Petites questions liturgiques

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Re: Petites questions liturgiques

par Abenader » lun. 14 août 2023 11:01

Mille mercis cher ami.

Re: Petites questions liturgiques

par Si vis pacem » ven. 11 août 2023 22:14

 
Abenader a écrit : jeu. 10 août 2023 10:45 
Qu'est-ce qu'une régression des antiennes, telle qu'on peut la compter parmi les privilèges liturgiques que possède la fête de saint Laurent ?
Légende dorée a écrit : 
Nous devons noter que le martyre de saint Laurent est considéré comme le plus excellent de tous les martyres des saints, tant pour le nombre et la cruauté des supplices endurés que pour le courage montré par le saint ; et aussi pour la bonne influence exercée par sa mort. De là vient que saint Laurent, entre tous les martyrs, possède trois privilèges quant aux offices célébrés en son honneur. Il est, d’abord, le seul martyr dont la fête soit précédée d’une veille. En second lieu, il est le seul dont la fête ait une octave, de même que, seul, saint Martin est honoré d’une octave, parmi les confesseurs. En troisième lieu, saint Laurent a le privilège d’une régression des antiennes, privilège qu’il partage avec saint Paul : et cela pour rappeler qu’il est le plus parfait des martyrs, de même que saint Paul est le plus parfait des prédicateurs.
 
 
Du Cange en son Glossarium mediæ et infimæ latinitatis nous donne la définition suivante du mot "Régression" «  … REGRESSUS, Responsorii pars, quæ post versum repetitur, vulgo Réclame ... »

Pour plus de précision, nous lisons dans l’ouvrage de Peter Wagner, Origine et développement du chant liturgique jusqu'à la fin du moyen âge traduit par l’abbé Bour, ce qui suit :
Wagner Pierre - Origine et développement du chant liturgique jusqu'à la fin du moyen âge a écrit : 
... Dans l'Office, il y avait également des versus ad repetendum comme nous en avons vu à l'Introït et la Communion de la Messe ; ils y sont aussi joints à la psalmodie antiphonique ; on n'en trouve point de ce genre pour les répons. Pourtant la manière de les chanter et leur relation avec ce qui précède ne sont pas semblables à la Messe et à l'Office. Le verset ad repetendum de la Messe est une sorte de compensation pour le psaume écourté, dont il est, pour ce motif, presque toujours tiré ; dans l'Office ce n'est qu'une addition ayant pour but de faire spécialement ressortir le caractère de la fête. Il n'a donc aucune relation avec le psaume qui le précède, bien qu'il en adopte la mélodie ; il se rapporte plutôt à l'antienne, à l'instar de laquelle il adapte son texte à la fête même. Il est encore important de noter que les versets ad repetendum sont très rares dans l'Office, tandis que la Messe en a pendant toute l'année liturgique. Nos plus anciens manuscrits des chants de la Messe en marquent parfois même plusieurs pour chaque Introït et chaque Communion ; les manuscrits de l'Office n'en ont que par exception, et jamais plus d'un seul ajouté au psaume. L'Antiphonaire de Hartker de S. Gall (cod. 390-391), un des plus anciens livres de chant pour l'Office, en porte pour plusieurs antiennes aux fêtes des Saints (1) ...

(1) - Cf. cod. 390-391 S. Gall (je cite d'après l'éd. phototypique de la Paléogr. music. série II, tome I), p. 284 seq. où toutes les antiennes de S. Paul ont leurs versets, et p. 289 seq. les antiennes des 1° Vêpres et des Matines de S. Laurent.
 
Pour terminer et à titre d’exemple, la première occurrence ayant trait à saint Laurent suivant la référence de Pierre Wagner citée ci-dessus, nous donne après le répons « Levita Laurentius bonum opus operatus est qui per signum Crucis cæcos illuminavit et thesauros Ecclesiæ dedit pauperibus » le verset « Dispersit, dedit pauperibus ; justitia eius manet in sæculum sæculi » suivi du regressus (ou réclame) « Et thesauros ... ».
 

Re: Petites questions liturgiques

par Abenader » jeu. 10 août 2023 10:45

Qu'est-ce qu'une régression des antiennes, telle qu'on peut la compter parmi les privilèges liturgiques que possède la fête de saint Laurent ?
Légende dorée a écrit :Nous devons noter que le martyre de saint Laurent est considéré comme le plus excellent de tous les martyres des saints, tant pour le nombre et la cruauté des supplices endurés que pour le courage montré par le saint ; et aussi pour la bonne influencé exercée par sa mort. De là vient que saint Laurent, entre tous les martyrs, possède trois privilèges quant aux offices célébrés en son honneur. Il est, d’abord, le seul martyr dont la fête soit précédée d’une veille. En second lieu, il est le seul dont la fête ait une octave, de même que, seul, saint Martin est honoré d’une octave, parmi les confesseurs. En troisième lieu, saint Laurent a le privilège d’une régression des antiennes, privilège qu’il partage avec saint Paul : et cela pour rappeler qu’il est le plus parfait des martyrs, de même que saint Paul est le plus parfait des prédicateurs.

Re: Petites questions liturgiques

par Abenader » mer. 23 juin 2021 14:34

Merci beaucoup cher ami.

P. S. Reck reçu, très content !

Re: Petites questions liturgiques

par Si vis pacem » lun. 21 juin 2021 0:06

 
Abenader a écrit : sam. 19 juin 2021 14:03 
6. Pourquoi le prêtre, lors de l'homélie, parfois porte la chasuble, parfois la quitte (idem pour le manipule), parfois porte la barrette ecclésiastique, parfois non, parfois porte l'étole pendante, parfois croisée ?
 
 
Difficile, au moins pour ma part, de répondre avec clarté sur le sujet ... il semble que la façon de faire soit dépendante du temps et du lieu.

Le site cérémoniaire.net quant à lui, nous précise dans la reprise de l'ouvrage de Mgr Martinucci :
Martinucci Les cérémonies de la Messe solennelle selon l’usage traditionnel du rit romain (note de l'éditeur) a écrit :
[81] ... En certaines églises, lorsque le célébrant prêche, la coutume veut qu’il dépose préalablement la chasuble et le manipule à la banquette, ou bien qu’il retire simplement le manipule, qu’il laisse sur le missel : ces pratiques sont inconnues des livres liturgiques et ne sont prescrites par aucune règle.


Ce qui explique peut-être votre interrogation et la diversité des explications données comme nous pouvons le voir ci après, en prenant comme exemple la messe solennelle ordinaire (auteurs français du XX°).

1° - Pour le R.P. Haegy (Manuel de Liturgie et Cérémonial selon le Rit Romain de 1902) :
Le Vavasseur & Haegy - Manuel de Liturgie et Cérémonial selon le Rit Romain (1902) - Tome 01, p. 457 (n° 58) a écrit : 
Si le Célébrant prêche lui-même, il dépose à la banquette le manipule et la chasuble et est conduit à la chaire par le Cérémoniaire. S'il prêchait à l’autel, il le ferait au côté de l’évangile et pourrait garder les ornements ...
 
 
2° - Pour le même ouvrage revu en 1935 par le R.P. Stercky :
Le Vavasseur, Haegy & Stercky - Manuel de Liturgie et Cérémonial selon le Rit Romain (1935) - Tome 01, p. 633 (n° 655) a écrit : 
a) Si c’est le célébrant qui prêche, il dépose à la banquette le manipule et la chasuble, et il est conduit à la chaire par le Cérémoniaire.
b) S’il prêche à l’autel, il le fait au côté de l’évangile et peut garder la chasuble , mais non le manipule ; il peut s’asseoir sur un tabouret.
 
 
3° - Quant à l'abbé Hébert dans ses Leçons de liturgie à l'usage des séminaires (édition de 1952), il nous explique que :
Hébert - Leçons de liturgie à l'usage des séminaires (1952) a écrit : 
[52] Si le célébrant prêche lui-même et qu'il veuille monter en chaire, il peut déposer à la banquette la chasuble et le manipule. Il doit les garder si, comme il est préférable, il prêche de l'autel (côté de l'évangile) ou même de la balustrade. 
 

Re: Petites questions liturgiques

par Abenader » sam. 19 juin 2021 14:03

6. Pourquoi le prêtre, lors de l'homélie, parfois porte la chasuble, parfois la quitte (idem pour le manipule), parfois porte la barrette ecclésiastique, parfois non, parfois porte l'étole pendante, parfois croisée ?

Re: Petites questions liturgiques

par Abenader » jeu. 15 avr. 2021 16:45

Voilà qui clôt exhaustivement cette (première) série de questions.

Merci beaucoup cher SvP.

Re: Petites questions liturgiques

par Si vis pacem » mer. 14 avr. 2021 23:29

 
Abenader a écrit : mer. 07 avr. 2021 22:30
5. Station vient-il de stare, i. e. se tenir debout ? Si oui, quid ?
 
 
Mgr Barbier de Montault - Les croix stationnales de la basilique de Latran à Rome (in Revue de l'art chrétien, 1889, pp. 15-41 a écrit :
Le mot station, dans la langue liturgique, a jusqu'à neuf acceptions différentes, comme on peut s'en convaincre par l'érudit Glossaire de Du Cange. Je n'en retiens que quatre, qui vont directement à mon sujet.

Il signifie d'abord le jeûne, particulièrement celui des vigiles solennelles et du carême. C'est dans ce sens qu'en parlent Isidore de Séville dans ses Institutions : « Jejunium et statio dicitur » et le Pasteur d'Hermas : « Respondi quoniam, Domine, stationem habeo. Quid est, inquit, statio ? Et dixi : Jejunium. » La définition de Du Cange est donc rigoureusement exacte : « Statio dicitur jejunium a scriptoribus ecclesiasticis. »

En temps de jeûne, les fidèles s'assemblaient pour prier plus que d'habitude. Cette réunion pieuse se nommait station. Du Cange ajoute donc, comme second sens : « Statio veteribus dictus cætus sive conventus fidelium in ecclesia. »

Groupés, les fidèles allaient aussi en procession ou, pour employer le terme consacré par l'usage, aux litanies, qui sont des supplications publiques. De là le troisième sens, qui se constate dans la vie d'un évêque de Liège : « Stationes instituit seu processiones, quæ ab universo communiter clero civitatis ad majorem ecclesiam fiunt. »

Enfin, le dernier sens est celui d'église où s'arrête la procession. Du Cange est encore très précis sur ce point : « Stationes præterea dicuntur ecclesiæ, oratoria seu quævis loca, ubi processiones ecclesiasticæ moram faciunt, in quibus orationes fiunt aut decantantur antiphonæ vel denique sacrum missa ministerium peragitur, ex quo processiones ipsas stationes passim dictas observare est. »
 
 
Christine Mohrmann - Statio (in Vigiliae Christianae, 1953, pp. 221–245) a écrit :
Dans le latin des chrétiens, statio revêt deux sens techniques qui — à première vue — semblent assez divers : d'une part le mot désigne, dès les temps les plus anciens, le “jeûne de la station” ; d'autre part il est employé, probablement depuis le début du cinquième siècle, dans la langue de la liturgie de Rome, pour désigner les réunions eucharistiques solennelles célébrées par le pape avec le clergé et le peuple dans une des églises de Rome.

Du point de vue historique et philologique, statio pose des problèmes pour lesquels on n'a pas encore trouvé de solution définitive. Comment expliquer l’origine des sens spéciaux adoptés par le mot dans les cercles chrétiens ? Quelles sont les relations entre les deux sens techniques dont je viens de parler ? En général, on peut dire que deux explications se font concurrence : l’une veut trouver, avec Tertullien, l’origine de statio “jeûne stational” dans la langue militaire où statio signifiait “poste, garde” (Svennung, Casel, Sainio, Bonsirven). L’autre prend comme point de départ un sens “assemblée, assemblée liturgique, synaxe” (Kirsch, Teeuwen). L’usage de la langue liturgique de Rome serait issu, d’une manière ou d’une autre, du sens ancien de statio “jeûne stational”. (1)

Ces explications présentent des nuances diverses suivant les auteurs. Tout en remontant au sens ancien de “garde, poste”, Sainio pense par exemple à une antithèse de statio, “garde de la journée” et vigiliæ “garde de la nuit” ; le P. Bonsirven pense à une relation avec les “stations” juives. M. Teeuwen veut partir de statio au sens de “synaxe” avec lequel se serait combiné, secondairement, un sens de “jeûne”, et il voit dans l’usage liturgique de Rome une continuation du sens primaire. Mgr Kirsch met en relation statio “jeûne stational” et les “stations” de Rome, mais on ne voit pas très bien comment il la comprend.

A côté de ces deux explications principales, que les différents auteurs exposent différemment, d’autres ont été exposées, mais qui n’ont guère trouvé d’adhésion. Parmi celles-ci on pourrait signaler l’hypothèse de M. Schümmer qui pense à un sens local de statio, “lieu de la prière”, ou la suggestion de M. Thörnell, ingénieuse mais peu probable, que statio aurait été au début “l’arrêt des occupations journalières”. Dans les publications les plus récentes, comme celle de Dom Dekkers sur la liturgie chez Tertullien, dans le commentaire de M. Diercks du De oratione de Tertullien et dans celui de M. Waszink sur le De anima, on se résigne à un non liquet.

Malgré les publications nombreuses, parues ces dernières années sur le problème des origines de l’usage chrétien de statio, on doit conclure que la question reste ouverte ...



(1) - Je cite ici les publications les plus importantes qui traitent des origines de statio : C. Callewaert, De wekelijksche vastengaden in de vroegste tijden der Kerk, Tijdschrift voor Liturgie 5, 1924, p. 1ss. & p. 267 ss. ; G. P. Kirsch, Origine e carattere delle stazioni liturgiche di Roma, Atti Della Pontificia Accademia Romana Di Archeologia, Ser. III, Rendiconti. - Vol. III, 1924/5, p. 123 ss. ; St. W. J Teeuwen, Sprachlicher Bedeutungswandel bei Tertullian, Paderborn, 1926, p. 101 ss. ; G. Thörnell, Gnomon 3, 1927, p. 48 ss. ; J. Svennung, Statio = Fasten, Zeitschrift für die neutestamentliche Wissenschaft 31, 1932, p.294 ss. ; J. Schümmer, Die altchristliche Fastenpraxis, Liturgiewissenschaftliche Quellen und Forschungen 27, Münster i. W., 1933, p. 140 ss. ; J. Bonsirven, Notre statio liturgique est-elle empruntée au culte juif ?, Recherches de Science religieuse 15, 1925, p 258 ss. ; e. Köstermann, Statio principis, Philologus 87, 1932, p. 358 ss. & 430 ss. ; Odo Casel, Jahrbuch für Liturgiewissenschaft 13, 1935, p. 305 s. ; W. Havers, Über Sinnesstreckung, Glotta 25, 1936, p. 103 ss. ; Matti A. Sainio, Semasiologische Untersuchungen über die Entstehung der altchristlichen Latinität, Helsinki, 1940, p. 86 ss. ; G.F. Diercks, Tertullianus De Oratione, Bussum, 1947, p. 176 s. & 191 ss. ; E. Dekkers, Tertullianus en de Geschiedenis der liturgie, Brussel-Antwerpen, 1947, p. 130 ss. ; J. H. Waszink, Tertullianus De anima, Amsterdam, 1947, p. 513 s.
 
 

Re: Petites questions liturgiques

par Si vis pacem » lun. 12 avr. 2021 21:56

 
Abenader a écrit : mer. 07 avr. 2021 22:30
3. Qu'est-ce qu'une collecte ? Une prière de la messe, ou quelque chose de plus ?

4. Pourquoi dans les anciens temps faisait-on la collecte dans une église, et la station dans une autre ? Et quand cela est-il tombé en désuétude ?
 
 
Mgr V. Saxer - L'utilisation par la liturgie de l'espace urbain et suburbain : l'exemple de Rome dans l'Antiquité et le Haut Moyen Âge, pp. 952, ss. a écrit :
De la station il faut distinguer la collecte, car s'il n'y a pas de collecte sans station, il peut y avoir des stations sans collectes. Cette distinction a eu tendance à s'effacer avec le temps, par suite de quoi certains liturgistes les ont confondues. Mais à tort. La collecte est le rendez-vous donné à la communauté dans une première église. De là tout le monde part en procession vers l'église stationnale où se célèbre la messe. De plus, le mot collecte peut avoir deux sens liturgiques, à savoir ceux de synaxe et de prière, lesquels à leur tour ne sont pas toujours distingués. Bien plus, le deuxième est habituellement privilégié, le premier escamoté. Il me paraît donc d'autant plus nécessaire de documenter le mot au sens de réunion liturgique.

Une remarque d’ordre philologique intéressant l'histoire du mot collecta ; celui-ci conserve encore clairement son sens de lieu de rendez-vous pour le départ de la procession vers le lieu de la station, lorsque les deux toponymes accompagnent les deux termes : ainsi collecta ad S. Hadrianum et statio ad S. Mariam, le 2 février ; ou collecta ad S. Anastasiam et statio ad S. Savinam, le jour des Cendres. En d'autres cas, ou bien la collecte reste toujours désignée par son toponyme, mais le lieu de la station a disparu : ainsi le 1er novembre, collecta ad S. Cosmam et Damianum ; ou bien la station est toujours expressément donnée, mais la collecte n'est plus localisée : ainsi fait le Sacramentaire de Gellone pour les Quatre-Temps de Carême, stacio ad S. Mariam ad Praesepe. En mettant les choses au mieux, l’oratio ad collectam sans toponyme, n'est plus que l'oraison d'ouverture d'une messe quelconque, sans qu'une procession en plein air ait mené les fidèles au préalable à l'église stationnale.
 
 

De nos jours (ainsi que l'a rappelé l'abbé) :
Courtier – Manuel de la Messe ou explication des prières et des Cérémonies du Saint-Sacrifice. Paris, 1864, p. 161 a écrit :
Le mot collecte signifie assemblée, et cette prière de la messe est ainsi appelée parce qu'elle est faite sur les fidèles réunis, pour les fidèles réunis, et spécialement au nom des fidèles réunis. C'est en ce même sens que la messe est appelée par les anciens Pères collecte ou synaxe, comme si l’Église nous indiquait par ce seul mot son désir de voir ses enfants toujours réunis dans le culte public, et l'heureux effet de son sacrifice qui est offert pour tous les chrétiens, même dans les messes les plus privées. La collecte est l'assemblage, le recueil, le précis, le sommaire de toutes les demandes particulières, qui s'épurent, pour ainsi dire, dans ce foyer, et se prêtent mutuellement toute la force de l'union ; aussi le prêtre qui officie est-il nommé dans certains auteurs : celui qui fait le sommaire de la prière.
 
 

Re: Petites questions liturgiques

par Abenader » lun. 12 avr. 2021 17:51

Grand merci à vous deux.

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