus, titulaires ou annulaires, comme il plaira de les appeler, sont évêques légitimes dès qu'ils sont promus et ordonnés par l'autorité du pape ; on ne saurait le nier sans contredire à la définition de foi du concile de Trente, session XXIII, canon VIII.
Ces évêques appartiennent donc au principal degré de la hiérarchie divinement instituée et, par conséquent, ils sont membres du corps épiscopal, continuation du collège apostolique. Quiconque nierait ou contesterait ces vérités se jetterait dans un embarras inextricable; si, en effet, les évêques annulaires ou démissionnaires n'appartiennent pas au corps épiscopal, au principal degré de la hiérarchie, à quoi appartiennent-ils ? il n'y a ni corps, ni degré intermédiaire entre l'épiscopat et le presbytérat. Dans l'opinion que nous combattons, les évêques dont il s'agit seraient donc en dehors de la hiérarchie, et les démissionnaires après lui avoir appartenu ; mais alors que ferez-vous des canons III et IV de la session XXIII du concile de Trente, lesquels définissent que l'ordination est un vrai sacrement, qui donne le Saint-Esprit et imprime un caractère ineffaçable qui fait que celui qui l'a reçu ne peut plus déchoir du degré auquel il a été consacré.
Depuis le concile de Trente, certaines opinions, autrefois libres parce qu'elles n'étaient pas scrutées, ne peuvent plus être soutenues sans péril pour la foi. Celle dont nous parlons semble être de ce nombre.
Concluons donc que chaque évêque, promu et ordonné par l'autorité du Pontife Romain, en même temps qu'il reçoit l'épiscopat, est fait, par le caractère ineffaçable du sacrement, membre du corps épiscopal institué par Jésus-Christ dans le collège apostolique ; et, par conséquent, tout évêque devient par l'ordination légitime participant de tous les pouvoirs et de la mission immédiatement divine conférés par Jésus-Christ au collège des évêques dans le collège des Apôtres. Mais ces pouvoirs et cette mission étant collectifs ne peuvent être exercés que collectivement et sous l'autorité de celui qui est le chef du collège en sa qualité de vicaire de Jésus-Christ. Ces conclusions sont vraies de tout évêque légitimement ordonné, qu'il ait ou qu'il n'ait pas un diocèse à gouverner. Ajoutons tout de suite qu'un concile œcuménique n'est que la réunion de tout le corps épiscopal, tel que Jésus-Christ l'a constitué, et, par conséquent, les évêques annulaires et les évêques démissionnaires appartiennent de droit divin au concile et doivent y être convoqués.