a)- Effectivement , il y a déjà un souci de compréhension concernent l'épiscopat. L'épiscopat est l'évêques résidentiels, c'est-à-dire ayant une mission pour gouverner un territoire sur lequel il exerce une juridiction épiscopale, et non pas le simple fait d'avoir le sacre épiscopal valide ...
Nous sommes d'accord que l’ordre des évêques est institué de droit divin ? et que d'origine seul et exclusivement le souverain pontife a ce droit divin d'instituer des éveques ( après la morts des Apotres ) c’est donc au Souverain Pontife qu’il appartient de nommer les évêques d'origine ou soit en traçant les règles à suivre pour leur élection.
- Dom A. Gréa - Sa divine constitution 1907 - Page 108 écrit : l'ordre illégitime , confère sa puissance nue , l'ordre légitime confère toujours la communion parce qu'elle place celui qui la reçoit dans la hiérarchie de l'église Universelle.
Dom.A.Gréa fait un rappel historique de l'action extraordinaire de l'épiscopat ( l'éveque diocésain ) , d'ailleurs Dom A.Gré rappel :Ainsi, dépendre de saint Pierre, c'est bien clairement pour l'épiscopat tenir de lui l'origine de la mission ; et par la nature même de l'épiscopat qui est cette dépendance, il faut que les évêques soient envoyés et institués par lui et par lui seul. Ce n'est donc point par une disposition arbitraire, mais par la nécessité même de l'ordre divin de l'Eglise que le seul saint Pierre peut faire un évêque, et qu'il n'y a point d'épiscopat légitime ou possible en dehors de cette unique origine. [...] aint Grégoire de Nysse déclare par ces belles paroles : « C'est à Pierre qu'il appartient de se donner des collègues dans l'apostolat et de les élever à cette haute dignité, et nous savons que cela n'appartient à aucun autre, hormis le seul Jésus-Christ : car ce pouvoir excède toute dignité et toute souveraineté; et, parmi tous les mortels, Pierre seul l'a obtenu, parce que seul il a été constitué par Jésus-Christ chef et prince nu lieu de lui-même, et que seul il tient la place du Christ à l'égard du reste des hommes. »
R. P. H Montrouzier s.j. rappel une vérité de foi :
Bien plus, il est sûr que dans le concept de la juridiction épiscopale ne se rencontre point le pouvoir intrinsèque de dispenser des lois générales de l'Eglise.Un pareil pouvoir inhérent à l'Episcopat serait la négation de la monarchie Pontificale.
Le souci, est que vous prenez des faits historiques sous l'ancienne discipline concédée par les souverain Pontife ou effectivement des membres du corps épiscopal dans une province ecclésiastique sous la dépendance des métropolitains ou patriarches en questions ont exercés des fonctions de pouvoir de juridiction hors de leurs diocèses et vous en concluez qu'un éveque quelconque meme sans aucune mission et juridiction ( Mgr Lefebvre ect.. ) sous la dépendance de personne a forcément un droit a sacrer ou bon lui semble et comme il le juge subjectivement .... Le seul juge de l'état de nécessité concernent l'Eglise universelle est le seul Pontife romain ( a voir par exp : la Bulle Qui Christi Domini de Pie VII 1802,) . Mgr Lefebvre n'était juge de rien , car plus membre du corps apostolique .
Le concile de Nicée dans son 4ème canon donne pouvoir aux métropolitains d'instituer les éveques dans leurs provinces ecclésiastique, mais Le concile de Laodicée prononce d'une manière plus positive encore que les évêques soient élevés à la puissance épiscopale par le jugement des métropolitains & des évêques circonvoisins.La principale influence dans l'élection des évêques appartenait autrefois aux évêques comprovinciaux présidés par leur métropolitain .La juridiction ordinaire est essentiellement mobile ,elle se déplace continuellement d’une fondation à l’autre,et cette mobilité même implique ou marque en elle une limitation constante.La juridiction extraordinaire est essentiellement progressive,elle se forme de tous les apports successifs de la juridiction ordinaire,elle tend ainsi vers une certaine universalité,mais elle n’est jamais à proprement parler universelle.Ainsi tout est déterminé par les principes les plus simples et les plus fermes,tout ce qui passe sous la juridiction extraordinaire,c’est ce qui a d’abord été acquis par la juridiction ordinaire l’est en vertu du droit que l’Apôtre possède sur ses fondations.
DOM ADRIEN GRÉA 1828‐1917 FONDATEUR DES CHANOINES RÉGULIERS DE L’IMMACULÉE CONCEPTION IMPRIMATUR Valentiae, die 8a decembris 1937 † CAMILLUS PIC Episcopus Valentinensis. LETTRE‐PRÉFACE DE SON EXCELLENCE MONSEIGNEUR Camille PIC ,ÉVÊQUE DE VALENCE. Mgr FÉLIX VERNET Professeur au Grand Séminaire de Valence et aux Facultés Catholiques de Lyon -LE TRAITÉ « DE L'ÉGLISE ET DE SA DIVINE CONSTITUTION » pp.28-29-30,
Le livre de Dom Gréa n'est ni un traité didactique et complet de l'Eglise, ni un traité apologétique, ni un traité de théologie positive dégageant toutes les données de l'Ecriture et de la tradition et marquant les progrès de l'ecclésiologie, ni une étude approfondie des notes extérieures, de «l'architecture du dehors de l'Eglise.
REVUE DES SCIENCES ECCLÉSIASTIQUES.Fondé sous les auspices de Monseigneur PARISIS e – 133-137. – Janvier-Mai. 1871 - TROISIÈME SÉRIE –TOME 3ème - R.P H. Montrouzier, S. J.pp.26-27
Je me bornerai à reproduire un passage du célèbre Cardinal de Lorraine.Voici comment il s'exprima devant les pères du Concile de Trente :
Il n'y a rien pour quoi on doive combattre aujourd'hui plus fortement, que pour l'unité et la primauté du Siège apostolique, puisque toutes les phalanges des ennemis conspirent à renverser cette citadelle de la foi. On compte parmi eux plusieurs sectes,.... mais tous s'accordent unanimement pour ruiner cet invincible boulevard de l'Eglise; et c'est ce qui nous est marqué par la parabole du fort armé, qui défend l'entrée de la maison Il n'a été donné qu'au souverain Pontife a d'exercer sa juridiction sur les autres éveques, en les appelant, en les choisissant, les déposant, les envoyant ; en sorte que nul n’est choisi ni envoyé de Dieu que par ce même Pontife, comme le cardinal Polus le fait voir par d'incontestables exemples. Ainsi, toutes les a fois qu'on entend dire que, dans des provinces éloignées, quelqu'un a été promu à l'épiscopat par le métropolitain, il faut toujours concevoir que cela s'est fait en vertu, ou d'une constitution des Apôtres, ou d'un décret d'un légitime Concile, ou d'un privilège des Pontifes romains, en sorte que l’autorité expresse ou tacite du Saint-Siège y a certainement concouru, sans quoi le chef cesserait d'être chef , et cela s'est vu dans tous les évêques qui furent choisis par Jésus-Christ. Quant aux paroles de saint Paul qu'on objecte : Eyo nec ab homine, nec per homine, loin de nous être contraires, elle nous fournissent plutôt une nouvelle preuve en faveur de notre sentiment, puisque l'Apôtre, en se glorifiant comme d'un privilège particulier de n'avoir été appelé par aucun homme, insinue que les autres sont appelés par l'intermédiaire d'un homme, c'est-à-dire par le souverain Pontife. Ainsi la juridiction vient de Dieu; mais elle s'exerce sur une matière sujette assignée aux autres pasteurs par le Pontife romain, et qu'il peut ôter ou restreindre
Sommes nous encore d'accord qu'un loi positive ( mandat apostolique) peut-etre considéré comme constitutionnelle ?...