par Abbé Zins » sam. 26 août 2017 10:58
JCL a écrit :Merci.
Je sais que les bons livres c'est sans doute le mieux pour approfondir, mais j'ai énormément de difficultés à lire, de plus je travaille, j'ai des obligations, mes problèmes comme tout le monde, donc je cherche quand même à trouver une réponse autrement à cette question :
"comment on sait" ,"pourquoi on croit " , qu'il y a "quelque chose" qui est l’Église unique de Jésus Christ, et "qu'est ce que c'est", qu'est-ce que ça veut dire, signifie, implique, ce qui me semble déjà indiquer de devoir déjà croire d'abord en Jésus Christ dans un certain sens, et dans le Jésus des Évangiles, sinon pourquoi croire à l’Église si on ne croit pas qu'elle a été voulue et instituée par Lui, et si ce n'est en Lui et pour Lui, et ensuite comment savoir ce qui la définie, assure sa continuité avec certitude, comme si une personne découvrait tout ça, chronologiquement, (dans le sens ou au fond cette "chronologie" me semble se récapituler dans l’approfondissement de la conversion, dans la logique de la foi etc), ce qui semble peut être évident à certains ne peut pas l’être pour moi qui découvre tardivement le véritable catholicisme, avec un arrière-plan protestant, au milieu de la révolution de "Vatican II", plus le passif de toute la culture et histoire laïque ambiante anti-catholique, et pour finir toutes les divisions "Tradi"... le peu de bon prêtre et de temps à consacrer aux cas difficiles.
Je "pleurniche" pas je cherche juste à pointer le besoin ,me semble t il, et pas seulement pour moi, mais pour tout les contemporains d'avant tout établir ,défendre, expliquer rééxpliquer en "actualisant" ce qu'est le fondement de l’Église, et de la foi, sans balayer d'un revers de la main ou agressivement les objections et difficultés, sans faire de pétition de principe , pure argument d'autorité arbitraire , apposition d'étiquettes en guise de réponses ou procès d'intention, donc traitement de fond sur le fond ,seul moyen ,il me semble, en dehors de grâces miraculeuses, d'établir de vraies certitudes. Je vais quand même essayer de me mettre à certains livres (j'ai commencé "le Pape" de Mgr de Ségur, j'ai en perspective les "pourquoi je suis catholique" de Boulanger et celui de Chesterton, et le deuxième numéros, récemment paru, sur "500 ans de Protestantisme" du "sel de la terre", malgré les réserves à faire sur...j'essaie de suivre l'année liturgique de Dom Guéranger aussi...mais j'ai beaucoup de mal à me discipliner à tout ça et mon environnement n'est pas facile...
Nous sommes plongés de fait en une crise et tromperie apocalyptique dont le Divin Maître a dit (Mt. 24,24) que, s’il se pouvait, même les élus s’y ferait prendre et emporter.
Il ne faut donc pas vous étonner de la confusion extrême que vous ressentez.
En temps ordinaires, il est très aisé de reconnaître l’Eglise fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ sur Pierre (Mt. 16,18) pour être Son Vicaire ou représentant visible ici-bas. Là où est le Pape, les Evêques, Prêtres et fidèles en communion avec lui, là est l’Eglise Catholique et Apostolique. Mais encore faut-il qu’il y ait un Pape légitime, et non un antipape ou intrus prétendument Pape.
Ce qui rend cette reconnaissance et ce discernement très difficile actuellement, et d’autant plus pour ceux n’ayant pas suivi la subversion présente depuis son origine et mal instruits, c’est que 1̊ selon les apparences extérieures les actuels intrus semblent avoir été légalement élus par ceux légalement aptes à le faire, et 2̊ ont été de ce fait tenus par quasi tous pour légitimes pontifes.
Pour mieux comprendre, saisir et admettre cette pourtant réelle et absolument certaine usurpation, il faut savoir que la communion avec la Papauté et Catholicité ne doit pas seulement exister dans l’espace, mais en outre, et plus encore, dans le temps. C’est là qu’intervient notamment la notion de la véritable Tradition (et non celle parcellaire et faussée des auto-proclamés “tradis”) ; Tradition véritable qui est, aux côtés de la Sainte Ecriture, une des deux sources de la Divine Révélation, donc de ce que Dieu Lui-même a fait connaître de Lui-même.
Pour s’en tenir à présent au seul Nouveau Testament, à la seule Nouvelle Alliance, l’Evangile, auquel s’ajoutent les écrits apostoliques canoniques (seuls retenus dans la Sainte Ecriture), ne sont qu’un résumé de l’enseignement non seulement théorique mais pratique du Divin Maître incarné. C’est ce que l’Apôtre Saint Jean (21,25) note explicitement à la fin de son Evangile.
Cette Révélation Divine écrite est donc complétée par la Révélation Divine non écrite, transmise oralement, liturgiquement, sacramentellement et hiérarchiquement à travers les successeurs légitimes des Apôtres unis comme eux à et sous Pierre et ses légitimes successeurs, qui ont transmis, sauvegardé, interprété, défendu cette double source de la Révélation Divine, et condamné tout ce et tous ceux qui s’y sont opposés, toujours dans le même sens, les mêmes sentences, et la même fidélité absolue à cette Divine Révélation.
Tous ceux s’y opposant, la contredisant, la détournant de son interprétation exposée et définie, s’oppose à l’Autorité même de Dieu, font naufrages dans la Foi, et se séparent du Corps Mystique de Notre Seigneur qu’est l’Eglise, même s’ils s’accrochent à tel évêché, telle paroisse, continue à l’occuper et l’usurper, et même, malheureusement et tragiquement surtout pour eux-mêmes, si c’est tout un pays autrefois Catholique qui le fait, comme par exemple la plupart des royaumes et Etats du nord de l’Europe tombés dans le Protestantisme, ou, avant, des pays et territoires entiers d’Orient et d’Afrique tombés sous le joug islamique, le plus souvent après être tombés dans le schisme et l’hérésie.
Et, comme l’a solennellement rappelé, proclamé, décrété le Pape Paul IV en sa Bulle
Cum ex Apostolatus officio du 15/2/1559, solennellement appuyé avec force par le Pape Saint Pie V en son Motu proprio
Inter multiplices du 21/12/1566, et ceci selon la nature même de la Foi et de l’hérésie publique s’y opposant, quel que soit celui y tombant publiquement, y compris Prêtres, Evêques, Cardinaux et même quelqu’un apparemment ou légalement élu Pape, il sort et s’exclut par le fait même de l’Eglise, y perd tout pouvoir légitime, même s’il continue à les usurper de fait, tous ces actes étant nuls, invalides, illégitimes. Voyez ici :
http://www.larchange.org/viewtopic. ... 7b29#p1036
Ceux qui en ont connaissance et tiennent encore pourtant un tel hérétique public non seulement comme pouvant demeurer membre de l’Eglise mais qui plus est y avoir pouvoir et en être la tête, objectivement et au moins au for externe s’opposent à leur tour à la Foi, pèchent en soi contre la confession publique de la Foi, contre la nécessaire séparation d’avec les hérétiques publics (Gal. 1,8s ; Tit. 3,10 ; II Cor. 6,14-18, etc..).
Tout cela nous met en une terriblement redoutable situation, assurément ; un peu comme Loth au milieu de Sodome.
Toutefois, Dieu n’abandonne pas ceux qui ne l’abonnent pas en premier.
[quote="JCL"]Merci.
Je sais que les bons livres c'est sans doute le mieux pour approfondir, mais j'ai énormément de difficultés à lire, de plus je travaille, j'ai des obligations, mes problèmes comme tout le monde, donc je cherche quand même à trouver une réponse autrement à cette question :
"comment on sait" ,"pourquoi on croit " , qu'il y a "quelque chose" qui est l’Église unique de Jésus Christ, et "qu'est ce que c'est", qu'est-ce que ça veut dire, signifie, implique, ce qui me semble déjà indiquer de devoir déjà croire d'abord en Jésus Christ dans un certain sens, et dans le Jésus des Évangiles, sinon pourquoi croire à l’Église si on ne croit pas qu'elle a été voulue et instituée par Lui, et si ce n'est en Lui et pour Lui, et ensuite comment savoir ce qui la définie, assure sa continuité avec certitude, comme si une personne découvrait tout ça, chronologiquement, (dans le sens ou au fond cette "chronologie" me semble se récapituler dans l’approfondissement de la conversion, dans la logique de la foi etc), ce qui semble peut être évident à certains ne peut pas l’être pour moi qui découvre tardivement le véritable catholicisme, avec un arrière-plan protestant, au milieu de la révolution de "Vatican II", plus le passif de toute la culture et histoire laïque ambiante anti-catholique, et pour finir toutes les divisions "Tradi"... le peu de bon prêtre et de temps à consacrer aux cas difficiles.
Je "pleurniche" pas je cherche juste à pointer le besoin ,me semble t il, et pas seulement pour moi, mais pour tout les contemporains d'avant tout établir ,défendre, expliquer rééxpliquer en "actualisant" ce qu'est le fondement de l’Église, et de la foi, sans balayer d'un revers de la main ou agressivement les objections et difficultés, sans faire de pétition de principe , pure argument d'autorité arbitraire , apposition d'étiquettes en guise de réponses ou procès d'intention, donc traitement de fond sur le fond ,seul moyen ,il me semble, en dehors de grâces miraculeuses, d'établir de vraies certitudes. Je vais quand même essayer de me mettre à certains livres (j'ai commencé "le Pape" de Mgr de Ségur, j'ai en perspective les "pourquoi je suis catholique" de Boulanger et celui de Chesterton, et le deuxième numéros, récemment paru, sur "500 ans de Protestantisme" du "sel de la terre", malgré les réserves à faire sur...j'essaie de suivre l'année liturgique de Dom Guéranger aussi...mais j'ai beaucoup de mal à me discipliner à tout ça et mon environnement n'est pas facile...[/quote]
Nous sommes plongés de fait en une crise et tromperie apocalyptique dont le Divin Maître a dit (Mt. 24,24) que, s’il se pouvait, même les élus s’y ferait prendre et emporter.
Il ne faut donc pas vous étonner de la confusion extrême que vous ressentez.
En temps ordinaires, il est très aisé de reconnaître l’Eglise fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ sur Pierre (Mt. 16,18) pour être Son Vicaire ou représentant visible ici-bas. Là où est le Pape, les Evêques, Prêtres et fidèles en communion avec lui, là est l’Eglise Catholique et Apostolique. Mais encore faut-il qu’il y ait un Pape légitime, et non un antipape ou intrus prétendument Pape.
Ce qui rend cette reconnaissance et ce discernement très difficile actuellement, et d’autant plus pour ceux n’ayant pas suivi la subversion présente depuis son origine et mal instruits, c’est que 1̊ selon les apparences extérieures les actuels intrus semblent avoir été légalement élus par ceux légalement aptes à le faire, et 2̊ ont été de ce fait tenus par quasi tous pour légitimes pontifes.
Pour mieux comprendre, saisir et admettre cette pourtant réelle et absolument certaine usurpation, il faut savoir que la communion avec la Papauté et Catholicité ne doit pas seulement exister dans l’espace, mais en outre, et plus encore, dans le temps. C’est là qu’intervient notamment la notion de la véritable Tradition (et non celle parcellaire et faussée des auto-proclamés “tradis”) ; Tradition véritable qui est, aux côtés de la Sainte Ecriture, une des deux sources de la Divine Révélation, donc de ce que Dieu Lui-même a fait connaître de Lui-même.
Pour s’en tenir à présent au seul Nouveau Testament, à la seule Nouvelle Alliance, l’Evangile, auquel s’ajoutent les écrits apostoliques canoniques (seuls retenus dans la Sainte Ecriture), ne sont qu’un résumé de l’enseignement non seulement théorique mais pratique du Divin Maître incarné. C’est ce que l’Apôtre Saint Jean (21,25) note explicitement à la fin de son Evangile.
Cette Révélation Divine écrite est donc complétée par la Révélation Divine non écrite, transmise oralement, liturgiquement, sacramentellement et hiérarchiquement à travers les successeurs légitimes des Apôtres unis comme eux à et sous Pierre et ses légitimes successeurs, qui ont transmis, sauvegardé, interprété, défendu cette double source de la Révélation Divine, et condamné tout ce et tous ceux qui s’y sont opposés, toujours dans le même sens, les mêmes sentences, et la même fidélité absolue à cette Divine Révélation.
Tous ceux s’y opposant, la contredisant, la détournant de son interprétation exposée et définie, s’oppose à l’Autorité même de Dieu, font naufrages dans la Foi, et se séparent du Corps Mystique de Notre Seigneur qu’est l’Eglise, même s’ils s’accrochent à tel évêché, telle paroisse, continue à l’occuper et l’usurper, et même, malheureusement et tragiquement surtout pour eux-mêmes, si c’est tout un pays autrefois Catholique qui le fait, comme par exemple la plupart des royaumes et Etats du nord de l’Europe tombés dans le Protestantisme, ou, avant, des pays et territoires entiers d’Orient et d’Afrique tombés sous le joug islamique, le plus souvent après être tombés dans le schisme et l’hérésie.
Et, comme l’a solennellement rappelé, proclamé, décrété le Pape Paul IV en sa Bulle [i]Cum ex Apostolatus officio[/i] du 15/2/1559, solennellement appuyé avec force par le Pape Saint Pie V en son Motu proprio [i]Inter multiplices[/i] du 21/12/1566, et ceci selon la nature même de la Foi et de l’hérésie publique s’y opposant, quel que soit celui y tombant publiquement, y compris Prêtres, Evêques, Cardinaux et même quelqu’un apparemment ou légalement élu Pape, il sort et s’exclut par le fait même de l’Eglise, y perd tout pouvoir légitime, même s’il continue à les usurper de fait, tous ces actes étant nuls, invalides, illégitimes. Voyez ici : http://www.larchange.org/viewtopic.php?f=6&t=139&hilit=six+voies&sid=da4a438e37f33d44c70da662f9d07b29#p1036
Ceux qui en ont connaissance et tiennent encore pourtant un tel hérétique public non seulement comme pouvant demeurer membre de l’Eglise mais qui plus est y avoir pouvoir et en être la tête, objectivement et au moins au for externe s’opposent à leur tour à la Foi, pèchent en soi contre la confession publique de la Foi, contre la nécessaire séparation d’avec les hérétiques publics (Gal. 1,8s ; Tit. 3,10 ; II Cor. 6,14-18, etc..).
Tout cela nous met en une terriblement redoutable situation, assurément ; un peu comme Loth au milieu de Sodome.
Toutefois, Dieu n’abandonne pas ceux qui ne l’abonnent pas en premier.